Sommaire
- #ChroniquesCibyllines (8)
- Agenda (5)
- Aphorisme (20)
- Comme ça… (35)
- Ecriture (21)
- Edition (6)
- Editorial (25)
- Essais (1)
- Films (5)
- Humeurs (11)
- Illustrations (4)
- Life hacking (1)
- Nouvelles (16)
- Pépins (7)
- Poèmes (28)
- Publication (3)
- Recettes (16)
- Séries (67)
- Webcomic (1)
#cdrama (9) #kdrama (51) #LostYouForever (4) #NiceFictions (8) #NiceFictions22 (2) #VagabondsduRêve (4) Action (3) Apocalypse (4) Chine (9) Chocolat (3) Comme ça... (9) Comédie (7) Corée (47) Créatures mythiques (3) Crêpes et gaufres (2) Drame (3) Droit d'auteur (6) Démons (3) Ecriture (5) Entremet (3) Espionnage (2) Fantastique (30) Fantasy (7) Festivals et conventions (2) Fées (5) Genres (4) Gâteau (7) Imaginales (4) Italie (3) JdR (2) Jeu de rôle (3) Ji Chang-wook (4) Jung Hae-in (4) Kim Hye-yoon (2) Kim Hye-young (2) Kim Soo-hyun (2) Le Temps et Elle (4) Médical (2) Park Min-young (4) Polar (10) Romance (42) Réalités parallèles (3) Tan Jian Ci (3) Voyage dans le temps (4) Zhang Wan Yi (2)
- Only For Love (2023)Une comédie romantique qui fonctionne, avec une histoire un peu facile, mais un délicieux moment 36 épisodes de 40+ minutesDisponible sur Viki, sous-titré en français Elle1 (Bai Lu) est une jeune et talentueuse journaliste dans la finance et elle est sollicitée par le riche et brillant Lui1 (Dylan Wang), PDG d’une entreprise d’investissement, pour réaliser … Continuer la lecture →
- Histoires de pandas et de fées (2013)7.000 signes – 6 minutes #fantastique #romance #fées Michelle se concentre pour adopter le ton le plus dramatique possible, mais, s’il faut avouer qu’elle est une bien piètre actrice, Méjane est bon public.– Je ne suis qu’un panda !– Je suis une marmotte, répond sa fiancée, pas bien certaine d’avoir compris la règle du jeu.– … Continuer la lecture →
- La romantasy existe-t-elle ?Depuis quelques mois, on voit fleurir le terme de « romantasy », nous expliquant que le genre défonçait les ventes en librairies au détriment de… de quoi, d’ailleurs ? Si ton bouquin ne se vend pas, ça peut être dû à des tas de paramètres, mais certainement pas à un genre littéraire en particulier. J’ai donc demandé … Continuer la lecture →
- Go East (2024)Enquêtes policières et intrigues politiques dans un ancien temps 37 épisodes de 40+ minutesDisponible sur iQIYI sous-titré en anglais Dans une Cité-état prospère où se retrouvent marchands et réfugiés, les fonctionnaires du Si Fang Guan s’occupent de gérer toutes sortes d’affaires, des titres de transport aux négociations et traités avec les états voisins. Lui1 (Tan … Continuer la lecture →
- La Princesse et le Roturier (2006)9.700 signes – 9 minutes #fantastique #romance J’aurai trente ans demain, c’est officiel.À moins que mes parents ne me mentent depuis des années.À moins que mon acte de naissance ne soit pas le mien, mais celui d’un enfant enlevé à la naissance et à la place duquel on m’a mis, mal leur en a pris.À … Continuer la lecture →
- Are you the one (2024) et quelques mots sur la représentation des femmes en fiction40 épisodes de 40+ minutesScénariste : Zhao Tian You En préambule, je voudrais juste vous dire que, même si vous n’êtes a priori pas consommateurice de cdramas dans un décor Ancien avec des intrigues et batailles, restez un peu avec moi car j’ai envie de vous parler de la représentation des femmes en fiction 😉 … Continuer la lecture →
