Comme un film | Melo Movie (2025)

Que dire hormis que c’est une grosse déception ?

10 épisodes de 60 minutes
Disponible sur Netflix sous-titré en français

Ça faisait partie des séries que j’attendais,
à cause de la bande annonce,
à cause du réalisateur, Oh Choong-hwan (My Love from the star, Start-Up, Hotel Del Luna, While You Were Sleeping…),
à cause des acteurices :
Park Bo-young (Doom at Your Service, Daily Dose of Sunshine, Oh My Ghostess…),
Choi Woo-shik (Our Beloved Summer, Wonderland…),
Kim Jae-wook (Her Private Life)
et ça commence plutôt bien : Elle travaille dans le cinéma en emboitant le pas de son père, aujourd’hui disparu, qui lui a consacré sa vie (et elle lui en veut pour ça). Lui n’aime que regarder des films, tous les films, tout le temps… mais cela ne débouche sur rien : il tente d’être acteur, mais il est super mauvais à ça.

Un premier rapprochement entre eux, 5 ans passent à cause d’un gros souci, elle est devenue réalisatrice, lui devient critique et…
On pleure beaucoup parce que c’est plus facile de faire pleurer que de faire rire, suffit de mettre quelque chose de poignant en scène et, là, toutes les cordes sont tirées… jusqu’à l’overdose :
Lui et son frère sont orphelins, déjà, mais, suite à un grave accident, le frère peine à s’en remettre et…
Le père d’Elle est mort et elle traine le regret de ne pas avoir été gentille avec lui…
Les amis de Lui (la Scénariste et le Compositeur) ont rompu (on comprend un peu pourquoi, mais pas vraiment), mais ils se recroisent et… alors que le temps et la maturité devraient leur permettre de mieux appréhender leurs difficultés, non non, ils continuent de… pleurer ?
Le gentil Réalisateur plus âgé qui s’entend bien avec Lui ne voit plus sa fille parce qu’il ne faudrait pas que quelqu’un soit heureux…
Et, après toute cette dose de malheur racoleur, on a une fin… pfff…

J’étais prêt à adorer, en vrai, parce que
j’aime quand les personnages sont des artistes, qui veulent absolument faire une histoire et…
je me sentais proche du héros qui est passionné de films et fait des critiques sur son blog…
j’aimais bien qu’il y ait deux couples principaux et pas un seul…

En regardant le 10e épisode, je n’avais pas fait attention que c’était le dernier et, en voyant que ça se concluait, j’ai pensé : Ah, OK…

Je ne peux pas dire que c’est nul parce que j’ai tout regardé et, quand j’allais décrocher, je me suis aperçu que c’était fini,, mais, en vrai… c’est nul dans le sens que ça avait tous les moyens d’être très chouette et… ça s’est perdu en chemin.
Je ne vous le conseille pas car, en vrai, c’est une perte de temps brute.
On pleure parce que le scénario accumule gratuitement des situations tristes et ça se termine… bon, puisque ce billet sera une critique et que je m’autorise donc à spoiler, je ne peux pas ne pas parler de la fin.

Toute l’histoire, littéralement, est celle de Lui qui est passionné de cinéma.
C’est à cause de cette passion qu’il traine dans les pattes d’Elle jusqu’à la séduire, qu’il devient ami avec le Réalisateur, etc.
Le gros de l’histoire est donc son chemin en tant que critique parce qu’il est trop mauvais en tant qu’acteur.
Et à la fin ? Il abandonne la critique (et le cinéma) pour chercher un boulot dans n’importe quoi alors qu’il n’a aucune qualification.
(Et le film d’Elle a fait un flop…)
— Non, mais t’as pas compris : la fin, c’est pour dire que c’est mal de vivre de sa passion et qu’il faut rentrer dans le rang et faire de « vrais » boulots qui ne concernant pas l’art…
— Ben, si, c’est bien ça que je comprends et ça pue.