The King 2 Hearts (2012)

20 épisodes de 60+ minutes

Vu une première fois, j’avais bien l’intention d’un revisionnage à l’occasion. Netflix arrêtant sa diffusion le 22 février, l’obligation a créé le moment.

Dans un monde légèrement parallèle au nôtre, où la Corée du Sud est une royauté, Lui2, roi qui rêve de la paix entre Nord et Sud, oblige son frère, Lui1, a participé à un championnat d’officiers en faisant équipe avec des soldats du Nord.
Entre Lui1 (interprété par Lee Seung-gi) et Elle (Ha Ji-won), membre des Forces Spéciales du Nord, la relation est rapidement explosive et romantique, forcément.
Aussi, l’histoire démarre plutôt comme une comédie romantique entre deux personnages que tout oppose : Lui1 est un playboy qui ne veut surtout jamais être roi, Elle est une soldate à la fois rigoureuse professionnellement, mais midinette dès qu’il s’agit de sa vie privée.
Là, impossible de ne pas SPOILER…
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Rapidement, Lui2 est assassiné par le Big Evil Méchant et Lui1 se retrouve roi.
La comédie romantique laisse la place à l’action et nos deux héros vont affronter des situations de plus en plus extrêmes.
Et c’est vraiment là tout le charme de ce drama : l’action monte en intensité, les choix deviennent de plus en plus serrés, genre niveaux de jeu qui se corsent.
Pas de repos, un Méchant sorti tout droit de James Bond et une Corée dans le rôle de David contre Goliath (les USA, la Chine).

Mention spéciale à Jo Jeong-seok en officier timide et amoureux. So cute.

Juste très chouette.

Descendants of the Sun (2016)

16 épisodes de 60 minutes

Lui1 et Lui2 sont militaires, dans les Forces spéciales, et sauvent le monde, les otages…
Lui2 est très épris d’Elle2, également militaire, médecine, mais, hélas, fille du Général qui ne veut pas de Lui2 comme gendre = un amour impossible.
Quand Lui1 croise par hasard Elle1, médecine aux urgences d’un hôpital, il a aussitôt le coup de foudre… et, comme il est charmant et drôle, peu de mal à la conquérir… mais, pour la garder, c’est une autre histoire : qui voudrait sortir avec un gars qui disparait en permanence, ne peut rien dire et pourrait ne jamais revenir ?
Pas d’intrigue principale, les héro·ïnes vont affronter plusieurs situations/catastrophes avec leurs équipes : équipe des Forces spéciales + équipe de médecin·es de l’hôpital.
Si les personnages sont archétypaux (brave soldat courageux, médecine dévouée…), iels n’en sont pas moins réussi·es et attachant·es : tout est soigné et ça se regarde en riant (de temps en temps) et en pleurant (beaucoup).
Du bon travail, simple et efficace.

Man to Man (2017)

16 épisodes de 60+ minutes

Série vue deux fois.
Je commence par LE bémol : le jeu de Kim Min-jung (Elle1). Je ne me rappelle pas de sa prestation dans « My Fellow Citizens », je ne crois pas avoir eu l’occasion de la voir jouer d’autres rôles et ça ne marche juste pas, limite je trouve qu’elle gâche certaines scènes…

Lui1 est un espion, un vrai. Un gars pour qui l’amour est une tactique pour réussir une mission.
Elle1 et Lui2 se sont rencontré·es quand iels étaient tou·tes les deux dans une mauvaise passe et, par leur rencontre et leur entraide, iels sont désormais frère et sœur : Elle1 est la manager de Lui2 qui est devenu un acteur très connu.
Tout commence parce qu’Elle2, l’ancienne amour de Lui2 qui a épousé Lui3, le Méchant à la tête d’un conglomérat puissant, fait nommer Lui1 comme garde du corps de Lui2 pour une mission.
Lui1 séduit Elle1 parce que c’est son job et, forcément, il en tombe amoureux.

