Along with the Gods: The Two Worlds (2017) et Along With the Gods: The Last 49 Days (2018)

140 minutes chacun

Trois gardien·nes des enfers (le chef qui se souvient de sa vie de mortel et ses deux compagnons qui ont tout oublier) pourront se réincarner si, en mille ans, iels veillent à mener 49 parangons à se réincarner chacun·e en 49 jours, c’est-à-dire passer les différents jugements sans condamnation.
Le 1er film débute quand nos trois gardien·nes viennent chercher un pompier méritant qui ne veut pas quitter ce monde car il n’a pas fini de veiller sur sa mère malade et son jeune frère.
Les deux films forment un tout et je ne m’étendrai pas sur l’histoire car le 1er reste assez simple/tourné vers l’action alors que le 2e explore beaucoup plus les différents parcours/est plus riche en histoires, mais également un peu fouillis, et, du coup, en dire trop est un peu équivalent à spoiler tout le 1er volet… mais l’histoire se passe sur les deux mondes (celui des vivants – le nôtre – et celui des enfers) et utilise les codes du voyage d’heroic fantasy pour la traversée des enfers, de jugement en jugement.
J’ai bien aimé ce mélange entre l’action et le drame (la réflexion sur les fautes, le pardon, nos choix). Il y a une toute petite pincée d’humour, on pleure pas mal.
Une bonne surprise que j’avais vu dans le désordre la première fois et que je viens de revoir avec plaisir.

Les deux films sont disponibles sur Netflix.

Ce billet est également paru dans la Tribune des Vagabonds du Rêve.

Start-Up (2020)

16 épisodes de 70/80 minutes

Réalisateur : Oh Choong-hwan (Hotel Del Luna, While You Were Sleeping, My Love From the Star)
Scénario : Park Hye-ryun (Pinocchio, While You Were Sleeping)
Elle : Bae Suzy (While You Were Sleeping)
Lui : Nam Joo-hyuk (The Bride of Habaek, Weightlifting Fairy Kim Bok-joo)

Ce drama était un peu LA romance attendue sur Netflix pour ce mois de décembre.
Quand le Père d’Elle et Elle2 décide de lancer sa propre affaire, la Mère, inquiète de l’avenir, préfère divorcer pour épouser un mari riche. Pour les deux sœurs, c’est le divorce aussi : Elle reste avec leur Père tandis qu’Elle2, l’aînée, suit la Mère et est adoptée par le Beau-Père.
En parallèle, la Grand-Mère paternelle vient en aide à Lui2, un jeune orphelin, génie de la finance.
Pour égayer l’adolescence difficile d’Elle, la Grand-Mère et Lui2 lui inventent un premier amour via des lettres et, comme l’auteur des lettres doit avoir un nom, les deux complices utilisent celui de Lui, trouvé dans un journal parce qu’il a gagné très jeune les Olympiades de mathématiques.
Lui, c’est le génie des maths/informatique, qui fait fuir les filles.
Les fils de l’intrigue sont posés.
Adultes, les deux sœurs sont en compétition : quel était le bon choix de vie entre suivre leur Mère ou leur Père ?
Leur Père meurt dans un accident peu après le divorce, le Beau-Père est le vrai sale con.
Pour affronter le regard de sa sœur, Elle veut se faire passer pour une jeune entrepreneuse qui a réussi et se met en tête de retrouver Lui, qui ignore qu’il est son premier amour.
Quant à Lui2, reconnaissant envers la Grand-Mère, il est prêt à tout pour faire croire à Elle que Lui est bien l’homme qu’elle recherche.

Tout ce petit monde va se retrouver dans l’univers des start-ups.
Les méchants seront punis, les gentils se réconcilieront.
Il n’y a pas grand-chose à dire, en réalité : une bonne équipe, de bons moyens, une romance pleine de bons sentiments qui tient la route, avec un zeste d’humour.

