Montée sur un fier cheval blanc

Dont la crinière berçait le vent
Elle regardait la vaste plaine
Ses sombres yeux brillant de haine
L’herbe courait portant le bruit
De la cadence de l’armée ennemie
Elle se tourna alors vers moi
Un regret traversant son esprit
Elle hésita puis me sourit
Et hurla à ses généraux : « Cette fois
Nous aurons la victoire »
Les corbeaux envahirent le ciel
De leurs puissantes ailes noires
Ils cachèrent le soleil
Les loups hurlèrent
Seule restait sa monture claire
Ce fut un vrai carnage
Gravé à jamais dans le cours des âges
« Si tu avais eu envie »
Furent ses dernières paroles
Et je compris que j’avais été fol
De ne pas précéder la mort
Contre son corps

A propos Cenlivane

Ecrivain·e, Poète·sse, Blogueur·se
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