Une comédie romantique avec laquelle j’ai passé un excellent moment
32 épisodes de 30-40 minutes
Disponible sur Viki sous-titré en français
Lui (Ji Xiao Bing), surnommé le Vieux Renard, était l’un de ses professeurs lorsqu’Elle (Jin Mei Chen) était à la fac. Insensible, sévère, il a laissé un souvenir horrible chez tous ses élèves, mais Elle, la jeune renarde, n’entendait pas se laisser faire et a multiplié les tentatives foireuses pour obtenir bonnes notes et délais divers.
Quelques années plus tard, ils se croisent autour d’une table de négociation, pour obtenir le même contrat : Lui a cessé d’enseigner pour fonder sa propre boite et Elle, sous le titre fake d’assistante de Lui2, son ami d’enfance peu doué, dirige l’entreprise qu’il a créée.
Pour essayer de le faire échouer, Elle suit Lui et est témoin de l’accident, a priori prémédité, dont il est victime. A son réveil, il est amnésique, mais elle lui affirme qu’elle est sa fiancée et, au fil des péripéties où on attente à sa vie, se convainc qu’elle agit au mieux pour le sauver.
Si le mensonge perdure, c’est que les Méchants, associés dans l’entreprise de Lui, à l’origine de la tentative d’assassinat, sont persuadés de sa mort et ne le recherchent pas.
Le temps avance, Elle et Lui tombent amoureux, forcément, et Elle craint de plus en plus le moment où il retrouvera la mémoire.
On a tout un tas de personnages improbables, mais sympathiques :
Lui2 est un piètre patron, mais rêve de devenir influenceur ;
sa sœur le martyrise et le protège et est fiancée au 2nd frère d’Elle ;
la meilleure amie d’Elle est une avocate redoutable, également éprise du 2nd frère ;
Lui est aidé de son improbable cousin (génie informatique qui refuse de sortir de chez lui) et d’un assistant idiot, mais dévoué ;
la Méchante poursuit le Héros…
The Trick of Life and Love assume pleinement son statut de comédie. Et détourne notamment le trope du PDG autoritaire de façon assumée.
Faire rire est largement plus difficile que de proposer une bonne romance et, du coup, le fait que ça m’ait plu ne présage de rien, mais, perso, je me suis bien amusé.
La romance, qui sert de fil à la comédie, fonctionne : nos deux héros sont adorables en renards rusés qui s’affrontent gentiment.
Le point faible, c’est clairement la partie polar / intrigues et… en vrai, c’est tant mieux parce qu’on est dans une comédie. Hormis la tentative d’assassinat au tout début, il n’y a rien de vraiment sombre, les Méchants sont plutôt mauvais et, au final, quand Elle aura des ennuis, elle s’en sortira seule… ce qu’on attend d’une Héroïne : elle n’a pas besoin d’un homme pour la sauver 😉
Une très bonne surprise donc !
Je suis tombé dessus vraiment par hasard, attiré par le « farce » dans le titre, et Ji Xiao Bing a un côté prof sexy tout à fait convaincant.
