Pimentez votre amour (2024)

2 épisodes de 45+ minutes
Scénariste : Cho Min-jung

Je vous parlais hier de Pas de profit, pas d’amour qui est mon gros coup de coeur 2024 et vous disais en conclusion qu’aujourd’hui sortait son spin-off : Spice Up Our Love / Pimentez votre amour1.

Lors d’un passage de Pas de profit, pas d’amour, Elle2 (Han Ji-hyun) s’évanouit et se réveille dans son propre roman2, prise au piège. On est dans une histoire typique, mais réjouissante qui explore les contraintes du genre (libre-arbitre des personnages, scènes obligées, etc.). Par exemple, Elle2 s’aperçoit que tous les acteurs de son univers ont la tête de Lui2 (Lee Sang-yi) puisque, en tant que héros, c’est « l’homme le plus beau du monde ».

C’est assez court (comme un gros 13e épisode) et je pense que c’est bien ainsi : c’est agréable, c’est rigolo, il y a un message au milieu…

Alors on est vraiment sur du « bonus » : ce spin-off n’est pas un objet autonome et détaché, mais il prolonge le moment passé avec la série initiale.

C’est assez amusant parce que, ces jours-ci, je me plaignais de certains épilogues. Je ne citerai pas de titres pour ne pas les spoiler, mais, grosso modo, dans des fins de séries, quand tout est conclu, on nous rajoute un temps où les héros vieillissent, font des enfants, meurent… Je trouve ça ennuyeux et convenu.

Du coup, je trouve que Pimentez votre amour offre une façon originale de se doter d’un épilogue : on s’attarde encore un peu avec un ou des personnages, ça ne change pas l’intrigue principale, mais on passe un moment agréable.

Bref, je lève le pouce !

  1. On notera que le « our » anglais est devenu un « votre »… pourquoi ? Mais une traduction automatique du titre coréen me donne : « Table de menu du patron » 😉 ↩︎
  2. Rappelez-vous, elle est autrice de romans pour adultes. ↩︎

Pas de profit, pas d’amour (2024)

12 épisodes de 60+ minutes
Scénariste : Kim Hye-young

Si vous êtes en mode /flemme et n’avez pas envie de lire un billet, je n’aurais qu’une seule chose à vous dire : foncez ! Cette série est un GROS coup de coeur !

Elle1 (Shin Min-a) est la fille unique de parents « angéliques » : ils ont servi de famille d’accueil à plusieurs enfants qui sont passés et repartis. Pour Elle1, ce n’était pas une bénédiction, mais une perte : elle ne recevait pas toute l’attention qui lui était due en tant que fille unique et elle n’y gagnait pas de fratrie.

Car Elle1 accorde beaucoup d’importance à la notion de pertes et profits. Dès l’adolescence, elle s’oppose au professeur d’éducation physique car « les filles jouent au ballon prisonnier dans une petite partie du terrain de sport tandis que les garçons s’étalent au foot ; et pourquoi ne peut-elle pas jouer au foot, d’ailleurs ? »

Adulte, elle attend par exemple de ses relations sexuelles de ressentir du plaisir. Ca parait si simple et si bête formulé ainsi ? Qui sexerait pour ne pas trouver de plaisir ?

Si Elle1 apparait calculatrice et « différente », notamment aux yeux de Lui1 (Kim Young-dae), l’employé de la supérette, quand elle traine devant lui un amant « incompétent » pour acheter des préservatifs et menacer de le renvoyer s’il n’a rien à offrir, elle a en réalité un sens aigu de la Justice… des notions de gain et de perte.

Suite…

Mes hacks à moi

Ca fait longtemps / plusieurs fois que je voulais me pencher sur le sujet, mais j’étais retenu par tout un tas d’états d’âme.