- Love Next Door (2024)De bons moyens, mais un scénario qui peine 16 épisodes de 70+ minutesDisponible sur Netflix sous-titré en français Elle2 et Elle3 sont amies depuis l’adolescence donc, quand Elle2 part au bout du monde pour sa carrière d’ambassadrice, c’est naturellement qu’elle confie son fils, Lui1 (Jung Hae-in), aux bons soins d’Elle3.Elle3, elle, a une fille, du … Continuer la lecture →
- Only For Love (2023)
Le Gardien
Publié dans Illustrations
Marqué avec #NiceFictions, #NiceFictions24, Affiche
Laisser un commentaire
Le Syndrome de la Fenêtre
5.500 signes – Temps de lecture : 5 minutes
Le syndrome de la fenêtre faisait des ravages dans la fonpub… On ne comptait plus le nombre de fonx qui s’étaient enlisés dans la maladie sans espoir de retour. Par la fenêtre, X regardait travailler les ouvriers. Il était fasciné par le mouvement des deux truelles, l’une posant la colle, l’autre la lissant, l’une posant la colle, l’autre la lissant…
Il était fonx depuis nombre d’années. Il travaillait dans un bureau vaguement gris, assez primitif quoique déjà moderne pour l’époque, mais la fonpub était alors loin de ce qu’elle est devenue, avec ses services hautement fonctionnels si remarquablement équipés.
Les fonx qui y vivaient étaient quasi coupés du reste du monde. Ils étaient d’ailleurs triés sur le volet par le biais de concours où ils devaient faire preuve d’un maximum de connaissances dans l’ensemble des divers domaines où ils n’auraient pas à exercer : Ceci laissant heureusement présager de leur aptitude à conserver une vie normale.
La formule était d’autant plus nécessaire que la presque totalité des citoyens éprouvait une hostilité déraisonnable à l’égard des fonx. Hostilité, il faut bien le dire, soigneusement entretenue par les gouvernants de l’époque.
Le fonx réussissait ainsi le double tour de force d’apaiser la rumeur publique, tel un bouc émissaire, tout en accomplissant son devoir d’état pour une rémunération de principe.
Dans la sphère où il travaillait, X ne voyait pratiquement jamais les grands pontes. Il travaillait sous les ordres d’un chef de service, lui‑même placé sous les ordres d’un dir. Les dirs étaient généralement aussi incompétents que prétentieux et celui de X ne faisait pas exception, un gros homme adipeux et déplaisant.
Les chefs directs, eux, étaient pratiquement répartis en deux groupes : les moshs et les N.U.L.S. auxquels s’ajoutait une poignée d’utops, ceux‑ci faisant l’objet d’un ostracisme marqué tant de la part des dirs que de leurs propres collègues.
Restaient les fonx de base : Indifs, R.A.S. et, là encore, quelques utops cachés, leur découverte entraînant impitoyablement leur élimination.
Ainsi, X était-il un fonx… un fonx doublé d’un utop, du moins un utop en puissance…
Publié dans Nouvelles
Laisser un commentaire
Timeo Danaos et dona ferentes (2008)
12.760 signes #fantastique
Temps de lecture : 11 minutes
Elle se réveilla. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c’était une position inconfortable qui l’avait arrachée aux bras de Morphée : elle s’était endormie dans le grand fauteuil du… boulot ? La nuit citadine brillait derrière les persiennes closes et, à l’autre bout de la pièce, Vincent et Damien s’agitaient sur leurs sièges, le regard rivé sur l’écran d’ordinateur. Elle se frotta les yeux et chercha l’horloge : 4h37.
— Vous auriez pu me réveiller ! se plaignit-elle à l’attention des deux garçons, mais ceux-ci la fixèrent de leurs yeux rougis où se mélangeaient fatigue et surprise :
— Ben, pourquoi tu voudrais qu’on réveille les gens qui dorment ? s’exclamèrent-ils en chœur.
