Je suis sincère quand je vous mens
L’espoir se trahit
Dans la nuit
Et votre regard me suit
Ultime condamnation
Mon chemin quitte la vie
Résonnent vos soupçons
Dans le tracé que j’ai suivi
Une à une mes pensées me fuient
Et mes larmes s’écoulent
Entre mes mains qui moulent
Votre visage de cire
Mes genoux s’affaissent lentement
Contre les cris de vos tourments
Et puisqu’il n’est pire
Que vos sanglots de martyr
Je vous laisse souffrir
Mes mots sont un dernier soupir