Sommaire
- #ChroniquesCibyllines (8)
- Agenda (5)
- Aphorisme (20)
- Comme ça… (35)
- Ecriture (21)
- Edition (6)
- Editorial (25)
- Essais (1)
- Films (6)
- Humeurs (11)
- Illustrations (4)
- Life hacking (1)
- Nouvelles (16)
- Pépins (7)
- Poèmes (28)
- Publication (3)
- Recettes (16)
- Séries (72)
- Webcomic (1)
#cdrama (12) #kdrama (53) #LostYouForever (4) #NiceFictions (8) #NiceFictions22 (2) #VagabondsduRêve (4) Action (3) Ancien (3) Apocalypse (4) Bai Lu (3) Chine continentale (12) Chocolat (3) Comme ça... (9) Comédie (8) Corée (50) Créatures mythiques (3) Drame (3) Droit d'auteur (6) Démons (3) Ecriture (5) Entremet (3) Fantastique (31) Fantasy (7) Festivals et conventions (2) Fées (5) Féminisme (2) Genres (4) Gâteau (7) Imaginales (4) Intrigues (5) Italie (3) Jeu de rôle (5) Ji Chang-wook (4) Jung Hae-in (4) Kim Hye-yoon (2) Kim Hye-young (2) Kim Soo-hyun (2) Le Temps et Elle (4) Park Min-young (4) Polar (10) Romance (48) Réalités parallèles (3) Tan Jian Ci (3) Voyage dans le temps (4) Zhang Wan Yi (4)
- The Rise of Ning (2024)On fait le plein d’intrigues et de personnages féminins, que demander de plus ? 40 épisodes de 40+ minutesDisponible sur WeTV sous-titré en anglais Ning (Ren Min) est la fille légitime du second fils de Grand-Mère, mais, hélas, celui-ci n’aimait pas la mère d’Elle, décédée peu de temps après sa naissance, et n’a d’yeux que … Continuer la lecture →
- I Know I Love You (2023)Une romance mélancolique, du genre One Spring Night 24 épisodes de 40+ minutesDisponible sur Viki sous-titré en français Lui1 (Zhang Wan Yi) est vétérinaire. Il a la charge de sa jeune soeur, Elle3, malade, puisque leur mère les a abandonnés et que leur père est défaillant. Il est également divorcé, abandonné pour un homme plus … Continuer la lecture →
- Only For Love (2023)Une comédie romantique qui fonctionne, avec une histoire un peu facile, mais un délicieux moment 36 épisodes de 40+ minutesDisponible sur Viki, sous-titré en français Elle1 (Bai Lu) est une jeune et talentueuse journaliste dans la finance et elle est sollicitée par le riche et brillant Lui1 (Dylan Wang), PDG d’une entreprise d’investissement, pour réaliser … Continuer la lecture →
- Histoires de pandas et de fées (2013)7.000 signes – 6 minutes #fantastique #romance #fées Michelle se concentre pour adopter le ton le plus dramatique possible, mais, s’il faut avouer qu’elle est une bien piètre actrice, Méjane est bon public.– Je ne suis qu’un panda !– Je suis une marmotte, répond sa fiancée, pas bien certaine d’avoir compris la règle du jeu.– … Continuer la lecture →
- La romantasy existe-t-elle ?Depuis quelques mois, on voit fleurir le terme de « romantasy », nous expliquant que le genre défonçait les ventes en librairies au détriment de… de quoi, d’ailleurs ? Si ton bouquin ne se vend pas, ça peut être dû à des tas de paramètres, mais certainement pas à un genre littéraire en particulier. J’ai donc demandé … Continuer la lecture →
- Arsenal Military Academy (2019)Des complots, des combats, des morts… et un peu de romance 48 épisodes de 40+ minutesDisponible sur Viki sous-titré en français Dans la Chine du début du 20e siècle, en pleine instabilité politique et alors qu’elle fait face à plusieurs colonisateurs, une école d’officiers réouvre et accueille sa nouvelle promo, où s’est glissée Elle1 (Bai … Continuer la lecture →
