Bullet Train (2022)

Un gros coup de cœur, dans le genre décalé

Réalisateur : David Leitch
127 minutes

Je l’avais vu au cinéma et n’avais pas fait de billet alors, je me rattrape aujourd’hui après l’avoir revu hier soir puisqu’il est apparu récemment sur Netflix.

La Coccinelle (Brad Pitt), persuadé qu’il est victime d’une malchance extraordinaire, accepte une « simple mission » : récupérer une mallette dans un train. Mais, dans ce même train, il va croiser la route de Mandarine et Citron (deux mercenaires-tueurs qui escortent le fils d’un patron de la mafia, la Mort blanche), le Prince (une dangereuse jeune femme tendance psychopathe), un Père qui cherche la personne qui a tenté de tuer son fils, le Loup (un autre criminel venu venger la mort de sa femme), etc.

Au revisionnage, on perd forcément l’effet de surprise, mais ça reste un excellent spectacle : dans un train lancé à grande vitesse, entre Tokyo et Kyoto, plusieurs assassins s’affrontent, tandis que la Coccinelle soliloque en mode « développement personnel » (chasser la colère, maitriser ses émotions…).

C’est forcément violent, comme le veut le sujet, et… moi, ça m’a fait beaucoup rire.
On a une action rapide, des combats qui s’enchainent, des alliances qui se forment…
Et, au milieu, improbables et décalés, les personnages de la Coccinelle et de Citron : tandis que le premier vit dans sa bulle (il refuse par exemple de prendre une arme en début de mission alors qu’il va manquer de mourir mille fois), le deuxième explique le monde en développant son intérêt spécifique pour le dessin animé Thomas et ses amis (et ça fonctionne, forcément).
Le tout dans une mise en scène soignée, avec tout un tas de détails réjouissants. (Mention spéciale au « personnage » de la bouteille d’eau, j’aime ce film rien que pour ça !)

Bullet Train est une adaptation du roman Maria Beetle de Kōtarō Isaka.
Je l’avais beaucoup aimé la première fois et le revisionnage me le confirme : drôle, décalé et soigné.
A voir sauf si vous craignez la violence / le sang.