Cathy eut un geste de la main, probablement pour dire « laissez tomber, z’êtes trop nuls » et se traîna jusqu’aux toilettes. Se passer de l’eau sur le visage, contempler ses cheveux d’un air navré. Elle s’était endormie sur son travail alors qu’elle aurait dû se trouver dans son lit douillet rien qu’à elle.
Elle revint dans la pièce principale :
— Vous faites quoi ? demanda-t-elle à ses collègues.
— Notre guilde est sur l’instance de Mallien le Maudit ! expliqua brièvement un Damien surexcité et Cathy soupira.
— On fait de la veille technologique, renchérit Vincent.
I speak English not very well if I want!
Il y a des gens pour penser que, si on travaille assez, si on fait les efforts nécessaires… on peut forcément tout réussir. Je ne crois pas. Je trouve cette idée validiste et dangereuse.
Validiste car elle pose l’idée que nous sommes tou·tes exactement pareil·les, avec les mêmes « outils » dans notre corps. Dangereuse1 parce qu’elle entraine des parents, de bonne foi, à harceler leurs mômes, persuadés qu’ils « pourraient s’ils voulaient ».
Ce qui est problématique, ce n’est pas d’accepter que nous sommes différent·es et que certain·es d’entre nous ne peuvent pas faire certaines choses, mais d’attribuer de la valeur aux gens en fonction de ce qu’ils sauraient faire.
Depuis tout petit, je suis doué en grammaire et en orthographe. Françaises. Même à l’école primaire, dans mes cahiers, il était dit que j’écrivais « bien ». Bien sûr que le fait que ça me soit facile a entrainé que j’ai continué à beaucoup écrire (même de simples billets de blog ou des statuts bébêtes sur les réseaux), mais j’en avais aussi « besoin » car je suis plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral pour parler de certains sujets, notamment dans l’intimité.
Continuer la lecture
Publié dans Comme ça..., Ecriture, Editorial, Humeurs
Laisser un commentaire
Lovely Runner (2024)
Temps de lecture : 4 minutes
16 épisodes (60+ minutes)
Queen of Tears n’était pas fini que, déjà, sur les réseaux, on parlait de Lovely Runner en les comparant. Les deux histoires n’ont aucun lien entre elles, mais ces deux dramas sont les gros succès de ce premier semestre 2024 et il y a eu quelques blagues autour du fait que, si le premier a été diffusé par Netflix, la plateforme n’a pas eu le second, pour le plus grand plaisir de la plateforme « concurrente »1 Viki.
Si j’avais donc suivi la première au fur et à mesure de sa diffusion, pour la seconde, j’ai volontairement attendu qu’elle soit disponible en entier, sous-titrée en entier… et que la 10e et dernière2 édition de Nice Fictions soit passée. Et je l’ai binge-watchée cette semaine, probablement aussi je l’avoue pour m’échapper un peu de la réalité de ce début d’année : des séries de qualité sont clairement une bouffée d’air dans le climat actuel.
Elle (Kim Hye-yoon3) est hospitalisée : suite à un accident, elle a perdu l’usage de ses jambes et, désespérée, elle veut mourir quand Lui (Byeon Woo-seok), un chanteur célèbre, l’appelle au téléphone dans le cadre d’une émission de radio. Elle s’énerve, disant que la vie ne vaut pas la peine, mais il lui demande de continuer à vivre. Elle est touchée et va reprendre sa vie, en fauteuil roulant, tout en lui étant reconnaissante, fan de l’ombre qui le suit dans sa carrière.
Continuer la lecture
Publié dans Séries
Marqué avec #kdrama, Byeon Woo-seok, Corée, Fantastique, Kim Hye-yoon, Voyage dans le temps
Laisser un commentaire
Eye Love You (2024)
Bloguer est un drôle d’exercice (pour moi en tout cas, mais je doute être le seul) puisqu’il s’agit tout à la fois de s’adresser à l’Autre, cellui qui nous lit
donc de s’interroger sur ce qu’on a envie de lui dire, est-ce que c’est intéressant ?
mais aussi à son moi du futur, pour garder trace de pensées, d’expériences, de ressentis à un instant précis…
donc je ne parle pas que d’œuvres incontournables, marquantes et indispensables, mais de ce qui entraine ma pensée sur des chemins plus ou moins longs…
Je ne me souviens pas avoir vu de série télé japonaise donc je ne suis pas sûr que je n’en ai jamais vue, mais disons que celle-ci est la première dans ma mémoire actuelle.