- Go East (2024)Enquêtes policières et intrigues politiques dans un ancien temps 37 épisodes de 40+ minutesDisponible sur iQIYI sous-titré en anglais Dans une Cité-état prospère où se retrouvent marchands et réfugiés, les fonctionnaires du Si Fang Guan s’occupent de gérer toutes sortes d’affaires, des titres de transport aux négociations et traités avec les états voisins. Lui1 (Tan … Continuer la lecture →
- The Rise of Ning (2024)
You Are My Spring (2021)
16 épisodes de 60+ minutes
Réalisateur : Jung Ji-hyun
Alors… d’habitude, j’ai tendance à écrire mon avis (si j’ai envie d’en parler) tout de suite, en mode « tant que c’est frais dans ma tête ». Je n’écris pas des critiques, mais de simples chroniques, je ne me targue pas d’une analyse profonde, je suis juste là pour te dire « regarde, c’est de la bonne ! »
Et là… j’hésite… je laisse passer les jours…
Je sais que j’ai envie d’en parler parce que ça m’a plu pour plein de bonnes raisons, mais je ne suis pas sure d’arriver à dire ce qu’il y avait de si notable.
On commence avec deux personnages qui ont de gros traumas d’enfance : Elle1 (Seo Hyeon-jin – Another Oh Hae Young) est concierge dans un bel hôtel, Lui1 (Kim Dong-wook à la séduction discrète – Along with the Gods) est psychiatre. Elle emménage dans l’immeuble tout neuf où il vient d’ouvrir son cabinet.
Elle1 a eu des relations foireuses et est entreprise par Lui2 dont on ne sait pas bien s’il est gentil-illuminé ou malaisant ; Lui1 est divorcé d’Elle2… qui est juste improbable, sans barrière et très attachante.
Je ne vais pas forcément aller trop dans les détails car ça ne s’y prête pas.
On a
un petit côté Friends : dans l’immeuble où sont nos deux héros, Lui3, un ami de Lui1, ouvre son cabinet de vétérinaire ; Elle3 et Lui4, faux jumeaux et amis d’Elle1 et Lui1, ont ouvert un café ;
une histoire policière pas forcément agitée, mais assez inquiétante : des meurtres ont été commis, il y aura un suicide, Lui1 aide la police ;
des histoires d’amour et d’amitiés…
et, surtout, des tonnes de bienveillance.
Parce que le thème central est : soyez bienveillants, soyez attentifs, faites attention aux autres. Cherchez de l’aide si vous en avez besoin, aller voir un psy ne signifie pas que vous êtes un moins que rien. Et le psy peut être nul et vous pouvez en changer.
Ce drama, un peu contemplatif, un peu sombre… déborde d’une énergie protectrice, en fait, c’est le mot qui me vient. Et j’ai ri de bon coeur, pas juste « souri » sur certains moments.
Il y a beaucoup de personnages, qui sont soignés, qui sont attachants.
Vous avez vu ces vidéos qui vous mettent du baume au coeur en quelques minutes, en montrant comment le petit geste d’une première personne va changer la journée de plein d’autres ?
Ben, c’est pareil, mais en mieux et en 16 heures 😉
Ce produit ne convient pas aux misanthropes, aux aigris et aux rabat-joie…
Men are Men (2020)
Cette série est disponible sur Netflix et Viki sous le titre To All the Guys who Loved Me, titre qui, à mon sens, ne se justifie pas. Comme dans beaucoup de romances, deux hommes se disputent l’amour de l’Héroïne : on est très loin du « all the guys »…
!!! Attention, ce billet va contenir plein de SPOILERS de façon complètement aléatoire !!!
Or doncques, je viens de finir ce drama et… j’ai plein de choses à vous dire !