Je vous explique : dans mon quotidien, je suis assez fier des petites astuces que j’ai mises en place pour me simplifier la vie. J’ignore ce qui est venu en premier de la poule ou de l’oeuf1 : est-ce à cause de mes handicaps que j’ai cherché des solutions ou est-ce tout simplement parce que les humains sont compliqués et aiment compliquer la vie des autres et que je ne voulais pas tomber dans le panneau ?2

Bref, je voulais prendre le temps de poser à l’écrit ce que je fais pour me simplifier la vie.

Je précise que ce sont mes solutions à moi, qu’elles ne sont basées sur aucune donnée scientifique, qu’elles me conviennent à moi.

Je ne vais pas faire ça en une seule fois, je le ferai à mon rythme : voici mon premier hack. Je ne me mets aucune pression ni aucun délai. Je fais les choses quand j’en ai envie. Le truc, c’est de les commencer et de se rappeler qu’on veut les faire. Ce blog est gratuit et sans aucun objectif de rentabilité donc le « taux de remplissage » sur tel ou tel sujet n’a aucune importance.

Je pense que je parlerai surtout de cuisine, mais sans doute pas que.

En parlant de cuisine, toutes les recettes que je vous partage sont garanties3 et réalisables par une personne comme moi (i.e. pas douée en cuisine).

L’idée, c’est de vous débarrasser des injonctions / pressions diverses et variées. Vous pouvez repasser vos torchons si ça vous fait kiffer (parce que chacun·e de nous a des plaisirs particuliers), mais c’est mieux de ne pas perdre votre temps si ça ne vous apporte pas de satisfactions.

Et parlant de torchons, donc de linge… je ne fais d’une seule machine à laver le linge : je ne sépare pas les trucs des machins. Je mets tout ensemble à 30° et le plus possible d’un coup (capacité de 7 kg). Pas de gaspillage d’eau et d’électricité et la corvée d’étendre le linge réduite à la plus faible occurrence. Je n’utilise pas de sèche-linge, mais j’ai un étendoir où je fais tout loger. Les T-shirts sont suspendus sur des cintres. L’étendoir est juste à côté du dressing-placard4, ce qui fait qu’il n’y a quasi aucun déplacement pour tout ranger. Et il y en a un seul (dressing) pour toutes les personnes de la maison.

Comme je ne me sens pas forcément dispo au moment idéal pour lancer le lave-linge (2 heures avant de l’étendre), j’utilise le programmeur pour qu’il se lance au bon moment et je n’y pense plus.

Je n’ai que des orchidées dans mon appartement. Parce que c’est une des rares plantes non toxiques pour les chats. Parce qu’elles sont super faciles d’entretien. Parce qu’elles sont belles. Et, du coup, je n’achète d’une seule nature de terre (pour les orchidées). En entretien, je les arrose le dimanche : je mets chaque pot sous le robinet et je laisse un peu couler l’eau. Puis je les remets dans leurs soucoupes : des assiettes que je mets au lave-vaisselle et que je change à chaque fois pour qu’elles ne s’encrassent pas à la longue.

Retour sur la cuisine :

J’ai une plaque à induction. A 3 feux (dont un à 2 tailles). Chaque feu a son propre minuteur. Certains vous diront qu’il n’y a pas mieux qu’un vrai feu pour cuisiner. C’est bien si vous maitrisez cela. Pour les gens moins doués, la plaque à induction permet de ne pas se brûler (ou très peu). Sur la mienne, chaque feu a 12 crans, ce qui permet de varier largement l’intensité et s’éteint quand le minuteur a fini.

Le nettoyage est super facile car il faut juste passer un coup d’éponge, il n’y a pas de recoins (ou de rebord superflu) où la graisse peut s’accumuler. Comme chaque feu a son minuteur et qu’il y en a un sur le four aussi, je n’utilise quasi jamais de minuteur extérieur et je ne risque pas d’oublier à quoi correspond celui qui se met à sonner.

