Dynamite Kiss | 키스는 괜히 해서! (2025)

Une comédie romantique qui part bien, mais qui, au final, nous laisse avec une impression de « peut mieux faire »…
14 épisodes de 60+ minutes

C’est aujourd’hui, pour le jour de Noël, qu’était libéré le 14e et dernier épisode.
Elle (Ahn Eun-jin) est une pauvresse en galère. Malgré son courage et ses efforts, elle ne parvient pas à trouver un emploi.
Lui (Jang Ki-yong) est un riche héritier, mais sa famille n’est pas jojo.
Ils se croisent par hasard sur l’île de Jeju et c’est le coup de foudre, mais elle disparaît brutalement (pendant qu’il prend sa douche et alors qu’ils allaient…).
Elle3 (la Méchante-moins de l’histoire), pour lui nuire, lui constitue volontairement une équipe d’employées a priori bras-cassés : des mères de famille sans expérience. Pour Elle qui échoue aux entretiens d’embauche, c’est une opportunité en or d’avoir enfin un travail, pourvu qu’elle mente sur le fait qu’elle est mariée et a un enfant.
Les voilà chef et employée avec ses mensonges à Elle et Lui qui est très amoureux.

Le démarrage était vraiment pas mal du tout.
Lui n’a jamais eu de relation (il pense que l’amour n’existe pas) avant d’être envoûté par leur premier baiser, il doit protéger sa mère de son infâme père. Elle se bat contre les soucis et la mauvaise conscience (d’avoir menti pour se faire embaucher).
L’équipe des mamans est très sympa.

Au 8e épisode, on a une grosse perte de régime avec un épisode qui tourne en rond et la série ne se redresse pas vraiment ensuite.
Lui est fiancé au départ à Elle2, un arrangement financier assez conventionnel pour des familles riches. Elle2 est clairement adorable et s’éprend très vite de Lui2, le meilleur ami d’Elle qui se fait passer pour son mari (puisqu’elle a dû mentir sur sa situation maritale). Sauf que Lui2, qui est amoureux d’Elle (OK, pourquoi pas ?), agit pour nuire à la relation de nos héros (c’est pas trop l’esprit attendu pour un meilleur ami et un des Gentils) et est détestable en comparaison d’Elle2 qui lui offre son cœur en toute mignonitude.
Finalement, le vrai Méchant-plus est le frère d’Elle2 / un ex d’Elle3 qui est juste un gros jaloux frustré de la réussite des autres.

Alors y’a des choses très sympas :
l’équipe des mamans : laissées pour compte dans le domaine professionnel, on découvre qu’elles sont capables et inventives ;
j’aime bien que la riche entreprise de la famille de Lui ait été créée par sa mère, dont le père a essayé de la dépouiller, et qu’elle retrouve sa place ;
j’aime bien que les mères d’Elle et Lui sympathisent par sororité et bienveillance ;
toutes les acteurices jouent très bien, tout est soigné…

Mais l’histoire ne trouve pas son ton, en hésitant trop entre comédie et drame.
Parce que, a priori, on est dans une comédie : Elle ment et en stresse, Lui n’hésite pas à être passionné et ridicule…
Il y a des scènes très drôles et les premiers épisodes sont vraiment réussis, mais ça ne tient pas sur la durée.
Lui2, décrit comme attentionné et tendre, est antipathique. Elle3 est clairement à plaindre, entre le méchant père qui ne reconnaît pas sa valeur et son horrible ex qui la manipule…

Et le dernier épisode est une catastrophe.
Pas sur le plan de la réalisation, hein, mais le scénario… Lui est renversé et dans le coma et, quand il se réveille, il a tout oublié !
L’amnésie… non, mais vraiment ?

J’en ressors avec une impression un peu similaire à ce que j’ai ressenti avec My Dearest Nemesis : de bonnes idées, ça n’est pas détestable, mais ça n’est pas réussi malgré un démarrage prometteur.
(En vérité, je lis ici et là des retours plus sévères que le mien et ils ont raison, mais je suis probablement indulgent, Noël oblige : les trous du scénario auraient sans doute passé si on avait été dans la pure comédie loufoque, mais, comme ça se veut sérieux / triste par moment, les trous ne passent plus…)

Sur cette conclusion peu enthousiaste, je vous laisse avec un peu de musique :

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A propos Songe au bord du fleuve

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