L’intrigue se tient et les personnages secondaires sont attachants, même les méchants.
Il y a de l’action, mais ça n’est jamais trop violent. Disons que c’est de l’espionnage feel good : tu as des rebondissements, mais rien de traumatisant, et l’idée qu’on peut retrouver une famille à chaque instant de notre vie en se faisant de nouveaux·lles ami·es. Elle1 n’a pas besoin de se marier ou de fonder une famille, le fait d’être amoureuse lui suffit.
Et puis le personnage de Lui1 est juste trop mignon, en mode « je suis un espion donc je ne peux absolument rien dire, mais j’ai des yeux de chat potté » 😉

Romance Is a Bonus Book (2019)

16 épisodes de 60+ minutes

Dans la mesure du possible, j’essaie de parler d’une série quand je viens de la (re)voir, histoire d’être assez fidèle à l’histoire et à mon ressenti.
Sauf que j’ai déjà regardé Romance is… au moins deux fois, dont une assez récemment… donc pas de visionnage en vue…
Bref, ce post reste là en attendant une édition future, si elle arrive un jour 😉

J’aime cette série.
Parce que le héros est charmant (Lee Jong-suk), écrivain et travaille dans l’édition.
Parce que l’héroïne galère bien, mais va s’en sortir.
Parce que tout baigne dans l’amour des livres, de la littérature, de la poésie.
Parce que ce sont au départ deux meilleur·es ami·es et que, comme dans Emma de Jane Austen, j’aime cette amitié dévouée qui, petit à petit, se laisse aller à la séduction.

A Korean Odyssey (2017)

20 épisodes de 70/80 minutes

J’ai mis à profit ces vacances pour revisionner cette série : 2e série coréenne que je voyais, j’avais eu un immense coup de cœur pour cette adaptation moderne du roman chinois de La Pérégrination vers l’ouest. Lui (incarné par le délicieux Lee Seung-gi) est le Dieu Singe (Son Ogong en coréen / Son Goku en japonais). Né dans un volcan, égoïste, fanfaron, cruel, il a été puni et enfermé par le Royaume des Esprits. Elle, une humaine élue, incarnation du moine qui doit sauver le monde, est avant tout une petite fille que tous les autres enfants fuient car elle voit les fantômes et tout son village la croit maudite. Par erreur (en lui demandant de lui rapporter un objet), Lui2 (le Taureau, roi des monstres) fait que l’humaine libère le Singe.

25 ans plus tard, Elle est devenue agente immobilière, spécialisée dans les bâtiments hantés. Et elle n’a toujours aucun ami, ni petit ami. Elle recroise le Singe qui veut la manger car son sang donne d’énormes pouvoirs et, pour éviter cela, le royaume des esprits lui procure un bracelet magique : Lui est désormais amoureux d’Elle et est obligé de la protéger.
Ca, c’est le point de départ.

L’histoire est très riche de rebondissements et de personnages : le Taureau est accompagné de son fidèle Chien qui prend l’apparence de sa secrétaire, le Cochon est un chanteur célèbre (interprété par Lee Hongki, chanteur du groupe FT Island dans la « vraie vie », groupe dont Elle est fan, forcément 😉 — et dont le Singe dira qu’ils « sont moins beaux qu’il croyait » 😛 ) qui récupère l’énergie créée par l’amour de ses admiratrices, une fille assassinée devient une Zombie attendrissante en étant réveillée par le sang d’Elle, le Général Hiver « prête » son corps à sa sœur, la Fée Eté, pour qu’elle ne meure pas (et, du coup, l’acteur joue les deux rôles)…

Ca fonctionne vraiment bien tout en explorant de nombreuses et belles relations : l’amour romantique forcé par un bracelet magique (le personnage du Singe est vraiment réussi : c’est un dieu égoïste, mais malin qui ne se laisse jamais berner), l’amour fraternel (entre l’Eté et l’Hiver, entre le Cochon et la Zombie), entre un maître et son Chien, entre les vieux camarades, etc.

En points négatifs, les effets spéciaux ne sont pas géniaux et le personnage du Taureau est un peu surjoué à mon goût.
J’ai lu ici ou là que des gens n’aimaient pas l’interprétation d’Elle car elle est très passive : perso, je trouve que ça fait sens. C’est une humaine solitaire, rejetée par les siens, qui devient la proie d’un dieu cruel. Elle n’a jamais eu de vraie relation et elle se retrouve suivie par un Singe qui lui répète « je t’aime » tout en menaçant de la manger. Disons que, en personnage principal, Elle est sans doute un peu fade par rapport à la galerie d’êtres surnaturels réussis dans leur grande majorité, mais ça ne m’a pas tant gênée.

Si vous aimez le fantastique, je ne peux donc que vous conseillez cette histoire tout à fait bien ficelée.
(Et, depuis, Mère Dragon m’a offert Son Ogong 2 qui trône sur mon bureau !)

Ce billet est également paru dans la Tribune des Vagabonds du Rêve.

