Fated Hearts | 一笑随歌 (2025)

Un récit bourré de rebondissements, mais qui accumule les méchant·es et que j’ai trouvé trop exagéré à mon goût
38 épisodes de 40+ minutes

Feng Suige (Chen Zheyuan) est le Grand Prince de Susha et également son grand général, Dieu de la Mort. Alors qu’il mène une bataille décisive contre Jinxiu, le pays ennemi de Susha, il est abattu d’une flèche par Fu Yixiao (Li Qin), générale ennemie et meilleure archère au monde.
Ces deux-là se recroisent assez vite dans une grotte magique qui soigne tout (disons ?) : Feng Suige fait face à sa terrible blessure, mais Fu Yixiao est amnésique. Juste après sa victoire, elle a été victime d’un accident ou d’une tentative d’assassinat.
Ce début évoque le début d’Are you the one : Lui fait croire à Elle qu’ils se connaissent et sont amis… mais la similitude s’arrête là.

Feng Suige convainc Fu Yixiao que, si on a tenté de l’assassiner, il y a des histoires louches entre leurs deux pays et qu’ils peuvent s’entraider à les résoudre… et à se venger.
D’ailleurs, la vengeance est la grande héroïne de ce récit : tout le monde veut se venger de tout le monde et, au final, ça finit en bain de sang…

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Les gens ne suivent pas les blogs

Je viens d’inventer cette affirmation, mais elle peut être vraie.

Je crois que j’ai toujours aimé bloguer car c’est un exercice qui me correspond bien, mais je n’ai aucune idée de quand j’ai commencé. Je sais juste que j’en ai eu plusieurs (blogs), que j’ai conservé certains billets que j’ai recopiés ici, mais que j’en ai perdu (des billets) beaucoup plus… et je sais que ce n’est qu’en 2021 que j’ai commencé à ne plus tout supprimer parce que j’y ai consacré un post

Nos articles sont rangés par catégories, avec des étiquettes / tags qui vont bien.
On peut les éditer autant que de besoin, les illustrer, y ajouter des liens, des notes de bas de page…
Bref, c’est un exercice très satisfaisant.
Perso, je n’hésite pas à rechercher un ancien billet en tapant quelques mots clés, pour le relire et me rappeler mon propos, m’y référer au besoin (comme ci-dessus, quand je parle de billets perdus).

Sauf que personne ne suit les blogs.
J’affirme ça avec aplomb sans avoir aucune étude sur le sujet, ce qui est carrément gonflé.

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Qu’est-ce que je raconte ?

Je sais qu’il y a des romancièr·es qui ont une « écriture libre » : iels ne savent pas forcément où iels vont d’entrée de jeu et iels se laissent porter. Iels suivent leurs personnages, iels s’arrêtent pour contempler un décor.
Si ça se fait pour un roman, assez long par définition, ça doit être encore plus envisageable quand on écrit une nouvelle.

Pourtant, perso, si j’avais un conseil, ce serait de ne pas le faire.
Je ne dis pas qu’on doit forcément avoir un plan structuré et tout, hyper précis… mais, quand tu écris, j’aimerais que tu te poses une question : qu’est-ce que tu me racontes ? Où vas-tu ?
Je suis bien sûr que je ne suis pas le seul à tomber sur des fins décevantes.
Alors on pourrait se dire que c’est « obligé » : statistiquement, il y aura forcément des fins qui nous déçoivent.

Je n’ai pas vu la fin de la série Lost.
J’ai entendu dire que, finalement, les personnages étaient morts / au Paradis.
Du coup, je suis content de ne pas avoir perdu mon temps à tout regarder et, quelque part, je ne suis pas super surpris car je pense que ça se sentait dès le début : ça n’allait nulle part.