J’ai donc :
un four à pyrolyse avec son propre minuteur ;
une plaque à induction (décrite plus haut) ;
un four micro-ondes : réchauffer ou décongeler un plat, faire fondre le beurre (pour le chocolat, je préfère la casserole finalement)… ;
une friteuse sans huile ;
un cuiseur à riz (dont je ne me sers pas) ;
un grille-pain ;
une machine à café à dosettes ;
un frigo-congélateur ;
un lave-vaisselle où je mets absolument tout…

Je n’ai pas de bouilloire. Parce que ça demande de l’entretien alors que les casseroles passent à la machine. Sur ma plaque de cuisson, chaque feu a un booster.

Je ne sais pas encore comment je vais ordonner mes billets / propos sur ce sujet, on verra avec le temps 😉

Ce premier billet n’est qu’un début, j’imagine que, d’ailleurs, par leur nature même, les billets de cette catégorie seront édités de temps en temps en fonction de mes nouveaux essais / découvertes.


  1. En vrai, j’ai toujours trouvé ce faux dilemme stupide : c’est forcément l’oeuf puisque c’est une mutation sur l’oeuf qui fait arriver la poule. Un individu ne mute pas en cours de route, ce sont ses oeufs qui mutent… ↩︎
  2. C’est une fausse question : je sais parfaitement que les humains sont inutilement compliqués… ↩︎
  3. Beaucoup de gens témoigneraient que ma recette de cookies est probablement l’une des meilleures qui soient et je le crois. ↩︎
  4. Chais pas trop comment nommer ça. ↩︎

Où je parle d’écueils narratifs, notamment autour de #LoveIsSweet

Attention, par son propos même, ce billet contient des spoilers.

Hier, c’était la diffusion du 8e épisode (sur 16) de #LoveNextDoor et, sans aucun lien entre les deux, j’ai fini #LoveIsSweet (un cdrama de 36 épisodes de 40 minutes et pour lequel je me suis fendu d’un retour sur SensCritique).

Dans Love Next Door, nous sommes donc à la moitié du récit (pile poil) et, là, on apprend qu’Elle est malade : elle a été opérée 3 ans plus tôt d’un cancer de l’estomac et, puisqu’elle souffre à nouveau, on peut craindre le pire. En amont, pas mal de fans s’inquiétaient déjà que la personnage principale soit malade car iels avaient noté plusieurs indices, notamment qu’elle ne buvait pas d’alcool (j’ai oublié les autres et, perso, je n’aurais rien vu).

Sans préjuger de la suite (qui rattrape peut-être tout ça)…

Suite…

Lost You Forever, mon mot final sur les 2 saisons du drama ?

Temps de lecture : 7 minutes

J’ai parlé de Lost You Forever dans plusieurs billets et je lui ai mis un tag dédié. Cette oeuvre est donc initialement un roman de Tong Hua adapté en un drama découpé artificiellement en 2 saisons de 39 et 23 épisodes.

Au moment où je rédige ce billet, pour la 2e saison, seulement les 10 premiers épisodes sont sous-titrés en français et, hier, impatient, j’ai craqué et vu les 11 à 23 en anglais, donc je peux avoir perdu des nuances de sens ou des détails de l’histoire.

Pour mon avis global, j’ai relu mon premier billet d’il y a quasi un an et je maintiens mon propos : cette histoire est très chouette, addictive, bien écrite, bien jouée… mais je ne valide pas la fin du roman qui surenchérit dans l’aspect dramatique et je pense que, sur cet aspect, le drama est mieux équilibré.

Je vais donc juste ajouter quelques petits points et revenir sur les différences roman/drama.

Entre temps, j’ai appris que l’autrice s’était inspirée du Classique des montagnes et des mers et je n’en apprécie que plus le personnage du démon Xiang Liu. Le bon usage de la mythologie en fantasy ou fantastique est toujours un gros bonus.

Avant d’aller plus loin et de vous spoiler allègrement, je pose juste ici que, oui, malgré sa fin pas forcément satisfaisante (mais pas nulle non plus), ce drama est clairement dans les « à voir ».