J’ai regardé (vraiment beaucoup) de séries coréennes et chinoises et, forcément, au fil du temps, j’ai noté tout un tas de détails, parfois super inutiles : par exemple, dans une série chinoise, les amoureux sont susceptibles d’emménager très vite ensemble, alors que, dans une série coréenne, ils ne vont même pas s’attarder le soir l’un chez l’autre, l’emménagement étant plus lié au mariage et à la vie avec l’une des deux familles (sujet qui apparait pas mal dans Queen of Tears, notamment quand le père d’Elle demande à ce que ses petits enfants portent le nom de leur mère « par modernité » et se fait répondre par son fils que, pour lui, il a voulu que son enfant ait le nom du père
— mais qui m’évoque aussi Emma de Jane Austen où Elle ne veut pas se marier pour ne pas quitter son père).
Bref, tout ça pour vous dire que, dans Eye Love You, je n’ai aucune idée de ce qui relève des codes du pays, de ce qui est original, etc.
J’ai regardé parce que Netflix me l’affichait avec une énorme probabilité que ça me plaise et que je me suis laissé convaincre par le sujet (romance + fantastique) et par le petit plus (un rôle principal tenu par un Coréen donc l’annonce d’un croisement des cultures).
Queen of Tears (2024)
Temps de lecture : 4 minutes
16 épisodes (77 – 109 minutes)
Scénario : Park Ji-eun, autrice notamment de Mon amour venu des étoiles et Crash Landing on You
Réalisateurs : Jang Young-woo et Kim Hee-won (Vincenzo)
Si vous êtes fan de Cdramas, il est peu probable que vous n’ayez pas entendu parler de Queen of Tears donc le 16e et dernier épisode a été diffusé hier.
Hong Hae-in (Kim Ji-won1) est l’héritière douée de la très riche famille qui possède l’empire Queens. Baek Hyun-woo (Kim Soo-hyun2) est l’héritier doué d’une famille moins riche, mais clairement aisée d’agriculteurs. Ils sont mariés depuis quelques années, mais leur mariage est un échec cuisant et, désormais, il ne peut que la détester profondément.
Décidé à divorcer, mais terrorisé par la puissance de sa belle-famille qui ne manquera pas de lui faire payer le prix fort pour cette trahison, c’est quand qu’il se décide de lui annoncer qu’il reprend sa liberté qu’elle lui coupe l’herbe sous les pieds avec une nouvelle bien plus terrible : elle est atteinte d’une maladie incurable et n’a plus que trois mois à vivre.
La joie rapide qu’elle disparaitra bientôt est, sans surprise, assez éphémère et d’autres sentiments vont se réveiller.
Pendant ce temps-là, les Méchants-vraiment-très-méchants complotent (méchamment et gratuitement) à déposséder les Hong de tous leurs biens.
Il y a énormément de choses à dire sur cette série (et ne pas spoiler m’est toujours difficile) donc je vais probablement faire une liste sans ordre précis, en commençant par les intrigues :
il n’y a pas une ou deux intrigues (une romance sur fond de complots),
mais des tas d’intrigues.
