Est-ce qu’il y aurait une bonne vs une mauvaise indignation ?

Je ne lis pas de bandes dessinées. Je ne dis pas que je n’en lis jamais ou que je n’en lis aucune, mais j’en lis très peu. A cause de 2 handicaps : la prosopamnésie et la malvoyance1. Bien sûr, je vois parfois (souvent ?) passer des titres qui ont l’air bien tentant et, si j’étais sur une île déserte avec seulement accès à des BD, j’en lirais pour passer le temps… mais j’ai déjà énormément de romans à lire, de séries à voir… qui me demandent moins d’efforts (physiques).
Bref, je ne parle pas ici de BD car je n’en lis pas et ne suis donc pas curieux / instruit sur le sujet.

Je n’ai donc pas parlé de l’affaire Bastien Vivès. Bien sûr que ça m’indigne qu’une certaine catégorie de la population, privilégiée, puisse agir ainsi en toute impunité, mais d’autres personnes en parlent bien mieux que moi, vu que c’est leur secteur.
Aussi, Laurier The Fox (un artiste que je suis) a parlé sur FB de la présence de Vivès à Saint-Malo, le week-end passé, à l’occasion du festival Quai des Bulles, et j’ai naturellement relayé sa publication sur le même réseau.

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L’Amour en laisse | 모럴센스 (2022)

Une romance sur le thème du BDSM, pour parler avant tout de l’acceptation des différences
1h54

Lui (Lee Joon-young) aime être soumis, mais, quand il a avoué son secret à sa petite amie, pour ne rien lui cacher, elle l’a quitté en le traitant de pervers. Alors il vit dans la peur d’être découvert.
Elle (Seohyun), sa collègue de boulot, découvre par hasard son secret… et ne le juge pas. Parce qu’il l’admire et se sent en confiance, il lui demande d’être sa dominatrice, mais sans sexe.
Elle, qui souffre plutôt d’être perçue comme froide et dominante au travail, accepte par curiosité, mais il est mignon et elle espère peut-être plus…

Le sujet principal est… les relations entre les gens, comme souvent.
J’ai vu que ce film était tagué comme Comédie, mais ça n’en est pas. Ça reste léger, hein, mais ça n’a pas l’objectif de nous faire rire.

A la vérité, je ne l’ai pas vu l’année de sa sortie car le thème principal (le BDSM) me faisait pas mal hésiter, même s’il poppait dans mes recommandations. Parce qu’on sait que ça a été traité n’importe comment dans des œuvres comme 50 nuances de Grey.
La curiosité a fini par prendre le dessus : dans un film, au pire, la perte de temps est restreinte.

Ben… c’est pas mal du tout.
On retrouve un thème très présent dans la fiction coréenne : les mauvais chefs en entreprise.
Et l’idée, au final, que les « pervers », ce sont plutôt ceux qui maltraitent les autres sans leur consentement.
La relation entre Elle et Lui est clairement contractualisée et consentante, les limites sont posées et il n’y a aucune scène gratuitement dérangeante.
Bref, ça parle de l’acceptation des différences dans le respect, sur un ton léger, avec de l’émotion.
Que demander de plus ?

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Same Day with Someone | ซ้ำวัน กับ Someone (2025)

Une bonne petite comédie fantastique qui ne se prend pas au sérieux
1h55

Elle (Jarinporn Joonkiat), jeune femme très riche, est la conservatrice du musée qui était autrefois le manoir familial. Le 8 août, à un mois de son mariage, avec celui qui ne saurait être que l’homme de sa vie, un terrible accident se produit au musée : une pierre affreusement laide, mais symbole fort pour un pays voisin, est brisée et cela aura des conséquences néfastes pour le musée, mais également pour sa famille qui faisait du commerce avec ce pays.
Cerise sur le gâteau : son fiancé se pointe pour rompre.
C’est vraiment la pire journée de sa vie.

Désespérée, elle se saoule en compagnie de Lui (Warintorn Panhakarn), son N+1 et mentor… et se réveille… le 8 août.
Elle est donc embarquée dans un Jour sans fin.

