Gâteau de riz (ou de semoule)

Pour 6 personnes
Préparation + cuisson : 1 heure

  • 150 g de riz rond
  • 1 verre d’eau
  • 75 cl de lait
  • 1/2 gousse de vanille
  • 100 g de sucre
  • 1 pincée de sel

Lavez le riz et le mettre à cuire avec l’eau et le sel. Feu vif, laissez bouillir 2-3 min.
Faites chauffer le lait avec le sucre et la vanille. Versez-y le riz légèrement cuit, faites bouillir puis laissez cuire sur feu doux sans remuer.
Le riz est à point lorsqu’il a absorbé tout le lait. Retirez du feu et laissez refroidir.

Riz au four :
Ajoutez 3 oeufs et faites dorer au four (j’ai essayé 20-25 min. à 180°).

On peut ajouter des raisins secs trempés dans du rhum.
Nous avons aussi essayé avec des bananes passées à la poêle avec du beurre et un peu de sucre.

Nappage : chocolat fondu avec crème fraîche ou mascarpone.

Je fais le gâteau de semoule avec cette même recette.

Angel

Fille visionne l’intégrale d’Angel après avoir fini Buffy contre les vampires.

Moi : « C’est pas mal, hein, mais c’est très différent de Buffy même si c’est dans le même univers ? »
Fille : « Ouais, c’est pas du polar, c’est du search and destroy. »

Cake au chocolat

  • 300 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 175 g de sucre en poudre
  • 200 g de chocolat pâtissier
  • 4 œufs
  • 175 g de beurre fondu
  • 1 pincée de sel

Mélanger tous les ingrédients en les ajoutant au fur et à mesure et en fouettant bien.
Faire cuire dans un moule à cake 10 min. à 225°C puis 40 min. à 150°C.

Crêpes

Proportion à multiplier autant que de besoin :

  • 250 g de farine
  • 3 œufs
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 5 dl de lait demi-écrémé
  • 1 pincée de sel

Au fouet électrique, mélangez la farine, les œufs, l’huile et le sel, puis ajouter le lait petit à petit.
Quand la pâte est bien liquide, laissez reposer au moins 30 minutes avant de faire cuire.

Cette préparation n’est pas sucrée et elle convient aussi bien pour une crêpe salée au jambon-fromage que pour une crêpe sucrée garnie de Nutella, confiture, chantilly…
Vous pouvez également saupoudrer la crêpe de sucre quand elle est encore chaude.
Vous pouvez préparer la pâte la veille et la laisser au frigo, de sorte qu’elle soit prête pour un bon petit déjeuner.