Rien qu’au niveau romance : il y en a plusieurs, toutes touchantes… mais, entre Hae-in et Hyun-woo, nous n’allons pas suivre des amoureux qui se découvrent. C’est un couple qui a échoué et qui s’est fait du mal. S’ils vont devoir affronter la maladie et les complots, ils doivent également faire face à leur échec : ils ne peuvent pas se jurer de s’aimer éternellement, ils n’ont pas réussi la première fois…
Côté complots, si les Méchants ne font pas corps, les Gentils ont eux-mêmes leurs propres conflits, pas tendres du tout…
Publié dans Séries
Marqué avec #kdrama, Corée, Hong Hae-in, Kim Soo-hyun, Polar, Romance
Laisser un commentaire
My Demon (2023)
J’avais un doute en abordant cette série. Elle était présentée comme la rencontre entre Elle1, riche héritière arrogante, et Lui1, démon trop beau pour être vrai, genre un peu romance tirée par les cheveux.
Elle2, femme âgée à la tête d’un conglomérat, est entourée de ses deux enfants, Lui2 et Elle3, de son neveu, Lui3, et a recueilli Elle1 dont les parents ont été tués dans un accident de la route quand elle avait 10 ans.
Si Lui3 est tranquillement adorable et probablement épris d’Elle1, Lui2 et Elle3 sont a priori aussi antipathiques l’un que l’autre.
Alors que la vie d’Elle1 est menacée, Lui1 vient à son secours, mais son tatouage, marqueur de ses pouvoirs, est transféré mystérieusement à Elle1.
Puis Elle2 meurt… assassinée ? et ayant désigné Elle1 comme son héritière à condition qu’elle se marie dans l’année.
Avec les ingrédients de ce qui aurait pu être une romance, on se retrouve en réalité avec deux intrigues entrecroisées : un polar avec un Méchant Très Très Méchant et une histoire fantastique basée sur la destinée et les vies antérieures.
Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais, en parallèle aux deux intrigues, on retrouve tout un cortège d’amusants personnages secondaires qui allègent le tout, assez lourd quand même : ça n’est pas forcément filmé de façon cru, mais je mettrais bien quelques TW car la violence envers femmes et enfants est très présente.
Quant à moi qui aime le mélange fantastique et polar et les méchants punis, je n’ai rien à redire.
Ah, tiens, si, un dernier mot : Lui1 est interprété par Song Kang et j’avoue que j’avais un doute, genre il a plus une gueule d’ange (voire d’angelot) que de sombre démon. Mais, en réalité, c’est tout à fait raccord avec l’intrigue et la mythologie posée ici.
Aime-moi, aime ma voix (2023) ou la découverte de la fluffy romance
Temps de lecture : 4 minutes
33 épisodes de 45+ minutes
Avant toute chose, je dois vous avertir que ce billet va contenir des spoilers quoique, en réalité, je ne vois pas réellement comment spoiler de la fluffy romance… mais, au cas où, je préfère vous avertir.
L’été passé, je vous ai longuement parlé de la série Lost You Forever puisqu’elle a été le sujet de trois de mes billets. A cette occasion, j’ai découvert l’acteur et chanteur Tan Jian Ci et, de vagabondages webesques en vagabondages webesques, je suis tombée sur Aime-moi, aime ma voix, sans autre info donc que l’acteur incarnant le rôle principal a, comme le suggère le titre, une voix magnifique.
Continuer la lecture
Publié dans Comme ça..., Séries
Marqué avec #cdrama, Chine, Genres, Romance, Tan Jian Ci, Zhou Ye
Laisser un commentaire
Le génie n’existe pas
A chaque moment, il y a une personne, parce qu’elle est là au bon moment, qu’elle a du talent et de la chance, qu’elle travaille dur, qui va être remarquée. Ce qu’elle fait est vraiment bien, mais elle n’est pas unique.
Ou il y a une autre personne, parce qu’elle est riche, puissante ou qu’elle a les bons contacts, qui va percer.
La réalité est qu’il y a beaucoup d’artistes, des écrivain·es, des plasticien·nes, des acteurices, des… et beaucoup sont très chouettes.
Et vous n’avez pas le temps, matériel, même en étant très oisif·ve de tout lire, écouter, voir…
Ce qui signifie, statistiquement, que tout artiste, aussi bon·ne soit-iel, est remplaçable.
Alors, quand vous décidez de lire / voir / écouter… une personne raciste, sexiste, transphobe, validiste… bref, haineuse sous une forme ou une autre, vous faites un choix politique.
