Il ne faut plus croire

Le long désir d’ivoire
Qui roulait sous les pieds
De la vierge nacrée
Qui t’aimait
Une note casse
Les reins d’une amante lasse
De promesses oubliées
Dans tes baisers
Que pourrais-je te dire
Puisque tu vas mourir
Que je n’en souffre plus
C’est un bonheur qui fut
Et tes larmes
Brûlent mes mains
Ce sont les armes
Des catins
Tu t’enfuis
Des hommes oublié
Et ta nuit
Recouvre mes idées

Je suis amoureuse…

… d’une ombre qui glisse
sur les eaux lisses
des femmes heureuses.
Son nom se dit
derrière les rideaux,
ses mains sourient,
je meurs dans le faux.
Et puis l’idée
de ne plus rêver,
de se laisser aller,
de se faire aimer.
Le marteau s’abat
sur la porte fermée,
j’entends ses pas
sur le sol marbré.
Les heures s’enfuient
et je disparais dans l’oubli.