C’est un message qui me l’a annoncée

En des termes de sang et de paix
Et comme ce prisonnier voyant l’oiseau passer
J’ai bu les gouttes de cette lettre accusée
Puis le soir tombe sur ce monde privé d’étoiles
Et mes pleurs suivent l’ombre de la toile
Où les dieux peignent nos dernières souffrances
Telles ces démons revenus de l’enfance
Adieu, donc, jeunes filles envolées
Il ne m’a pas servi de vous avoir aimées
Je laisse vos brillantes armes
Déchirer le pourquoi de ces larmes
Une bille roule sur les parterres piétinés
Et l’eau se trouble devant la nudité
Je me retourne sans un adieu, un regret
Séchez vos grands yeux bleus
Vous n’aviez plus rien à m’apporter

A propos Cenlivane

Ecrivain·e, Poète·sse, Blogueur·se
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