Parce que l’œuvre dont vous affirmez que vous ne pouvez pas vous passer, elle existe ailleurs, sous une forme un peu différente, mais tout aussi agréable. Et, bonus, il est probable qu’une personne haineuse ne soit pas tout à fait safe dans toute son œuvre alors qu’une personne ouverte et bienveillante ne vous laissera aucun malaise au détour d’une phrase.
L’art est merveilleux, indispensable, nécessaire… mais pas unique.
Si vous pouvez tenter de consommer éthique dans les domaines de l’alimentation, du transport… vous pouvez le faire aussi quand vous vous cultivez, détendez, réjouissez…
Publié dans Comme ça...
Laisser un commentaire
Mr. Queen (2020)
20 épisodes de 66/81 minutes
2 mini-épisodes bonus (30 minutes et 3 chapitres chaque) sous le titre Mr. Queen: The Bamboo Forest
Suite à un accident, Lui1 (Kim Jung-hyun), homme de notre époque, se réveille dans le corps d’Elle1 (Shin Hye-sun), reine il y a 200 ans. Chef cuisinier à la Maison-Bleue, dragueur invétéré et hétéro, il essaie d’abord de trouver un moyen de « s’échapper » (ce qui, bien sûr, lui est impossible : comment contrôler pareille chose ?) avant d’accepter sa condition (i.e. survivre dans un palais bourré d’ennemi·es, aux côtés d’un roi qui ne l’aime pas).
Lorsque j’ai énoncé le pitch devant Cadette, elle a remarqué : « On dirait le début d’un anime ! » et je trouve que cela correspond assez bien. Cela débute de façon assez drôle/décalé : Lui1, obsédé par les femmes et par son propre pénis, fuit le roi et rêve de charmantes concubines ; pour conquérir le coeur d’Elle2, la méchante douairière régente, il utilise ses talents de cuisinier ; Lui2, le roi, fait semblant de lire du porno en journée au lieu de travailler pour dissimuler ses plans… et les musiques viennent ponctuer les actions.
Et puis, forcément, petit à petit, l’histoire devient plus sérieuse : les méchants complotent et Lui1-Elle1 doit échapper à la mort, les relations prennent de la profondeur…
Continuer la lecture
Publié dans Séries
Marqué avec #kdrama, Corée, Fantastique, Genre et identité, Humour, Kim Jung-hyun, Romance, Shin Hye-sun, Voyage dans le temps
Laisser un commentaire
Portrait de sac
Le Rose & le Noir fait partie des blogs que je suis depuis plusieurs années et, il y a plusieurs années donc, elle avait partagé quelques portraits de sacs, initiative qu’elle a reprise ce matin. Je m’étais donc prêté au jeu à l’époque, mais, comme j’ai fait disparaitre tout un tas de mes précédents billets au fil de la suppression/recréation de mes blogs, impossible de retrouver l’archive, forcément.
Néanmoins, l’exercice m’amuse toujours autant car, s’il raconte les quotidiens, il raconte aussi (surtout ?) comment chacun·e optimise ou se sécurise. De quoi as-tu absolument besoin à n’importe quel moment ? De quoi risques-tu de manquer (hormis, of course, la carte bleue et les clés) ?
Bref, à mon tour :
le sac à main est de la marque Anekke que j’aime beaucoup car j’ai le sentiment d’être face à des saynètes qui me racontent quelque chose ;
le portefeuille (cartes et monnaie) est un Fossil en cuir que j’ai depuis plusieurs années maintenant. Quand je l’ai acheté, la vendeuse m’a fait une histoire car il était « pour homme » et donc « pas pour moi » (true story) ;
la coque avec un ours en peluche Nasa, c’est mon iPhone 7+ (2017) qui me sert pour tout (photo, baladeur, carnet de notes…) ;
la trousse Renard est ma trousse « périodique » : tampons et serviettes (donc je ne l’ai pas toujours sur moi) ;
la trousse Camouflage, ce sont les médocs (Doliprane, Spasfon…), pansements, gouttes pour les yeux…
la pochette Greece pour les papiers qui ne logent pas dans le portefeuille (carte d’identité, carte de mutuelle…) ;
un sachet de courses réutilisable ;
mes écouteurs d’iPhone ;
des mouchoirs en papier
et un anti-moustiques : je l’ai avec moi plusieurs mois par an sauf vraiment les mois « froids » (quels mois « froids » ici ???).