Écrivain est un métier, sans doute possible…

Une discussion lors d’un repas, sur un forum, au détour d’un réseau social… et voilà que j’ai envie de mettre par écrit, soigneusement posée, ma réponse. Sans doute parce que je suis bavarde, mais la définition reste vague.
Le statut d’écrivain pose problème.
Tout simplement parce que leurs droits sont mis à mal et, quand il faut se défendre, il devient souvent nécessaire de poser des définitions.
A priori et avant tout, l’écrivain est un artiste qui crée.
Sauf que…
Sous le prétexte que l’écrivain se fait plaisir, certaines personnes peu scrupuleuses trouvent normal de ne pas les rémunérer… ou, sous prétexte qu’il a créé de l’art, des gens bien intentionnés estiment que les droits d’auteur devraient tomber dans le domaine public… alors que personne n’exige que les riches milliardaires remettent leurs villas dans le domaine public, comme si le bien de l’artiste n’était pas un bien qui mérite d’être défendu.
L’écrivain crée et, même s’il se fait plaisir à cette occasion, son travail n’est pas moins méritoire que celui de l’avocat plaidant une affaire, d’une caissière au supermarché…
L’écrivain est un artisan et, petit à petit, il se constitue un patrimoine qui lui rapportera des droits d’exploitation au fil des années.
Le souci, donc, c’est que, croyant bien faire, certains auteurs éprouvent le besoin d’en exclure d’autres au prétexte qu’écrivain est un métier.
Et, en réalité, la vraie question est bien plutôt : qu’est-ce qu’un métier ?
Assez sobrement, on pourrait dire que c’est ce qui paie les factures, mais « rentier » ou « gagnant du loto » rentrent difficilement dans la case…
Une femme au foyer qui élève trois enfants est-elle plus compétente qu’une mère au boulot prenant qui rentre tard le soir ? Un mauvais boulanger peut-il me faire un meilleur pain que ma mère si elle est motivée ? Est-ce que l’électricité dans mon appartement a été refaite par quelqu’un de compétent ou quelqu’un du métier ? Est-ce qu’un rentier qui écrit huit heures par jour est un meilleur écrivain qu’un prof de maths ?
Le monde des humains n’aime pas les valeurs absolues : tout est possible.
Par hasard, je suis rentrée dans une grosse administration et c’est là ce qui me nourrit.
Comme pour tout le monde, il y a eu des années difficiles, des doutes, mais… avec le recul, l’un des aspects que j’apprécie est la diversité des métiers, la possibilité de les exercer tour à tour.
Qu’est-ce qui paie mes factures ? Ben, ça dépend des années, de mes choix au moment de voeux de mutation… Suis-je juriste quand je travaille avec du droit ? Oui et non, non et oui. Suis-je comptable quand je manipule des chiffres ?
Alors, non, je ne pense pas que chacun de nous peut tout faire. Parce que je pense que nous sommes tous merveilleusement différents et, pour ma part, je ne connaîtrai aucun métier du bâtiment car je suis terriblement maladroite dans toutes les activités manuelles.
Je pense juste que, si l’on se forme, si l’on est prêt à apprendre dans les domaines pour lesquels nous avons des dispositions, tous les métiers nous sont accessibles.
A mes yeux, donc, toute personne qui écrit n’est donc pas un écrivain, non… mais toute personne qui écrit avec le sérieux qu’elle met dans n’importe quel autre métier est un écrivain, sans doute possible.
Et elle est donc bien la seule à savoir si, oui ou non, elle s’investit dans la tâche 😉
Et donc la seule à pouvoir décider si c’est légitime de l’indiquer dans la case qui va bien sur son profil de réseau social…

Quand je serai grande, je serai Rick Castle

J’aime les séries télé1.
Je ne sais pas si cela tient au format ou… mais c’est plus que probable : une histoire courte, mais les personnages vont évoluer dans le temps et il va y avoir plein d’histoires, au final.
Probablement pour les mêmes raisons que je n’écris que des nouvelles, j’apprécie plus les 40 minutes de la série, finalement, presque, qu’un film.
Evidemment, il y aurait des tonnes de nuances à apporter, mais ce n’est pas vraiment mon propos ce soir…

Si vous avez lu la petite NdBdP juste avant, vous avez vu que, dans les séries que je suis actuellement, se trouve Castle.
Il parait que, quand on regarde/lit une histoire, l’identification au héros ou à l’un des personnages est un truc important. Je ne sais pas bien si c’est vrai. En écrivaine ou en rôliste (allez savoir !), j’aime me glisser dans la peau et les intentions de plein de persos, pas juste d’un seul parce que, mettons, ce serait une fille qui me ressemble vaguement. Sauf que, malgré mon amour pour la diversité, parfois, l’un des persos est plus attractif que les autres.
C’est le cas de Rick Castle. Même si c’est un mec de2… même si c’est un mec, disais-je, il incarne forcément le personnage dans lequel j’aimerais m’identifier sans doute possible :
– c’est un écrivain connu, mais pas un qui tire à la ligne pour faire du pognon : il écrit ses histoires avec son coeur, en faisant de longues recherches, en essayant d’être vrai…
– il est pété de thunes et uniquement comme écrivain ;
– il a une relation merveilleuse avec son parent et son enfant3 ;
– il habite un bel appart ;
– il a une vie palpitante, mais il a pourtant le temps d’enquêter et d’écrire en même temps4 tout en vivant pleinement sa relation avec ses proches, ses amis…
Ce que je trouve amusant dans tout cela5, c’est que je ne crois pas au perso : il est too much, beaucoup trop de l’ordre du fantasme6 sans que je puisse croire un seul instant qu’une telle vie, aussi merveilleuse, puisse être possible… et, pourtant, je l’aime bien. Je m’attache à lui, j’ai envie de savoir ce qui lui arrive. Alors que, souvent, quand c’est too much, je m’agace et rejette.
J’imagine que cela tient au fait que la série ne se prend pas au sérieux. L’une de ses caractéristiques est que l’on sait, finalement, qu’on est dans le rêve, qu’on est là pour s’amuser, que les personnages n’existent pas vraiment… et cette absence de « réalité »7 fait qu’on accepte donc les extravagances qui ne passeraient pas dans d’autres histoires.

