Something in the rain (2018)

Alors j’étais dans un trip « je me fais un deuxième visionnage de One Spring Night et Something in the rain » et je les chronique dans la foulée. Parce que ce sont deux œuvres que j’aime/dont j’ai envie de vous parler et qu’il parait étrange d’aborder l’une sans l’autre.
Leurs liens ?
Le même réalisateur : An Pan-seok
Un casting très très proche, notamment pour le héros : Jung Hae-in
Si Something est de 2018, One Spring est de 2019.
Même format (16 épisodes de plus d’une heure chacun), même réalisation impeccable, même partis pris esthétiques, même narration lente… et, si vous n’aimez pas cette forme de narration, les deux vous déplairont.
Et même thème : la difficulté d’être une femme dans une société oppressante.

Sauf que… One Spring n’est pas très tendre, le père de l’héroïne est un mauvais père, mais elle a des collègues qui sont des amies, le héros hésite à s’engager dans une relation, mais… bref, ça reste doux.

Something est plus difficile : si le fiancé éconduit dans One Spring n’est pas très recommandable, il ne franchit pas certaines limites. Le patriarcat, cette fois, n’est pas incarné par un père défaillant, mais par une mère qui est vraiment ignoble.
Le thème est toujours la difficulté d’être une femme dans une société patriarcale, mais, dans cet opus, l’héroïne n’a pas que des collègues bienveillantes, elle devra les affronter tout en dénonçant le harcèlement sexuel dans son entreprise.

Et sinon ?
Tout commence comme un conte de fées : Lui, jeune, amoureux, séduit Elle qui est plus âgée et dont la mère la harcèle pour qu’elle se marie. Evidemment, Lui, tendre et délicieux, n’est pas un « bon parti ».
Loin des chastes baisers habituels échangés dans l’épisode final de pas mal de dramas, ils s’aiment, ils rient, ils couchent ensemble.
Et Elle, soumise jusqu’alors aux multiples injonctions de la société et de sa famille, découvre la confiance en soi quand on est aimé dans une relation non-toxique.

Sauf qu’on ne bouleverse pas sa vie à 35 ans sur un claquement de doigt.
Ce qui commence donc comme une douce romance devient bientôt une bataille pour vivre et même les attentions de Lui peuvent devenir de nouvelles injonctions.
Couple qui s’aime, mais qui se ment, Something est une histoire d’amour difficile, mais qui reste extrêmement romantique : le cœur du héros est acquis à sa cause.

J’aime les deux séries, mais leurs qualités pour les fans peuvent être de lourds défauts si l’on n’adhère pas à l’angle choisi : une lenteur qui contemple l’oppression et les difficultés, une dénonciation poignante, mais sans cri, un amour qui se complique la vie parce qu’il est évident dans une société où rien n’est évident.

Ma conclusion ?
Essayez au moins l’une des deux, par curiosité 😉

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