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« Comme » est ton pire ennemi

Je n’ai pas parlé ici des évènements autour du Festival International de la BD d’Angoulême, dont l’édition 2026 ne devrait a priori pas se tenir suite à un boycott réussi. Je n’en ai pas parlé parce que, comme je l’écrivais déjà fin octobre, je n’ai a priori pas vocation à parler de BD en général ici… mais, si vous vous posez la question, oui, je soutiens le girlcott lancé par les artistes et j’ai plutôt partagé les infos que je voyais passer sur les RS.
Donc le sujet m’intéresse et je tombe sur une publi Facebook du Monde.
Y’a plein de choses qui ne vont pas dans cette publi, qui suinte les red flags, mais je n’ai pas vocation à commenter la presse et je veux juste m’attarder sur cette vignette :

"Le Festival International de la bande dessinée d'Angoulême est au bord du précipice, au point qu'au moment où on écrit ces lignes l'édition 2026, prévue fin janvier, est peut-être déjà morte. Et si elle survit, ce sera en version réduite, comme un blessé portant sur le corps des tigmates de rudes combats."

Quand je relis / corrige une nouvelle (ou n’importe quel texte, même un texte de présentation dans le cadre de mon boulot alimentaire), l’un des conseils que je donne le plus souvent, c’est de faire la chasse aux « comme ».
J’en suis arrivé à les surligner systématiquement, par réflexe.

Je trouve que cet exemple illustre particulièrement bien pourquoi c’est mauvais.
Normalement, quand tu racontes quelque chose, ton propos doit se suffire. Comme un grand1.
A la rigueur, exceptionnellement, tu peux t’aider d’une image ou d’une métaphore. EXCEPTIONNELLEMENT.

Le propos doit se suffire. Comme ici.
Quand tu lis cet exemple, tu ne peux plus jamais avoir envie de faire ce genre de phrases.
— Qu’est-ce qui cloche dans cette phrase ?
— « un blessé portant sur le corps blabla » ? Vraiment ?
(Non, je n’ai pas envie de commenter aussi l’usage de « morte » au lieu de « annulée »…)

  1. J’ai honte… ↩︎
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Wikipédia… et nous ? et nous ?

Je me disais que j’avais sans doute déjà abordé le sujet ici, mais une recherche ne fait ressortir aucun billet donc… je suppose que non.
Si je devais donner un statut à ma relation avec Wikipédia, je dirais… c’est compliqué.

Par où commencer ?

Tout d’abord, je vais poser un avertissement.
Aussi imparfaite que puisse être Wikipédia, comme toute entreprise humaine (la perfection n’existe pas), je pense qu’elle est importante et, dans tous les cas, des critiques légitimes envers elle, pour la faire progresser ou créer des alternatives plus ceci ou cela… ne signifieront jamais que j’accorde la moindre valeur / crédit à des imitations comme l’initiative d’Elon Musk, bourrée d’IA et d’extrême-droite.
Une critique saine doit avoir sa place dans le débat public, mais ne cautionne pas des imitations problématiques.

Bref…
Wikipédia est un objet précieux, en tant qu’encyclopédie collaborative.
Ça peut sembler une évidence, mais je préfère la poser avant d’aller plus loin, pour encadrer cette discussion.

Pour garantir la fiabilité des informations, il est demandé des articles de presse dans des médias généralistes / nationaux.
Ce qui n’est pas possible dans certains domaines / milieux.
Comme le milieu de l’imaginaire français.
D’après ce que j’ai lu, cette règle de « grand média » est spécifique à la France et elle pose souci.

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Est-ce qu’Un Jour Sans Fin…

… n’est pas une histoire rassurante pour se dire qu’on n’est pas Dory ? Oui oui, le poisson qui n’a pas de mémoire.
— Hein ? Mais les deux histoires n’ont rien en commun ! D’où tu sors ça ?

— Je ne pense pas être le seul à avoir ce sentiment d’être dans une boucle.
Le réveil sonne, tu te diriges, les yeux encore à moitié clos, vers les toilettes. Un chat tente de te faire trébucher, tu te rattrapes de justesse, tu espères que le reste de la journée sera moins dangereux. Tu remplis les gamelles et tu te fais couler un café.
Tu pars au travail, tu reviens, tu te dis que ce serait bien que tu répondes à tes messages, mais, demain, allez, ce sera aussi bien. Tu te cales devant une série.
C’est l’heure d’aller dormir.
Le réveil sonne, tu te diriges, les yeux encore à moitié clos, vers les toilettes. Un chat tente…

— OK, je te suis, t’es dans Un Jour Sans Fin. Quel rapport avec Dory ?
— Et si je n’étais pas dans Un Jour Sans Fin, mais, juste, j’oublie tout ?
— Pourquoi tu dis ça ???

