My Holo Love (2020)

Une fois n’est pas coutume, je peux m’imaginer que je suis l’actualité puisque My Holo Love est sortie vendredi dernier sur Netflix, Netflix qui la présente comme une « mini-série ».
Alors je ne veux pas être trop psychorigide (si, si, je le suis et j’assume !), mais en quoi 12 épisodes au lieu des 16 en moyenne peut justifier le qualificatif de « mini » ?

Lui est un informaticien de génie, hacker, qui souffre d’un handicap qui l’empêche de se lier aux autres (enfant, il ne parlait pas — il est persuadé que sa mère s’est suicidée car il était un fardeau). Son meilleur ami est donc Holo, une IA-hologramme qu’il développe et qu’il va bientôt commercialiser.
Elle souffre de prosopagnosie. Pour ne pas être moquée, elle cache sa maladie, mais, du coup, elle passe pour une égoïste pimbêche.
« Par hasard », elle se retrouve bêta-testeuse d’Holo, implantée dans des lunettes, et cela lui change littéralement la vie (puisque l’IA lui indique qui est qui). Puis elle finit par s’en éprendre car Holo est attentionnée et se comporte comme un véritable ami.
Le Grand Méchant, forcément, veut voler cette technologie.

Et on obtient une sympathique série de SF parce que le tout est agréablement équilibré :
la SF, le rapport à la technologie : comment elle peut nous épauler, mais également comment elle peut nous accaparer (Holo, lancée sur le marché, se révèle très addictive pour les utilisateurs) ;
l’amitié et l’amour, IA et humains : Elle est-elle amoureuse d’Holo ou de son créateur qui l’a conçue à son image ? Les sentiments de l’IA sont-ils réels ?
le mystère : pourquoi la mère de Lui est-elle morte ? qui veut voler l’IA ?

Bref, rien à dire de plus sinon : faites vous plaisir, regardez 😉

Ce billet est également paru dans la Tribune des Vagabonds du Rêve.