Alors… l’histoire ne se prend pas au sérieux un seul instant : la pierre précieuse ressemble à du lard grillé, on a d’affreux touristes français, elle change de toilette quasi chaque fois (et quelques robes sont assez improbables), le Fiancé surgit de manière aléatoire comme un obstacle de jeu vidéo… et la chute est (relativement ?) originale.

J’ai apprécié le fait que la fin ne sorte pas de nulle part.
Trop souvent, t’as des Tadam ! magiques, genre t’as rien vu, mais, en fait, c’était pas ce que tu crois.
Ici, les éléments du dénouement sont bien là, visibles, tu comprends qu’Elle passe à côté, mais elle n’est pas stupide pour autant.

Très sympa !

Ce billet a également été publié sur la #TribuneVdR.

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Des raisons pour lesquelles je ne discuterai pas avec toi et de la fonction Commentaires

Il y a deux sondages qui ont pas mal buzzé :
1/ des hommes déclaraient qu’ils pensaient pouvoir faire atterrir un avion de ligne (genre si le pilote faisait un malaise) ;
2/ des hommes déclaraient qu’ils pensaient pouvoir battre une championne de tennis.
Je n’ai pas retenu le pourcentage, mais ça n’a pas d’importance : même 1 %, c’est trop.
Non, Jean-Mi, si tu n’es pas pilote, tu ne peux pas faire atterrir un gros navion hyper complexe.
Et, si tu n’es pas un pro / champion de tennis, tu ne peux pas battre une championne.
On en parle beaucoup, mais il y a un vrai souci de « confiance en soi » (dans le mauvais sens) chez pas mal d’hommes, souci qui semble s’expliquer par des facteurs sociaux, mais qui peut devenir problématique en fonction des situations.
Parce que ça n’est pas grave que Jean-Mi1 pense battre une championne : 1/ il ne la croisera jamais et 2/ s’il la croise, elle le battra à plate couture et il n’y aura aucun blessé (hormis son amour propre).
Mais, dans certaines situations, ça peut entraîner des catastrophes plus ou moins graves.
Connaître ses compétences, évaluer ses limites… peut devenir une question de survie et, dans tous les cas, c’est indispensable pour des relations sociales de qualité.

Si tu es invité à un congrès de chirurgiens cardiaques2 et que tu n’es pas médecin, tu te renseigneras avant d’y aller et, sur place, tu ne diras pas un mot.
Tu ne prendras pas la parole en pleine conférence pour donner ton avis de non-professionnel.
Ça te semble une évidence ?
Cette évidence devrait être la base dans TOUS les domaines3.

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Elder Craft et Marsan, la suite… et une seule question au final : veux-tu consommer éthique ou non ?

Jeudi, je vous parlais d’une news qui avait brusquement buzzé autour de l’éditeur Elder Craft.
Samedi soir, celui-ci a partagé un nouveau communiqué de presse sur les réseaux sociaux.

En toute transparence, sa lecture m’a mis en colère. Parce qu’il n’y a rien qui va.
Je pouvais juste éditer mon précédent billet, en mentionnant cette mise à jour, et passer mon chemin, tant ils ne méritent pas qu’on leur consacre la moindre seconde… mais ça ne me semble pas la démarche idéale.
Ne rien dire du tout, ça laisse un flou, genre un espace de « pourquoi pas ? »

Je vais passer sur le timing : si personne d’autre que Marsan ne voulait investir au départ, 48h pour changer la donne… disons que ça interroge.

Une bonne part du communiqué est un chantage à l’emploi, en résumé grossier : on est les gentils car on crée des emplois et on publie des livres.
C’est Pigeon Gratuit, sur BS, qui, me semble-t-il, a bien résumé les choses :

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De retour d’Octogônes 15 et quelques pensées sur les conventions de jeu de rôle

Il existe au moins 3 façons de nommer un évènement : festival, convention, salon…
On pourrait se dire que ces termes désignent chacun une réalité différente, mais ça n’est pas tout à fait le cas : disons que cela peut désigner des concepts différents en fonction du milieu concerné. Et de l’envie « esthétique » des organisateurices dudit évènement.
Le week-end dernier se tenait donc la convention Octogônes, mais, dans le milieu du jeu de rôle (JdR), convention est le terme le plus générique et cela ne préjuge pas du tout de la taille / contenu.

