Autrice : Michiko Aoyama
Traductrice : Alice Hureau

Ce livre est présenté sous l’étiquette Roman qui me semble inexacte.
Entre Tokyo et Sydney, nous suivons plusieurs personnages le temps d’une très courte tranche de vie. Chaque protagoniste est apparu en personnage secondaire dans le texte précédent et le tout dernier répond au premier, en guise de boucle.
Si je devais trouver le « genre », ce serait comme l’une de ces vidéos où l’on voit une première personne accomplir une bonne action et la personne qui en a bénéficié en fait une à son tour, jusqu’à ce que de nombreux quotidiens s’illuminent.
Ici, néanmoins, pas de « bonnes actions », mais juste de la bienveillance qui répond aux doutes et les apaise.
Pas d’intrigue au sens strict : chaque personnage a sa vie, ses rêves et ses moments et pas de héros.
C’est bien écrit et facile à lire, court (ce qui est clairement une qualité à mes yeux, je ne vois pas l’intérêt de tirer à la ligne) et très beau au sens d’apaisant.
J’en ai eu les larmes aux yeux (de douceur).
A noter que ça peut tout aussi bien être du fantastique ou de la blanche et que cette ambiguïté fonctionne bien à mon sens.
Bref, je ne peux que vous conseiller ce petit bijou inracontable.
Au moment où je rédige ce billet, le livre est disponible aux éditions Nami (18 €) et J’ai lu (8 €).
Ce billet a également été publié sur la #TribuneVdR.