Comme quoi, quand on dit que, pour faire une bonne histoire, il n’y a aucune règle…

  1. Là, je suis censée énumérer quelques exemples de celles que j’aime, histoire que le lecteur cerne un peu mieux ce qui se cache derrière cette déclaration. Du coup, je me fends d’une petite liste ici, loin d’être exhaustive, mais pour compléter un peu ma phrase qui s’est ‘achement allongée du coup : Buffy contre les vampires (et Angel, forcément, je suis une grande fan), Dr House et Dr Who (oui, ça m’amuse de les mettre ensemble), Supernatural, Bones, Castle… ↩︎
  2. OMG, nous n’avons que deux ans de différence alors que je le voyais BEAUCOUP plus vieux que moi o_O C’est le début de la fin, la débandade, tous aux abris !!! ↩︎
  3. Parfaite, d’ailleurs : mature, responsable, gentille… ↩︎
  4. Du coup, quand Beckett lui reproche de ne pas rédiger de rapports, ben… déjà qu’il enquête bénévolement… ↩︎
  5. Ben, oui, je ne me fends pas d’un billet juste pour m’écouter parler… quoique… ↩︎
  6. Pour moi. J’ignore s’il fait fantasmer des non-écrivains ou même d’autres écrivains… ↩︎
  7. Désolée, je ne trouve pas d’autres mots. ↩︎

La Fantasy, l’Univers et le reste

Nous avons tous des plaisirs un petit peu pervers. Personnellement, mon côté pervers s’exprime dans le partage d’articles ALC sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas forcément une activité follement enrichissante, mais il n’y a pas de mal à se moquer de textes que leurs auteurs ont délibérément rendu publics.
Or donc, hier, ce petit plaisir s’est joué au détriment d’un blogueur qui, au prétexte de vanter un ouvrage, n’en parlait pas et préférait démontrer sa méconnaissance et son désamour d’un genre littéraire en particulier.
De façon tout à fait directe, ce genre de propos me ramène toujours à la question : et, toi, t’en penses quoi des genres littéraires ?

Je commencerai par une déclaration préliminaire : je n’ai pas les connaissances requises pour définir un genre en exposant des exemples, des références… Mon rapport aux genres est purement théorique.

Et, déjà, la définition de genres a-t-elle un sens ?
Pour moi, clairement, oui. Alors que je pense que tous les ouvrages littéraires ne forment qu’un vaste ensemble nommé « littérature ». Les genres ont autant de sens que lorsqu’une collègue vous déclare :
— Je ne vois pas de qui tu parles…
— Mais, si, tu sais ? La petite brune qui est toujours à la machine à café quand on y va !
Aucun être humain ne peut se définir simplement de cette façon, mais… c’est rudement pratique quand on cause entre humains.