Photo prise pendant la convention : beaucoup de tables de jeux, remplies, avec des stands au fond
Octogônes 15 by SylDrax
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Elder Craft et Marsan : tout ce qu’on ne veut pas dans l’imaginaire

La nouvelle s’est répandue ce matin, notamment via Elbakin.
Elder Craft, l’éditeur de jeu de rôle, qui ne semble déjà pas avoir une bonne réputation dans le milieu rôliste, en particulier autour de son rapport à l’IA, publie également de la littérature depuis quelques mois et on apprend que l’un des associés de cette boîte est Stéphane Marsan.

Si je regarde dans mes archives, je n’avais pas fait de billets au moment de l’affaire Marsan, en 2021, car tout simplement je ne bloguais pas autant et je m’exprimais surtout sur les réseaux, mais je l’évoque dans un billet de 2022 et Elbakin a mis des liens vers deux articles de presse.
A été également redonné un lien vers un article d’avril 2021 sur Madmoizelle : Pourquoi une telle indifférence face au #MeToo de l’édition française ?

Après #MeToo, il est inconvenant de découvrir qu’un éditeur s’associe à une personne mise en cause par un très grand nombre d’autrices et le paysage de l’imaginaire français n’a pas besoin de ça.

As usual, chacun·e fait comme bon lui semble, mais, pour ma part, je pense que blacklister ce genre de boîtes est la chose la plus évidente.

Edit en fin d’aprem : A 16h48, Elder Craft a publié un communiqué en réponse au billet d’Elbakin sur BS.
Y’a tellement rien qui va…
En résumé pour les plus flemmard·es : Ils expliquent sans sourciller qu’ils ont pris l’argent de Marsan sans qu’il est rien à voir avec la boîte et que, en sus, ça ne lui rapporterait rien.

Ce billet a également été publié dans la #TribuneVdR et a une suite.

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I Picked Up a Celebrity On the Street | 나는 길에서 연예인을 주웠다 (2018)

Une histoire décalée avec laquelle j’ai ri de bon cœur et que j’ai envie de partager
10 épisodes de 60 minutes

Elle (Kim Ga-eun), maltraitée dans son travail, touche le fond : le chef et les collègues qui l’ont virée, pion éjectable, partagent un verre avec elle ce soir-là. A bout, dans la ruelle où elle croit apercevoir son (maintenant ex-)chef, elle jette sa chaussure sur lui, mais la silhouette, touchée, s’effondre.
Et ce n’est pas son chef qui est au sol, mais Lui (Sung Hoon), star ultra-connue, dont elle peut croiser les affiches à tous les coins de rue.
Persuadée qu’elle l’a tué, elle le ramène chez elle, le temps de réfléchir à comment se débarrasser du cadavre. Bien sûr, Lui n’est pas mort.
Comme « solution », elle ne trouve pas mieux que de le séquestrer (!) avec l’aide de Lui2 (Kim Jong-hoon), son voisin aidant, à qui elle raconte que Lui est son cousin, dérangé mentalement, qui s’est fait refaire le visage pour ressembler à la star.

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My Secret Star | 수상한 한류스타 (2020)

Une petite histoire fantastique trop courte
5 épisodes de 14 minutes

Elle (Hoang Yen Chibi), journaliste vietnamienne de divertissement, est à la recherche de scoops quand elle découvre que Lui (Sung Hoon), star coréenne, est frappé d’une malédiction. Et qu’elle est probablement la clé pour la résoudre (sinon, y’aurait pas d’histoire).
Difficile d’en dire plus sans tout raconter car on est sur un format très court (70 minutes) et, d’ailleurs… trop court, en fait.
On a une bonne idée d’histoire, mais rien que de raconter la rencontre, la malédiction… il faut un temps minimum.
Sur la question de la barrière de la langue, Elle possède des écouteurs (magiques ?) qui permettent de comprendre une langue étrangère, mais la question éventuelle des différences culturelles n’est pas du tout exploitée.

Bref, un bon pitch pour une histoire fantastique à développer, avec trop de moyens (acteurices, décors…) dont on ne peut que regretter qu’ils n’aient pas plus servi.