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Mon tout premier conseil d’écriture, ce serait : « Tu t’adresses à un·e pote »

Tu lui écris. Est-ce que tu lui dirais ceci ou cela ? Que penses-tu qu’iel doit savoir pour comprendre où tu veux en venir ?
Si tu ne le dirais pas à un·e pote car c’est « ridicule » ou que « c’est trop long et ça lae saoulerait »… ne le dis pas à la lecteurice.

L’erreur la plus fréquente que je rencontre chez les auteurices débutant·es, c’est la… tentative de lyrisme ?
Et ma question est donc : « est-ce que tu écris ça quand tu racontes à un·e pote ce qui t’est arrivé dans la journée ? »

Je ne dis pas qu’on n’a pas le droit de poser un romantique au bord du fleuve pour qu’il s’émerveille sur les feuilles fanées et les canards trop nourris qui viennent lui piquer son sandwich.
Je dis juste que le gars, là, au bord de l’eau, il ne peut pas se retrouver partout, tout le temps, même au milieu de ta scène de poursuite en voiture1.

J’ai le sentiment que, trop souvent, notre débutant·e oublie qu’iel parle à quelqu’un, en fait2.

  1. C’est tellement dans ce genre de moments où je regrette de ne pas savoir dessiner… ↩︎
  2. Oui, je sais, pas que les débutant·es, mais les autres, iels s’en foutent un peu de mon avis… ↩︎
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A nous de vous faire préférer le train…

… si tu as de l’argent en trop !

Pour une amie et moi, j’ai réservé un trajet Nice – Lyon1.
Je l’ai réservé depuis SNCF Connect.
Cette précision est importante : je ne suis pas allé chez divers transporteurs pour divers segments du trajet, j’ai pris un voyage sur une plateforme qui s’occupait de tout, notamment de choisir les correspondances.

Il y avait un arrêt / une correspondance à Marseille.
Nice – Marseille était un TER assuré par ZOU Région Sud.
Le train a été supprimé.
Étant donné qu’il était supprimé, je n’ai pas douté un seul instant qu’il me / nous serait remboursé : quand une prestation n’a pas lieu, tu es remboursé, ça n’est même pas une question.
J’ai donc pris le train suivant, un INOUI.
Fun fact : le TER est à 40,80 € et le suivant, le INOUI, est à… 34 € !!!

Pause
40 € pour un aller simple Nice – Marseille ?
En vrai, le prix est juste honteux et,
pour donner une échelle, l’avion pour Barcelone est à 46 €
et, pour aller à Paris, c’est 36 € (avion, toujours).

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Level Up | 레벨업 / 신작 (2019)

Une comédie ni mauvaise ni marquante
12 épisodes de 60 minutes

Lui (Sung Hoon) est un super gestionnaire qui va passer quelques semaines / mois dans les entreprises au bord de la faillite pour les sauver1. Elle (Han Bo-reum) travaille dans une entreprise de jeux vidéo qui risque de fermer. Ils se croisent par hasard (avec malentendus à la clé) avant que Lui ne vienne sauver l’entreprise d’Elle (forcément).

Je suis ennuyé car je n’ai pas grand chose à en dire.
C’est une comédie romantique qui se laisse regarder. Lui est un personnage rigide, probablement neuroatypique, qui a des difficultés dans les interactions sociales. Il est poursuivi par une femme un peu mesquine et puis finalement ça va.
Elle n’est pas… marquante ? Elle n’est pas sotte, ne se laisse pas faire… mais, en vrai, elle n’a pas un charme particulier rien qu’à elle. Elle est poursuivi par un gentil garçon, mignon, mais pas ouf.
Il y a les Méchants sous les traits de la grosse entreprise qui veut dominer le marché.

Le « charme » que je retiens, c’est que Lui déménage les locaux de l’entreprise au milieu du calme / à la campagne (mais qui a quand même des transports faciles jusqu’à Séoul).

A noter qu’elle est tagué Romance ou Comédie romantique, mais qu’il n’y a pas vraiment de romance…

  1. Est-ce que ça existe vraiment ??? ↩︎
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Est-ce qu’il y aurait une bonne vs une mauvaise indignation ?