Là, naturellement, je glisse vers les genres que l’on nomme maladroitement « genres de l’imaginaire » ou SFFF, puisque ce sont les genres dans lesquels j’ai tendance à nager.
Cela dit, même si je comprends qu’on puisse ne pas aimer un genre littéraire en particulier, je ne partage pas ce(t) (dés)intérêt. Potentiellement, j’aime tout et chaque histoire, chaque roman… doit me séduire individuellement. Mais, pour des raisons diverses et variées, je lis plus de SFFF et, jusqu’alors, je n’ai écrit que dans cette bulle.
Bref, je pense qu’un genre se définit par certains éléments du récit : tout n’est que littérature, mais, s’il y a une machine à vapeur, c’est peut-être du steampunk. Et j’ai tendance à croire que la Fantasy regroupe toute histoire qui n’aurait pas pu se produire, soit qu’elle se déroule dans un monde qui n’existe pas, soit qu’elle incorpore des éléments que la science actuelle considère comme improbables.
Sauf que ma définition de la Fantasy englobe allègrement la Science-Fiction et le Fantastique et que le côté « pratique quand on cause » s’y fracasse pesamment.
Du coup, je m’imagine le Fantastique comme une Fantasy light, où les éléments introduits par rapport à notre réalité sont relativement peu nombreux… mais ça ne marche pas toujours : si Buffy est clairement de la fantasy urbaine, avec le côté mythique de son monde, je ne sais pas bien où situer Supernatural et ses Apocalypses.
Quant à la Science-Fiction, j’y vais au feeling, en fonction de mon interlocuteur : s’il aime la SF et déteste la Fantasy, suivant si je veux qu’il ouvre un livre ou le fuit… Bon, ce n’est pas satisfaisant sur le plan intellectuel, mais, comme je l’ai écrit en préambule, j’imagine une théorie où je puisse m’y retrouver, je ne suis pas une experte.

Tout ça pour conclure que, lorsqu’on n’a pas fait d’études littéraires, mais qu’on aime bloguer, le plus sage est sans nul doute de ne parler que du livre qu’on a lu sans essayer de le resituer dans un contexte genré qu’on ne maîtrise pas du tout.
Car, pour répondre au billet qui m’a fait rire hier, mais dont les propos se retrouvent parfois sous diverses plumes, la Fantasy est peut-être « ce qui est imaginaire et n’est pas la SF ou le Fantastique », ou bien complètement autre chose, mais on peut quand même affirmer sans se tromper que :
– elle ne se définit pas par la longueur du texte : comme dans toute la littérature, on trouve des sagas de 50 tomes et des nouvelles de 10.000 signes ;
– elle ne nécessite pas forcément un univers complet avec background détaillé ;
– elle n’est liée qu’indirectement à la magie puisqu’il ne peut y avoir magie hors des genres de l’imaginaire ;
– elle peut être le terrain de chefs-d’œuvre ou de daubes (évidemment)…
Et, surtout, on peut ne pas aimer l’imaginaire et préférer « avoir les pieds sur Terre », mais on ne peut pas annoncer péremptoirement qu’une bonne œuvre de Fantasy serait une sorte de miracle peu probable.

Films d’action

Fille : « Si, dans un film d’action, aucun des personnages principaux ne fait partie des forces de l’ordre, elles ne servent à rien ou constituent le camp adverse. »

Creusois

  • 150 g de sucre
  • 60 g de farine
  • 60 g de beurre
  • 125 g de noisettes en poudre
  • 5 œufs

Mélangez la farine, le sucre, la poudre de noisettes et une pincée de sel.
Ajoutez les jaunes d’œufs et le beurre fondu, puis les blancs en neige.
Cuire 25 min. à 180°.

Variante : à la place des 125 g de noisettes en poudre, utilisez 125 g de noix de coco en poudre.

Frangipane

  • 50 g de beurre
  • 50 g de sucre
  • 60 g d’amandes en poudre
  • 20 g de farine
  • 1 oeuf

Mélangez le beurre fondu avec le sucre puis l’œuf, la farine et les amandes.