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My Secret Romance | 애타는 로맨스 (2017)

Une comédie romantique qui, sans être excellente, a un petit côté décalé qui ne m’a pas déplu
14 épisodes de 40+ minutes

Par un concours de circonstances où ils ont interagi plusieurs fois dans la journée, ils finissent le soir sur un coup de foudre / une relation sexuelle dans sa voiture à Lui (Sung Hoon) sur la plage. Mais, au matin, Elle (Song Ji-eun), honteuse de ce « coup d’un soir », s’enfuit avant qu’il se réveille, lui prenant son beau manteau et oubliant un coussinet de soutien-gorge.
Trois ans plus tard, le hasard amène Elle à travailler comme nutritionniste à la cantine de la boîte dont il est le directeur général.

Le thème général est qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de tomber amoureux : Lui est très sincère depuis le premier jour ; Elle se fait des nœuds dans la tête car elle ne veut pas passer pour une « fille facile ».
Autour d’eux, la galerie de personnages permet de créer la comédie, notamment la mère d’Elle qui est une actrice de films érotiques récemment mariée et qui a un jeune fils dont l’âge matche avec la première nuit de nos héros.
Lui est poursuivi par une présentatrice télé imbue d’elle-même, le meilleur ami d’Elle est amoureux d’elle, mais restera un véritable ami tout du long, le père de Lui ne veut pas d’Elle comme belle-fille, etc.

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« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités »

Le 19 septembre, les Utopiales ont annoncé, notamment sur FB, que, lors de l’édition qui arrive, des rencontres auteurices débutant·es avec un éditeur seraient proposées.
L’éditeur est GD, directeur chez AMI1.

Les Utopiales
Le festival est présenté dans le milieu de l’imaginaire2 comme le plus gros évènement du genre.
C’est un festival où je suis allé à plusieurs reprises et où je pense retourner à l’occasion.
Je ne sais juste pas quoi faire de cette idée de « plus gros » (si ça a un sens ?), sachant que, sur le site de la Cité des Congrès de Nantes, on peut lire : « le palais des congrès vous propose des espaces permettant d’accueillir tous vos événements de 200 à 4.000 participants ».
— Pour toi, ce serait quoi le plus gros évènement du genre en France ?
— La Japan Expo de Paris ?

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Les gens, il faut qu’on parle…

Si vous aimez une série / livre / film / chanson… c’est super sympa de le dire
mais il est peu probable, statistiquement, que ce soit la meilleure de tous les temps
Et vous savez quoi ?
On n’a pas besoin d’être « le meilleur » pour être « bien »

Et c’est pareil pour les festivals / conventions / expositions / conférences… si vous avez passé un bon moment, si vous vous êtes bien amusé ou avez beaucoup appris ou, juste, vous vous sentiez bien… c’est OK et ça n’a pas besoin d’être le plus mieux, que l’orga était la meilleure, que…

Avoir des « préférés », c’est bien pour faire de la préconisation : je veux conseiller une série à quelqu’un qui a peu de temps, je ne peux aller qu’à un festival par an et, du coup, ça aide à choisir…
Tant que c’est pour aider à faire des choix, ça a du sens : si tu hésites entre ça et ça, alors, le premier, tu vois, y’a plus de ceci et le second…

Mais les « formidable », « époustouflant », « génial »… quel sens ça prend si on les utilise à toutes les sauces ?
A-t-on besoin de classer des évènements ? Y’a un podium ?

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Cinderella and Four Knights | 신데렐라와 네 명의 기사 (2016)

Une romance plutôt pétée en vrai, mais qui peut se regarder et qui a ses fans…
16 épisodes de 60 minutes

Eun Ha-won (Park So-dam), c’est Cendrillon : une jeune fille pauvre maltraitée par sa belle-mère et la fille de celle-ci, tandis que son père est souvent absent pour le travail. Elle dort dans un recoin du balcon, enchaine les petits boulots et essaie d’économiser pour aller à la fac.
Elle croise le chemin de Kang Hyun-min, riche héritier, coureur de jupons, qui, pour gâcher le nième mariage de son grand-père, l’embauche comme « fiancée ». Bien sûr, il ne lui annonce pas qu’il veut gâcher un mariage, mais il prétend qu’il veut rassurer son grand-père sur son avenir car celui-ci est gravement malade et va mourir…
Bref, elle ne s’en laisse pas compter et, quand elle découvre le pot aux roses, elle « corrige » Hyun-min devant son Grand-père… qui décide de l’embaucher pour faire rentrer ses 3 petits fils (Hyun-min, Ji-woon et Seo-woo) sur le « droit chemin ».