En me relisant, je réalise qu’on ne voit pas le porte-clé Père Noël Lego accroché au sac ! (Ledit sac a un anneau pour les babioles et j’ai perdu le beau pompon rouge qu’il avait à l’origine…)
Pour la photo, j’ai mis le petit parapluie Anekke, mais, en réalité, je ne le prends quasi jamais : je fais partie de la team regarde la météo avant de sortir donc, s’ils annoncent de la pluie, je prends un parapluie transparent non-pliable (la pluie est rare, mais sévère) et, l’été, j’ai une ombrelle en permanence qui peut faire parapluie au besoin.
A tout ça, il manque une gourde… J’ai une Panda de chez Pylones et j’avoue que j’en ai achetées plusieurs (pour offrir) : en conventions, par exemple, j’aime bien l’idée de la gourde reconnaissable que les potes te ramènent si tu l’oublies quelque part.
Je suis plutôt contente de mon idée (par forcément originale) de la trousse périodique : quand tu es au travail, en soirées chez des ami·es… plutôt que de traverser les pièces/couloirs avec ton tampon serré dans ta main (qui ne sera pas de la bonne taille une fois que tu es sur les toilettes) ou de transporter tout ton sac à main, la trousse est idéale.
Par contre, comme elle est discrète, je peux avoir tendance à l’oublier dans les toilettes d’un resto (et c’est comme ça que j’ai perdu la précédente)…
Publié dans Comme ça...
Laisser un commentaire
Missing: The Other Side (2020)
12 épisodes de 59/76 minutes
Les fantômes des morts dont le corps n’a pas été retrouvé vivent dans un petit village perdu en montagne. Lui1 (Soo Go) est… un mec génial. Juste. Pas un génie ni rien, je veux dire, un mec bien qui ne supporte pas l’injustice, vole au secours des autres, n’a peur de rien quand il s’agit d’aider. L’histoire débute par deux évènements : il est témoin de l’enlèvement d’Elle1, la fiancée du Lui2, et il découvre le village / qu’il peut voir les fantômes.
Lui1 va être poursuivi par les ravisseurs d’Elle1, puisqu’il a été le témoin de leur crime, va croiser la route de Lui2, qui est policier.
Pour ce qui est de l’intrigue, puisque c’est un polar, nul besoin d’en dire plus. Il y a deux affaires principales et Lui1, aidé de Lui3, autre personne pouvant voir le village et ses fantômes, peut directement interroger les victimes.
Sur le papier, le sujet est vraiment parfait et j’ai adoré les premiers épisodes. Du polar fantastique, l’idée du village et de ses fantômes est vraiment sympa… mais il y a un petit quelque chose qui cloche. Le début part très fort car Lui1 est poursuivi par les Méchants et manque de mourir plusieurs fois. On se dit qu’il y a quelque chose de magique chez lui… et puis non. Alors que la série n’est pas super longue (seulement 12 épisodes), j’ai eu le sentiment d’un petit essoufflement. Ou, plutôt, moi qui ai l’habitude de dévorer les séries d’un trait, j’ai laissé passer plusieurs jours avant de regarder les deux derniers épisodes.
Parce que la magie, l’originalité… semblent cantonnées au début. Ensuite, les choses se déroulent seulement sans vraiment nous surprendre.
Ne vous méprenez pas : rien que par son cadre, je trouve que cette série vaut la peine. Elle s’essouffle, mais elle ne devient pas nulle. Juste, je me dis, il y avait de quoi faire mieux/plus… mais ça en reste un polar fantastique bien sympa.