Mais… pour une fois, j’ai un petit pincement au cœur sur le triangle amoureux.
Un triangle, en général, c’est deux hommes assez merveilleux pour une femme, mais l’un des deux est beaucoup plus merveilleux que l’autre. Ou plus amoureux. Ou…
Sauf que… cette fois, je me suis sentie triste pour le rival. Je sais que c’est son rôle, que ça marche comme ça, mais… disons que Lui2 est un peu trop réussi, attendrissant…
Disons qu’une part de moi a pensé qu’Elle devrait choisir les deux parce qu’on ne devrait pas choisir entre ces deux-là 😉

Her Private Life (2019)

16 épisodes de 60/70 minutes
Scénariste : Kim Hye-young

Coup de coeur dans la catégorie Romance.
J’avais bien aimé ce drama lors du premier visionnage (et j’en avais déjà parlé brièvement dans un précédent billet), pour plein de petites choses et notamment parce que son héros est l’anti-prédateur, l’homme comme on les aime.
En cette période où l’on a besoin de réconfort, plutôt que de continuer le catalogue des comédies de Noël, je me suis faite un deuxième visionnage et j’ai encore mieux compris pourquoi j’avais aimé cette série.

Le sujet ? L’amour.
Et, dans une moindre mesure, l’art.
L’amour romantique, mais également entre membres d’une famille, entre amis, vieux amis, amis en devenir, entre idole et fan, pour l’humanité toute entière, pour les enfants, pour les parents…
L’amour et la tolérance pour tout ce qui est « différent » car nous sommes tou·tes différent·es les un·es des autres 😉

Elle (Park Min-young), curatrice dans une galerie, et sa meilleure amie sont fans absolues d’une idole.
Comme Elle s’en cache, quelques malentendus laissent croire à Lui (Kim Jae-wook), son nouveau directeur, qu’elle est lesbienne, en couple avec son amie. Il décide de protéger ce qu’il croit être son secret, avec gentillesse, avant de découvrir la vérité et de l’aimer pour son caractère passionné.
Leur histoire se déroule au fil de la construction d’une expo et de la recherche de mystérieuses peintures.

Il n’y a aucun méchant. Il n’y a que de la maladresse qui sera pardonnée. Il n’y a pas de menaces, pas de séparations pour de mauvaises raisons, que des retrouvailles et des acceptations.
L’humour/la comédie est plus présente sur le début et baisse un peu de régime en cours de route, mais l’ensemble est 100 % feel good.
Le message ? Soyons gentil·les les un·es envers les autres, le/la bizarre de quelqu’un·e sera le/la mignon·ne d’un·e autre et c’est tant mieux.

Bref, c’est baigné de tendresse sans être bébête.
Probablement une de mes romances préférées.

Kiss Goblin (2020)

 12 épisodes d’une 10aine de minutes (2 heures séquencées)

Alors j’ai cliqué dessus à cause du mot « goblin », clairement. C’était assez court pour ne pas prendre de risques tout en me promettant du fantastique 😉
Kiss Goblin est un conte : une créature fantastique (un « monstre ») souhaite devenir humain et, pour cela, il doit embrasser dix humaines différentes et récupérer auprès de chacune d’elle un sentiment différent (bref, finir la quête avec tous les items).
Bien sûr, il tombe amoureux et, bien sûr, leur amour est impossible…
C’est mignon et je trouve l’usage de la mini-série au service du conte assez pertinent en fait.

Touch your heart (2019)

16 épisodes de 60+ minutes

Nous sommes en décembre, c’est donc la saison des comédies romantiques… Bon, OK, ce n’est pas une romance de Noël, mais, bon, c’est une romance.
Yoo In-na et Lee Dong-wook incarnaient le couple du faucheur / de la sœur réincarnée dans Guardian: The Lonely and Great God trois ans plus tôt. Toujours aussi glamour, Elle est ici une actrice louée pour sa beauté, mais qui joue très mal et qui est tombée en disgrâce après qu’un vilain méchant l’ait harcelée et fait accuser à tort. Lui est un avocat, forcément génial sur le plan du droit, mais totalement novice en matière de relations amoureuses.
Aussi sincères et innocents l’un que l’autre, ils vont donc naturellement tomber amoureux.
Autour d’eux, d’autres couples vont se faire ou non et une bonne partie de l’élément comique est portée par les deux chefs (le directeur du cabinet d’avocats où Lui travaille – Oh Jung-se – et le directeur de l’agence à laquelle Elle appartient – Lee Jun-hyeok), cousins qui s’entraident et se chamaillent.
Côté intrigues / polar, c’est le très gros point faible : ou tu n’en mets pas (ce qui est tout à fait possible) ou il faut que ça remue un peu. Là, on ne sait pas bien pourquoi des éléments policiers sont venus se perdre dans la narration et le vilain méchant ne fait qu’une courte apparition aussitôt oubliée.
Donc c’est un gentil drama si vous avez envie de feel good, de gens super gentils, de plein de douceurs.
Si vous cherchez quelque chose qui vous remue, passez votre chemin.