Mon nano-bilan 2025

En tant que blogueur et/ou personne qui veut sembler présente sur les réseaux, entre Noël et le Jour de l’An, ça semble le moment idéal pour dresser un bilan de l’année civile, en disant « au revoir » à ce qui nous a soucié et en mettant en avant nos succès, et peut-être quelques titres ou projets à promouvoir…
Pour faire ce bilan, le premier outil est… la mémoire. Et je n’en ai pas.
Donc je vais essayer de retrouver les quelques faits que je peux retracer facilement.

2025 a surtout été la première année sans une édition du festival Nice Fictions, après 10 années où c’était un fil rouge important dans ma veille et mes cogitations, dans mes échanges avec les autres…
Il a fallu que je redéfinisse ce à quoi je laissais mon cerveau penser (oui, il a sa vie propre, comme mes cheveux ou, en fait, l’ensemble des différentes parties de mon corps).
Ça m’a ramené à l’activité de nano-éditeurice qui, même si elle a toujours été là, semblait passer toujours un peu après le festival.

Ma sœur a finalisé 3 jeux de rôle qui attendaient depuis un moment, voire un gros moment.
Terres Suspendues lite est une version alternative de Terres Suspendues, mais Six et le Quai de l’Horloge sont deux nouveaux jeux.
— Qu’est-ce que ça vient faire dans ton bilan annuel ???
— Ben, je suis son éditeurice et sa correcteurice…


J’ai fini une nouvelle : Réussir sa romance de bureau en milieu hostile. Ce n’est pas un record de productivité, certes, mais ma bibliographie me dit que les précédentes remontaient à 2020…

Je dirais aussi que, en tant qu’auteurice, j’ai beaucoup blogué : 90.200 mots contre 29.400 en 2024…
— Tu penses que tu vas continuer à ce rythme ?
— Me connaissant, c’est peu probable… mais je suis content de m’être imposé un peu cet exercice d’écrire plutôt que de jeter en vitesse des publis sur les RS.
Bon, après, par exemple, hier, j’ai vu Wicked 21 au ciné, j’aurais bien du mal à en dire2, j’aurais pu le faire hier soir, mais le créneau a déjà filé et je sais que je ne le ferai plus…
D’ailleurs, je n’y suis allé que parce que j’avais des places à utiliser et ça me fait dire que, hormis pour les Mycéliades (parce que je fais partie de la team sur Nice), je n’ai rien vu au ciné en 2025…

En bref, je n’ai pas dirigé de festival, mais ça ne m’a pas manqué. Même si j’ai beaucoup aimé l’expérience de 10 ans / éditions, j’avais fait le tour de l’exercice (pour moi) et, même si je pense organiser d’autres choses quand l’occasion s’en présentera, sur ce format, je ne me faisais plus surprendre.
J’ai écrit et, même si ça n’était pas de la fiction, ça m’a obligé à me demander ce que j’avais à dire, si je voulais le dire et comment.
J’ai vu peu de films, j’ai acheté pas mal de livres (comme si nous n’en avions pas déjà trop), j’ai enfin monté des vidéos (très simples, mais je n’ai plus peur d’essayer), je suis passé sous Linux, je me suis inventé un nouveau nom (Songe au bord du fleuve) que je trouve très cool pour le moment (avant que je ne m’en lasse)…

  1. J’avoue, je n’ai pas vu le premier… ↩︎
  2. C’est quoi ce prince charmant, cet homme de paille (oui, je me trouve très drôle) entre les deux jeunes femmes qui ont l’air de beaucoup s’aimer ? ↩︎

A propos Songe au bord du fleuve

Ecrivain·e, Poète·sse, Blogueur·se
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