Start-Up (2020)

16 épisodes de 70/80 minutes

Réalisateur : Oh Choong-hwan (Hotel Del Luna, While You Were Sleeping, My Love From the Star)
Scénario : Park Hye-ryun (Pinocchio, While You Were Sleeping)
Elle : Bae Suzy (While You Were Sleeping)
Lui : Nam Joo-hyuk (The Bride of Habaek, Weightlifting Fairy Kim Bok-joo)

Ce drama était un peu LA romance attendue sur Netflix pour ce mois de décembre.
Quand le Père d’Elle et Elle2 décide de lancer sa propre affaire, la Mère, inquiète de l’avenir, préfère divorcer pour épouser un mari riche. Pour les deux sœurs, c’est le divorce aussi : Elle reste avec leur Père tandis qu’Elle2, l’aînée, suit la Mère et est adoptée par le Beau-Père.
En parallèle, la Grand-Mère paternelle vient en aide à Lui2, un jeune orphelin, génie de la finance.
Pour égayer l’adolescence difficile d’Elle, la Grand-Mère et Lui2 lui inventent un premier amour via des lettres et, comme l’auteur des lettres doit avoir un nom, les deux complices utilisent celui de Lui, trouvé dans un journal parce qu’il a gagné très jeune les Olympiades de mathématiques.
Lui, c’est le génie des maths/informatique, qui fait fuir les filles.
Les fils de l’intrigue sont posés.
Adultes, les deux sœurs sont en compétition : quel était le bon choix de vie entre suivre leur Mère ou leur Père ?
Leur Père meurt dans un accident peu après le divorce, le Beau-Père est le vrai sale con.
Pour affronter le regard de sa sœur, Elle veut se faire passer pour une jeune entrepreneuse qui a réussi et se met en tête de retrouver Lui, qui ignore qu’il est son premier amour.
Quant à Lui2, reconnaissant envers la Grand-Mère, il est prêt à tout pour faire croire à Elle que Lui est bien l’homme qu’elle recherche.

Tout ce petit monde va se retrouver dans l’univers des start-ups.
Les méchants seront punis, les gentils se réconcilieront.
Il n’y a pas grand-chose à dire, en réalité : une bonne équipe, de bons moyens, une romance pleine de bons sentiments qui tient la route, avec un zeste d’humour.

Mais… pour une fois, j’ai un petit pincement au cœur sur le triangle amoureux.
Un triangle, en général, c’est deux hommes assez merveilleux pour une femme, mais l’un des deux est beaucoup plus merveilleux que l’autre. Ou plus amoureux. Ou…
Sauf que… cette fois, je me suis sentie triste pour le rival. Je sais que c’est son rôle, que ça marche comme ça, mais… disons que Lui2 est un peu trop réussi, attendrissant…
Disons qu’une part de moi a pensé qu’Elle devrait choisir les deux parce qu’on ne devrait pas choisir entre ces deux-là 😉

Her Private Life (2019)

16 épisodes de 60/70 minutes

Coup de coeur dans la catégorie Romance.
J’avais bien aimé ce drama lors du premier visionnage (et j’en avais déjà parlé brièvement dans un précédent billet), pour plein de petites choses et notamment parce que son héros est l’anti-prédateur, l’homme comme on les aime.
En cette période où l’on a besoin de réconfort, plutôt que de continuer le catalogue des comédies de Noël, je me suis faite un deuxième visionnage et j’ai encore mieux compris pourquoi j’avais aimé cette série.

Le sujet ? L’amour.
Et, dans une moindre mesure, l’art.
L’amour romantique, mais également entre membres d’une famille, entre amis, vieux amis, amis en devenir, entre idole et fan, pour l’humanité toute entière, pour les enfants, pour les parents…
L’amour et la tolérance pour tout ce qui est « différent » car nous sommes tou·tes différent·es les un·es des autres 😉

Elle (Park Min-young), curatrice dans une galerie, et sa meilleure amie sont fans absolues d’une idole.
Comme Elle s’en cache, quelques malentendus laissent croire à Lui (Kim Jae-wook), son nouveau directeur, qu’elle est lesbienne, en couple avec son amie. Il décide de protéger ce qu’il croit être son secret, avec gentillesse, avant de découvrir la vérité et de l’aimer pour son caractère passionné.
Leur histoire se déroule au fil de la construction d’une expo et de la recherche de mystérieuses peintures.

Il n’y a aucun méchant. Il n’y a que de la maladresse qui sera pardonnée. Il n’y a pas de menaces, pas de séparations pour de mauvaises raisons, que des retrouvailles et des acceptations.
L’humour/la comédie est plus présente sur le début et baisse un peu de régime en cours de route, mais l’ensemble est 100 % feel good.
Le message ? Soyons gentil·les les un·es envers les autres, le/la bizarre de quelqu’un·e sera le/la mignon·ne d’un·e autre et c’est tant mieux.