Je ne lis pas de bandes dessinées. Je ne dis pas que je n’en lis jamais ou que je n’en lis aucune, mais j’en lis très peu. A cause de 2 handicaps : la prosopamnésie et la malvoyance1. Bien sûr, je vois parfois (souvent ?) passer des titres qui ont l’air bien tentant et, si j’étais sur une île déserte avec seulement accès à des BD, j’en lirais pour passer le temps… mais j’ai déjà énormément de romans à lire, de séries à voir… qui me demandent moins d’efforts (physiques).
Bref, je ne parle pas ici de BD car je n’en lis pas et ne suis donc pas curieux / instruit sur le sujet.

Je n’ai donc pas parlé de l’affaire Bastien Vivès. Bien sûr que ça m’indigne qu’une certaine catégorie de la population, privilégiée, puisse agir ainsi en toute impunité, mais d’autres personnes en parlent bien mieux que moi, vu que c’est leur secteur.
Aussi, Laurier The Fox (un artiste que je suis) a parlé sur FB de la présence de Vivès à Saint-Malo, le week-end passé, à l’occasion du festival Quai des Bulles, et j’ai naturellement relayé sa publication sur le même réseau.

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L’Amour en laisse | 모럴센스 (2022)

Une romance sur le thème du BDSM, pour parler avant tout de l’acceptation des différences
1h54

Lui (Lee Joon-young) aime être soumis, mais, quand il a avoué son secret à sa petite amie, pour ne rien lui cacher, elle l’a quitté en le traitant de pervers. Alors il vit dans la peur d’être découvert.
Elle (Seohyun), sa collègue de boulot, découvre par hasard son secret… et ne le juge pas. Parce qu’il l’admire et se sent en confiance, il lui demande d’être sa dominatrice, mais sans sexe.
Elle, qui souffre plutôt d’être perçue comme froide et dominante au travail, accepte par curiosité, mais il est mignon et elle espère peut-être plus…

Le sujet principal est… les relations entre les gens, comme souvent.
J’ai vu que ce film était tagué comme Comédie, mais ça n’en est pas. Ça reste léger, hein, mais ça n’a pas l’objectif de nous faire rire.

A la vérité, je ne l’ai pas vu l’année de sa sortie car le thème principal (le BDSM) me faisait pas mal hésiter, même s’il poppait dans mes recommandations. Parce qu’on sait que ça a été traité n’importe comment dans des œuvres comme 50 nuances de Grey.
La curiosité a fini par prendre le dessus : dans un film, au pire, la perte de temps est restreinte.

Ben… c’est pas mal du tout.
On retrouve un thème très présent dans la fiction coréenne : les mauvais chefs en entreprise.
Et l’idée, au final, que les « pervers », ce sont plutôt ceux qui maltraitent les autres sans leur consentement.
La relation entre Elle et Lui est clairement contractualisée et consentante, les limites sont posées et il n’y a aucune scène gratuitement dérangeante.
Bref, ça parle de l’acceptation des différences dans le respect, sur un ton léger, avec de l’émotion.
Que demander de plus ?

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Same Day with Someone | ซ้ำวัน กับ Someone (2025)

Une bonne petite comédie fantastique qui ne se prend pas au sérieux
1h55

Elle (Jarinporn Joonkiat), jeune femme très riche, est la conservatrice du musée qui était autrefois le manoir familial. Le 8 août, à un mois de son mariage, avec celui qui ne saurait être que l’homme de sa vie, un terrible accident se produit au musée : une pierre affreusement laide, mais symbole fort pour un pays voisin, est brisée et cela aura des conséquences néfastes pour le musée, mais également pour sa famille qui faisait du commerce avec ce pays.
Cerise sur le gâteau : son fiancé se pointe pour rompre.
C’est vraiment la pire journée de sa vie.

Désespérée, elle se saoule en compagnie de Lui (Warintorn Panhakarn), son N+1 et mentor… et se réveille… le 8 août.
Elle est donc embarquée dans un Jour sans fin.

Alors… l’histoire ne se prend pas au sérieux un seul instant : la pierre précieuse ressemble à du lard grillé, on a d’affreux touristes français, elle change de toilette quasi chaque fois (et quelques robes sont assez improbables), le Fiancé surgit de manière aléatoire comme un obstacle de jeu vidéo… et la chute est (relativement ?) originale.