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Marry My Husband (2024)

Temps de lecture : 4 minutes
TW violences sexistes et sexuelles

16 épisodes de 60+ minutes

Depuis quelques temps, je me fais une liste de dramas à regarder en fonction de l’enthousiasme des réseaux sociaux, mais l’exercice peut être un peu frustrant quand la série n’apparait sur aucune plateforme pendant plusieurs mois. Pour Marry My Husband, sorti en début d’année, je la guettais donc sur Netflix ou Viki avant de découvrir récemment qu’Amazon avait quelques titres à son catalogue, dont celui-ci. Je suis décidément une piètre enquêtrice…

Bref, Elle1 (Park Min-young) se meurt d’un cancer à l’hôpital sans que son mari, Lui2, ne vienne lui rendre visite, mais, heureusement, reste à ses côtés sa meilleure amie, Elle2. Quand l’hôpital lui annonce que Lui2 n’a pas payé la facture et qu’elle doit s’en acquitter ou partir, elle rentre chez elle en urgence et… elle trouve Elle2 et Lui2 au lit, ensemble, attendant impatiemment qu’elle meurt pour toucher l’assurance.

Ils s’énervent et la tuent. Elle se réveille 10 ans plus tôt, avant d’être mariée, avant d’avoir un cancer. Elle comprend très (trop ?) vite que tout ce qui est arrivé doit encore arrivé… mais pas forcément à la même personne : elle ne peut donc pas fuir et refaire sa vie ailleurs, elle doit refiler son destin à quelqu’un d’autre et donc, idéalement, faire en sorte que ce soit Elle2 qui épouse son futur mari.

Difficile de commenter une telle histoire sans spoiler donc je vais tenter de faire ça en deux parties.

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Les kdramas et l’absence de rôles genrés

Temps de lecture : 6 minutes

J’en ai parlé dans un billet de mars 2020. J’ai découvert les kdramas (séries coréennes) via Netflix puis, plus tard, les cdramas (séries chinoises) avec Viki, abonnement pris en recherchant des séries vantées sur les réseaux sociaux, mais non présentes sur la 1ère plateforme. (Et je me suis aperçu récemment qu’Amazon avait quelques séries que les deux premières n’ont pas1.)

En tant qu’amateur d’imaginaire, je suis séduit par la fantasy et le fantastique de ces deux pays. Je l’ai évoqué dans différents billets sur ce blog et je pense que je pourrais facilement en parler pendant des heures. En découvrant (en premier) le fantastique coréen, j’ai eu le sentiment de rentrer chez moi, je ne peux pas le décrire autrement. Les fantômes, les réincarnations, les voyages dans le temps… Tout m’a semblé familier et naturel et le fantastique que j’avais consommé jusqu’alors (étasunien ? anglais ? français ?) m’a semblé pauvre et triste. Mais, côté fantasy, il y a une élégance qu’on ne va pas trouver côté occidental. Si une partie de notre fantasy va s’inspirer d’un temps imaginé rude (barbare ?), la Corée et la Chine vont invoquer des époques remplies de soies et de lettré·es. (Je ne sais vraiment pas comment mieux le décrire, sinon que le guerrier chinois, mettons, sait écrire et soigne ses longs cheveux, quoi.)

En bonus, leur mythologie me fait plus rêver que la nôtre. Je ne veux pas nier l’aspect nouveauté, mais, depuis mon enfance, je n’ai jamais eu d’appétence pour la mythologie gréco-romaine. J’ai évoqué que A Korean Odyssey était une réinterprétation de la Pérégrination vers l’Ouest, mais, par exemple, l’un des personnes principaux de Lost You Forever est la réécriture du serpent venimeux Xiangliu issu du Classique des montagnes et des mers.

Ce rapport à l’imaginaire, il peut m’être un peu personnel, mais, plus largement, je pense que ces dramas séduisent un public féminin nombreux à travers le monde car… le male gaze y est absent… ou réduit ?