Bref, c’est baigné de tendresse sans être bébête.
Probablement une de mes romances préférées.

Kiss Goblin (2020)

 12 épisodes d’une 10aine de minutes (2 heures séquencées)

Alors j’ai cliqué dessus à cause du mot « goblin », clairement. C’était assez court pour ne pas prendre de risques tout en me promettant du fantastique 😉
Kiss Goblin est un conte : une créature fantastique (un « monstre ») souhaite devenir humain et, pour cela, il doit embrasser dix humaines différentes et récupérer auprès de chacune d’elle un sentiment différent (bref, finir la quête avec tous les items).
Bien sûr, il tombe amoureux et, bien sûr, leur amour est impossible…
C’est mignon et je trouve l’usage de la mini-série au service du conte assez pertinent en fait.

Touch your heart (2019)

16 épisodes de 60+ minutes

Nous sommes en décembre, c’est donc la saison des comédies romantiques… Bon, OK, ce n’est pas une romance de Noël, mais, bon, c’est une romance.
Yoo In-na et Lee Dong-wook incarnaient le couple du faucheur / de la sœur réincarnée dans Guardian: The Lonely and Great God trois ans plus tôt. Toujours aussi glamour, Elle est ici une actrice louée pour sa beauté, mais qui joue très mal et qui est tombée en disgrâce après qu’un vilain méchant l’ait harcelée et fait accuser à tort. Lui est un avocat, forcément génial sur le plan du droit, mais totalement novice en matière de relations amoureuses.
Aussi sincères et innocents l’un que l’autre, ils vont donc naturellement tomber amoureux.
Autour d’eux, d’autres couples vont se faire ou non et une bonne partie de l’élément comique est portée par les deux chefs (le directeur du cabinet d’avocats où Lui travaille – Oh Jung-se – et le directeur de l’agence à laquelle Elle appartient – Lee Jun-hyeok), cousins qui s’entraident et se chamaillent.
Côté intrigues / polar, c’est le très gros point faible : ou tu n’en mets pas (ce qui est tout à fait possible) ou il faut que ça remue un peu. Là, on ne sait pas bien pourquoi des éléments policiers sont venus se perdre dans la narration et le vilain méchant ne fait qu’une courte apparition aussitôt oubliée.
Donc c’est un gentil drama si vous avez envie de feel good, de gens super gentils, de plein de douceurs.
Si vous cherchez quelque chose qui vous remue, passez votre chemin.

Healer (2014)

20 épisodes de 60 minutes

Le 16, je vous parlais de Suspicious Partner où le héros est incarné par Ji Chang-wook et en concluant que c’était mignon, mais sans non plus être follement original.
Du coup, vous allez avoir l’impression que je me répète : même acteur principal, même format (la romance est servie par une intrigue policière ou inversement), même plaisir. C’est du feel good, ça fait du bien, surtout en ce triste novembre confiné, ça n’est pas une œuvre majeure, mais c’est bon comme le chocolat chaud du goûter 😉
Et, clairement, cela repose pas mal sur la mignonitude du couple principal, l’héroïne étant jouée par la charmante Park Min-young (que j’ai beaucoup aimée dans Qu’est-ce qui cloche chez la secrétaire Kim ?, mais aussi dans Her Private Life).
Lui est un mercenaire qui exécute toutes sortes de missions sauf le meurtre. Il est embauché pour recueillir l’ADN puis des informations sur Elle, qui est journaliste, parce que sa maman l’a perdue quand elle était petite et…
20 ans plus tôt, des journalistes, qui animaient une radio clandestine, ont découvert de sombres complots et ont été assassinés. Nos jeunes réouvrent l’enquête à leurs risques et périls.
Pourquoi ce n’est pas tout à fait sérieux ? Parce que Lui est trop badass. Sa partenaire, hacker, fait des miracles, il se bat comme un dieu. Mais, au fond, si tu ne sors pas du lot, tu n’es pas un héros.
Donc si vous avez envie de rêver que les bons l’emportent forcément à la fin, que la vie est douce avec un.e amoureux.se, que le destin remet les gens en contact… laissez-vous tenter 😉
(Et, en illustration, je vous mets l’image que j’avais prise pour faire un fond d’écran… parce que, bon, Ji Chang-wook quoi… 😛 )