Pas de profit, pas d’amour (2024)

12 épisodes de 60+ minutes
Scénariste : Kim Hye-young

Si vous êtes en mode /flemme et n’avez pas envie de lire un billet, je n’aurais qu’une seule chose à vous dire : foncez ! Cette série est un GROS coup de coeur !

Elle1 (Shin Min-a) est la fille unique de parents « angéliques » : ils ont servi de famille d’accueil à plusieurs enfants qui sont passés et repartis. Pour Elle1, ce n’était pas une bénédiction, mais une perte : elle ne recevait pas toute l’attention qui lui était due en tant que fille unique et elle n’y gagnait pas de fratrie.

Car Elle1 accorde beaucoup d’importance à la notion de pertes et profits. Dès l’adolescence, elle s’oppose au professeur d’éducation physique car « les filles jouent au ballon prisonnier dans une petite partie du terrain de sport tandis que les garçons s’étalent au foot ; et pourquoi ne peut-elle pas jouer au foot, d’ailleurs ? »

Adulte, elle attend par exemple de ses relations sexuelles de ressentir du plaisir. Ca parait si simple et si bête formulé ainsi ? Qui sexerait pour ne pas trouver de plaisir ?

Si Elle1 apparait calculatrice et « différente », notamment aux yeux de Lui1 (Kim Young-dae), l’employé de la supérette, quand elle traine devant lui un amant « incompétent » pour acheter des préservatifs et menacer de le renvoyer s’il n’a rien à offrir, elle a en réalité un sens aigu de la Justice… des notions de gain et de perte.

Suite…

Her Private Life (2019)

16 épisodes de 60/70 minutes
Scénariste : Kim Hye-young

Coup de coeur dans la catégorie Romance.
J’avais bien aimé ce drama lors du premier visionnage (et j’en avais déjà parlé brièvement dans un précédent billet), pour plein de petites choses et notamment parce que son héros est l’anti-prédateur, l’homme comme on les aime.
En cette période où l’on a besoin de réconfort, plutôt que de continuer le catalogue des comédies de Noël, je me suis faite un deuxième visionnage et j’ai encore mieux compris pourquoi j’avais aimé cette série.

Le sujet ? L’amour.
Et, dans une moindre mesure, l’art.
L’amour romantique, mais également entre membres d’une famille, entre amis, vieux amis, amis en devenir, entre idole et fan, pour l’humanité toute entière, pour les enfants, pour les parents…
L’amour et la tolérance pour tout ce qui est « différent » car nous sommes tou·tes différent·es les un·es des autres 😉

Elle (Park Min-young), curatrice dans une galerie, et sa meilleure amie sont fans absolues d’une idole.
Comme Elle s’en cache, quelques malentendus laissent croire à Lui (Kim Jae-wook), son nouveau directeur, qu’elle est lesbienne, en couple avec son amie. Il décide de protéger ce qu’il croit être son secret, avec gentillesse, avant de découvrir la vérité et de l’aimer pour son caractère passionné.
Leur histoire se déroule au fil de la construction d’une expo et de la recherche de mystérieuses peintures.

Il n’y a aucun méchant. Il n’y a que de la maladresse qui sera pardonnée. Il n’y a pas de menaces, pas de séparations pour de mauvaises raisons, que des retrouvailles et des acceptations.
L’humour/la comédie est plus présente sur le début et baisse un peu de régime en cours de route, mais l’ensemble est 100 % feel good.
Le message ? Soyons gentil·les les un·es envers les autres, le/la bizarre de quelqu’un·e sera le/la mignon·ne d’un·e autre et c’est tant mieux.

Bref, c’est baigné de tendresse sans être bébête.
Probablement une de mes romances préférées.