Love is Sweet (2020)

Une comédie sympa et drôle, mais qui se prend les pieds dans le tapis sur la longueur

36 épisodes de 40+ minutes
Disponible sur iQIYI sous-titré en anglais

Elle1 (Bai Lu) est allergique à ses propres larmes si bien que son père, alors qu’ils sont enfants, donne de l’argent de poche à Lui1 (Luo Yunxi) pour qu’il veille sur elle, qu’elle ne pleure pas à l’école… mais Lui1 a sa propre interprétation de cette mission et l’harcèle pour « l’endurcir »… Dans leur monde d’enfants, Elle1 est le mouton et Lui1 le loup jusqu’à l’évènement « impardonnable ». Elle quitte le lycée où ils sont scolarisés pour ne plus jamais le revoir…

… et retombe sur lui quelques années plus tard quand elle veut intégrer l’entreprise où il est chef.
Il va vouloir l’empêcher de prendre ce travail car il estime qu’elle est trop faible, elle va réussir malgré tout…

Nous sommes dans une romance : Elle1 le considère comme son pire ennemi depuis l’enfance tandis que Lui1 est amoureux d’elle sur cette même période et, forcément, on va apprendre qu’il a multiplié les maladresses parce que c’était un môme.

Attention, la romance n’est pas forcément douce : elle est prétexte à ce qu’on rit d’eux et ils sont capables de se faire des vacheries.

En parallèle, Elle2 (sur laquelle je suis incapable de me faire une opinion car elle incarne la Ravissante Idiote, mais n’est pas sotte, en vrai) a le coup de foudre pour Lui2, l’informaticien doué, mais dans sa bulle, qui s’est mis en tête de développer une application de rencontres.
Elle3, la collègue de Lui1, est amoureuse de lui et jalouse d’Elle1 (forcément), etc.

Et puis on a Lui3 : rival dans le travail de Lui1, il s’éprend d’Elle1.
Arrêt sur ce personnage : il m’a attendrie très vite. Il est issu d’une famille toxique et suit normalement un arc rédempteur.

On est dans une comédie romantique et j’ai ri de la comédie.
C’est improbable et bébête, mais ça fonctionne avec moi.
On n’est pas dans les gros mensonges qui entrainent des catastrophes, non, juste de petites bêtises mises bout à bout.

Mais, comme souvent dans ce genre de comédies romantiques, les scénaristes veulent caser du « contenu sérieux », des affaires à résoudre et…
Disons que ça fonctionne plus ou moins jusqu’au Boss final (qui a tué de père d’Elle1 quand même, on ne rigole plus), mais, ensuite… patatra : l’attendrissant Lui3 devient à son tour le Méchant ! What ???
Alors qu’il a amené sa propre sœur sur le droit chemin, il perd pied ???

Si je pose les choses, je dirais que l’histoire est trop longue : 36 épisodes de 40 minutes, pour une comédie romantique, c’est forcément qu’on se perd en route.1

En fait, je ne sais pas trop quoi faire de cette série : j’aime le personnage de Lui1 qui se met à rire « comme un Méchant » quand il fait une mauvaise blague à celle qu’il aime, j’aime Elle1 qui n’est pas en reste, je n’ai pas marché à la relation Elle2/Lui2 sans en être dérangée, j’aime beaucoup Lui3, mais l’histoire se prend les pieds dans le tapis le concernant…

Edit au lendemain : Si vous ne craignez pas les spoilers, j’ai rédigé un billet sur la question des écueils narratifs en prenant notamment cette série en exemple.

  1. Edit au 3/11/24 : Quelques semaines plus tard, en chroniquant Only For Love, je me dis que ça fait la même longueur et que ça ne se perd pas en route… donc… bon… ↩︎

A propos Cenlivane

Ecrivain·e, Poète·sse, Blogueur·se
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