Les quatre chevaliers du titre, ce sont les 3 petits-fils + Lee Yun-seong, le fidèle secrétaire du Grand-père.
Au début, Ha-won séduit par son caractère, genre pratiquante de taekwondo qui ne se laisse pas faire et qui doit accomplir les « missions » confiées par son employeur, mais… le caractère de notre héroïne s’efface à mesure que l’histoire part en sucette.

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D’Étrange Grande et de Harry Potter

Mon billet sera sans doute un peu long et ça ne m’arrange pas du tout.
Poster en réaction sur un réseau social, ça prend quand même du temps, mais ça peut se faire pendant une pause ou…
Rédiger un article / billet, ben… si on ne veut pas faire à l’arrache, il faut poser le contexte, donner quelques liens… et, du coup, forcément, ça veut dire qu’il y a un investissement en temps… qui va se répercuter sur mon lecteurice : plus je prends du temps, plus vous en avez à lire… mais le sujet est important (au sens que c’est bien de se poser).

Le festival Étrange Grande
En voulant le décrire un peu, je découvre qu’il a une page Wikipédia (depuis le mois de juillet). Ça me semble un peu étrange (Nice Fictions n’en a pas, par exemple), mais, du coup, je vous mets le lien pour plus d’infos.
L’édition de cette année est ce week-end.

Ce n’est pas un secret :
en tant qu’auteurice et amateurice d’imaginaire et en tant que président·e des Vagabonds du Rêve x Nice Fictions, je soutiens forcément l’existence des festivals du genre.
Ils apportent une réelle plus-value à notre milieu, notamment à sa branche littéraire, et je pense que nous n’en avons hélas pas assez en France.
J’ai moi-même dirigé les 10 éditions de Nice Fictions : je pose cette info ici dans le sens que
non seulement j’ai un a priori favorable envers toute équipe de bénévoles qui se lance dans l’aventure,
mais j’ai tout à fait idée des contraintes et du boulot que ça représente.

Le 8 septembre, l’auteurice CM Deiana annonçait sur sa page Facebook pourquoi iel annulait sa venue à Étrange Grande : le festival a choisi de programmer une exposition Harry Potter.
Pour vraiment les plus distraits d’entre vous — je le mentionnais déjà ici –, quel est le souci avec Harry Potter ?
Cette œuvre a clairement marqué une génération (on ne peut pas nier son influence), mais son autrice, Rowling, a montré ses dernières années une haine féroce contre les personnes trans, utilisant son argent et son influence pour nuire à des gens innocents, déjà souvent minorisés.

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L’intersectionnalité expliquée à un·e ami·e

Hier, quelqu’une me dit :
— Pour moi, ce qui est le plus grave, c’est l’écologie, que la planète brûle. C’est ce qui m’angoisse et c’est l’urgence à mes yeux.
Y’a pas de bonnes ou de mauvaises priorités, on fait chacun·e comme on peut pour gérer ce monde qui s’effondre.
— Je comprends, je lui réponds. Mais la pauvreté a explosé en France et c’est important aussi.
— Et la mortalité infantile, ajoute-t-elle. Tu as vu ça ? Le truc, c’est que, si j’ajoute ça (à mon éco-anxiété), je ne vais plus me lever le matin !

— Le truc, tu vois, c’est qu’on est dans un système. Fermé.
On est dans une bulle (la planète Terre) où tout est relié.
Si une personne est oppressée, lutte pour sa survie ou… est simplement (!) pauvre… elle n’a pas les ressources, l’énergie, le temps… de se soucier d’autre chose.
Basiquement, si tu as peu de ressources financières, tu ne peux pas choisir ce que tu consommes, tu prends ce que tu peux trouver.

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