Une intrigue indolente autour de la romance de gens « ordinaires ». Très sympa si on aime le genre…
16 épisodes de 60 minutes
Disponible sur Netflix sous-titré en français
Ils avaient 19 ans, au lycée. Elle1 était la meilleure élève et Lui1 le dernier. Lui3 a fait un documentaire sur elleux, sur leur vie quotidienne, en leur demandant où ils se verraient 10 ans plus tard. Devant les caméras, ils se sont beaucoup disputés, pour la plus grande joie des spectateurices qui redécouvrent leur mini-série dix ans plus tard.
Juste après le tournage, ils sont sortis ensemble pendant 5 ans, enchainant les disputes et les ruptures, avant une rupture, définitive cette fois, à son initiative à elle. Il n’a aucune idée de pourquoi, mais cet abandon inexpliqué résonne trop fort en lui.
Ils ont 29 ans. Il est devenu un artiste reconnu, mais il cache son identité au public quand Elle1 redébarque dans sa vie pour une proposition professionnelle. En parallèle, Lui2, son meilleur ami depuis l’enfance, devenu réalisateur en suivant les pas de Lui3, est sollicité pour refaire un documentaire sur ce qu’ils sont devenus puisque le 1er buzze autant.
L’histoire est volontairement assez simple : Lui3 et Lui4 réalisent des reportages sur les gens ordinaires, pour documenter le quotidien.
Elle1 est une bosseuse, qui a vécu seule avec sa grand-mère. On comprend assez vite que la rupture, c’est parce qu’elle se sentait trop en galère, à cumuler les petits emplois, sa grand-mère étant tombé malade à cette période.
Lui1 est le point « mystérieux » central : alors qu’il a les meilleurs parents du monde (vraiment), il ne semble avoir envie de rien, sinon de longues siestes au soleil. S’il a été cruellement blessé par Elle1, on n’a aucun doute qu’il accepte rapidement le travail qu’elle lui propose et le documentaire car il n’a jamais cessé de l’aimer.
Lui2, le réalisateur, n’est jamais en paix : élevé par une mère absente, il bénéficie de l’amour des parents de Lui1 qu’il envie ; il se sent coupable d’être amoureux d’Elle1 alors que c’est juste comme ça…
Our Beloved Summer est avant tout une romance, l’histoire d’Elle1 et de Lui1. Il y a autour quelques éléments et personnages pour une touche de comédie, mais ça n’est pas le propos central.
Il n’y a pas d’antagonistes, juste la confrontation avec elleux-mêmes.
Les couleurs et l’image sont adoucies, ce qui contribue à une impression d’été qui s’étire.
D’une certaine façon, ce drama pourrait faire écho à Lovestruck in the City : un documentaire sur un personnage masculin principal très amoureux d’une fille qui l’a mystérieusement largué.
Mais, hormis ce point, les deux histoires ne se ressemblent pas du tout.
Lovestruck in the City est une comédie dynamique. Our Beloved Summer est construit au rythme de l’indolence de Lui1. On a la voix off des deux personnages principaux, en mode documentaire, qui nous expliquent le « après coup », mais Lui1 est taiseux et fuyant (c’est d’ailleurs le point central : c’est parce que Lui1 fuit quand c’est compliqué que tout arrive).
Alors… perso, j’aime bien, mais… je pense que ça peut ne pas plaire à tout le monde.
C’est vraiment l’histoire de « trois idiots » (le titre de l’épisode 15) qui doivent se libérer de leurs chaines mentales : oui, ils ont de vrais soucis, mais ils ne savent pas voir ce qui est cool à côté.
A regarder si c’est un genre qui vous plait, je pense avoir donné les indices indispensables 😉
Attention, chaque épisode se termine par un épilogue. Il est parfois avant le générique, mais parfois… après ! Je pense que j’en ai loupé quelques-uns au premier visionnage du coup donc ne faites pas « suivant » tant que vous n’avez pas passé l’épilogue, quoi…