J’ai apprécié le fait que la fin ne sorte pas de nulle part.
Trop souvent, t’as des Tadam ! magiques, genre t’as rien vu, mais, en fait, c’était pas ce que tu crois.
Ici, les éléments du dénouement sont bien là, visibles, tu comprends qu’Elle passe à côté, mais elle n’est pas stupide pour autant.

Très sympa !

Ce billet a également été publié sur la #TribuneVdR.

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Des raisons pour lesquelles je ne discuterai pas avec toi et de la fonction Commentaires

Il y a deux sondages qui ont pas mal buzzé :
1/ des hommes déclaraient qu’ils pensaient pouvoir faire atterrir un avion de ligne (genre si le pilote faisait un malaise) ;
2/ des hommes déclaraient qu’ils pensaient pouvoir battre une championne de tennis.
Je n’ai pas retenu le pourcentage, mais ça n’a pas d’importance : même 1 %, c’est trop.
Non, Jean-Mi, si tu n’es pas pilote, tu ne peux pas faire atterrir un gros navion hyper complexe.
Et, si tu n’es pas un pro / champion de tennis, tu ne peux pas battre une championne.
On en parle beaucoup, mais il y a un vrai souci de « confiance en soi » (dans le mauvais sens) chez pas mal d’hommes, souci qui semble s’expliquer par des facteurs sociaux, mais qui peut devenir problématique en fonction des situations.
Parce que ça n’est pas grave que Jean-Mi1 pense battre une championne : 1/ il ne la croisera jamais et 2/ s’il la croise, elle le battra à plate couture et il n’y aura aucun blessé (hormis son amour propre).
Mais, dans certaines situations, ça peut entraîner des catastrophes plus ou moins graves.
Connaître ses compétences, évaluer ses limites… peut devenir une question de survie et, dans tous les cas, c’est indispensable pour des relations sociales de qualité.

Si tu es invité à un congrès de chirurgiens cardiaques2 et que tu n’es pas médecin, tu te renseigneras avant d’y aller et, sur place, tu ne diras pas un mot.
Tu ne prendras pas la parole en pleine conférence pour donner ton avis de non-professionnel.
Ça te semble une évidence ?
Cette évidence devrait être la base dans TOUS les domaines3.

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Elder Craft et Marsan, la suite… et une seule question au final : veux-tu consommer éthique ou non ?

Jeudi, je vous parlais d’une news qui avait brusquement buzzé autour de l’éditeur Elder Craft.
Samedi soir, celui-ci a partagé un nouveau communiqué de presse sur les réseaux sociaux.

En toute transparence, sa lecture m’a mis en colère. Parce qu’il n’y a rien qui va.
Je pouvais juste éditer mon précédent billet, en mentionnant cette mise à jour, et passer mon chemin, tant ils ne méritent pas qu’on leur consacre la moindre seconde… mais ça ne me semble pas la démarche idéale.
Ne rien dire du tout, ça laisse un flou, genre un espace de « pourquoi pas ? »

Je vais passer sur le timing : si personne d’autre que Marsan ne voulait investir au départ, 48h pour changer la donne… disons que ça interroge.

Une bonne part du communiqué est un chantage à l’emploi, en résumé grossier : on est les gentils car on crée des emplois et on publie des livres.
C’est Pigeon Gratuit, sur BS, qui, me semble-t-il, a bien résumé les choses :

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De retour d’Octogônes 15 et quelques pensées sur les conventions de jeu de rôle

Il existe au moins 3 façons de nommer un évènement : festival, convention, salon…
On pourrait se dire que ces termes désignent chacun une réalité différente, mais ça n’est pas tout à fait le cas : disons que cela peut désigner des concepts différents en fonction du milieu concerné. Et de l’envie « esthétique » des organisateurices dudit évènement.
Le week-end dernier se tenait donc la convention Octogônes, mais, dans le milieu du jeu de rôle (JdR), convention est le terme le plus générique et cela ne préjuge pas du tout de la taille / contenu.

Photo prise pendant la convention : beaucoup de tables de jeux, remplies, avec des stands au fond
Octogônes 15 by SylDrax
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