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Le Gardien

Le Syndrome de la Fenêtre

5.500 signes – Temps de lecture : 5 minutes


Le syndrome de la fenêtre faisait des ravages dans la fonpub… On ne comptait plus le nombre de fonx qui s’étaient enlisés dans la maladie sans espoir de retour. Par la fenêtre, X regardait travailler les ouvriers. Il était fasciné par le mouvement des deux truelles, l’une posant la colle, l’autre la lissant, l’une posant la colle, l’autre la lissant…

Il était fonx depuis nombre d’années. Il travaillait dans un bureau vaguement gris, assez primitif quoique déjà moderne pour l’époque, mais la fonpub était alors loin de ce qu’elle est devenue, avec ses services hautement fonctionnels si remarquablement équipés.
Les fonx qui y vivaient étaient quasi coupés du reste du monde. Ils étaient d’ailleurs triés sur le volet par le biais de concours où ils devaient faire preuve d’un maximum de connaissances dans l’ensemble des divers domaines où ils n’auraient pas à exercer : Ceci laissant heureusement présager de leur aptitude à conserver une vie normale.
La formule était d’autant plus nécessaire que la presque totalité des citoyens éprouvait une hostilité déraisonnable à l’égard des fonx. Hostilité, il faut bien le dire, soigneusement entretenue par les gouvernants de l’époque.
Le fonx réussissait ainsi le double tour de force d’apaiser la rumeur publique, tel un bouc émissaire, tout en accomplissant son devoir d’état pour une rémunération de principe.

Dans la sphère où il travaillait, X ne voyait pratiquement jamais les grands pontes. Il travaillait sous les ordres d’un chef de service, lui‑même placé sous les ordres d’un dir. Les dirs étaient généralement aussi incompétents que prétentieux et celui de X ne faisait pas exception, un gros homme adipeux et déplaisant.
Les chefs directs, eux, étaient pratiquement répartis en deux groupes : les moshs et les N.U.L.S. auxquels s’ajoutait une poignée d’utops, ceux‑ci faisant l’objet d’un ostracisme marqué tant de la part des dirs que de leurs propres collègues.
Restaient les fonx de base : Indifs, R.A.S. et, là encore, quelques utops cachés, leur découverte entraînant impitoyablement leur élimination.
Ainsi, X était-il un fonx… un fonx doublé d’un utop, du moins un utop en puissance…

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Timeo Danaos et dona ferentes

12.760 signes #fantastique [2008]
Temps de lecture : 11 minutes


Elle se réveilla. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c’était une position inconfortable qui l’avait arrachée aux bras de Morphée : elle s’était endormie dans le grand fauteuil du… boulot ? La nuit citadine brillait derrière les persiennes closes et, à l’autre bout de la pièce, Vincent et Damien s’agitaient sur leurs sièges, le regard rivé sur l’écran d’ordinateur. Elle se frotta les yeux et chercha l’horloge : 4h37.
— Vous auriez pu me réveiller ! se plaignit-elle à l’attention des deux garçons, mais ceux-ci la fixèrent de leurs yeux rougis où se mélangeaient fatigue et surprise :
— Ben, pourquoi tu voudrais qu’on réveille les gens qui dorment ? s’exclamèrent-ils en chœur.
Cathy eut un geste de la main, probablement pour dire « laissez tomber, z’êtes trop nuls » et se traîna jusqu’aux toilettes. Se passer de l’eau sur le visage, contempler ses cheveux d’un air navré. Elle s’était endormie sur son travail alors qu’elle aurait dû se trouver dans son lit douillet rien qu’à elle.
Elle revint dans la pièce principale :
— Vous faites quoi ? demanda-t-elle à ses collègues.
— Notre guilde est sur l’instance de Mallien le Maudit ! expliqua brièvement un Damien surexcité et Cathy soupira.
— On fait de la veille technologique, renchérit Vincent.

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