Tout d’abord, je lui en veux un peu car, au premier épisode, il me promettait beaucoup et, même s’il n’est pas mauvais, avec tant d’espoirs, hélas, il n’a pas été tout à fait à la hauteur.
Comme vous le savez (ou pas), j’aime le fantastique et les histoires d’amour et j’aime particulièrement le fantastique qui se glisse dans le quotidien et met en lumière notre monde.
Men are Men est donc complètement dans le créneau pour me séduire.
Festival, ô Festival, dis-moi combien tu pèses
Les festivals « mentent » sur leurs chiffres de fréquentation.
Mentent ? Disons qu’ils essaient de calculer le flux de visiteurs (tickets vendus, entrées/sorties sur plusieurs jours) de façon à ce que cela rende un chiffre au plus près de ce que les décideurs, les partenaires… attendent.
Non pas parce que les festivals sont de méchants escrocs qui adorent le mensonge, non… Au fil du temps, des chiffrages déformés se sont installés dans la tête de trop de gens pour que de « vrais » chiffres soient signifiants pour eux.
Hélas.
Parce que la réussite d’un festival est trop souvent mesurée à sa fréquentation.
Ce qui est, au mieux, tout à fait incomplet… pour des tas de raisons qui, je le pense, viennent assez intuitivement, mais citons : est-ce que les visiteurs ont apprécié et sont susceptibles d’en parler en bien/de revenir ? Est-ce que les stands ont bien vendu ?
Si tu es libraire, vaut-il mieux vendre 50 livres de poche sur 1.000 visiteur·ses ou 100 beaux-livres sur 300 visiteur·ses venues en connaisseurs ?
Une personne me faisait remarquer que c’est un de nos héritages patriarcaux-capitalistes : la réussite est mesurée à la quantité, à celui qui a le plus gros… salaire, maison, auto…
Je ne sais pas s’il est possible de revenir à une situation où de vrais chiffres seraient disponibles, mais, au fond, je ne suis même pas sure que ce soit nécessaire.
Parce que ce serait nécessaire si l’on décide que le nombre de visiteur·ses est le seul retour que l’on attend effectivement.
Parce que cela validerait l’idée que ce qui est réussi est gros.
Notons que je ne dis pas que la donnée n’a aucun intérêt, mais elle n’en a pas non plus tant que ça.
Sur un projet, ce qui est important, c’est le taux de retour : par rapport à ce que j’ai investi (temps, argent…), qu’ai-je en retour ?
Reprenons.
Il existe deux catégories (grosso modo) de festivals : les pros et les bénévoles.
Les pros, ça peut être un palais des congrès/festival, une mairie (qui dédie du temps de travail)… et les bénévoles, ben, ce sont les associations.
Quand une situation n’est pas comparable, ne te compare pas.
Les pros investissent de l’argent, des ressources humaines.
Ils doivent avoir un retour à équivalent.
Pour mémoire, un seul temps plein, c’est 1.800 heures/an.
Il te faut combien de bénévoles pour arriver à un seul temps plein ? 😉
Si le pro propose des stands payants, l’artisan/éditeur/commerçant… qui prend un stand devient son client.
Il attend une prestation.
Donc tu dois lui assurer un certain nombre de visites et des visites qui consomment.
Quand tu bâtis ton programme, quand tu réfléchis aux invité·es que tu veux faire venir, tu ne vas pas forcément avoir les mêmes angles d’attaque si tu veux faire venir beaucoup de gens (nécessité pro) ou si tu rêves de t’engager sur une question qui te tient à coeur.
Un exemple super bête/facile : la promotion de la nouvelle me tient à coeur. La nouvelle, actuellement, ne vend pas. Je ne vais pas remplir des stades en en causant.
Et l’invité·e ?
Dans un contexte pro, tu la/le paies, tu deviens son client. Iel vient pour gagner sa vie et iel sait que tu attends quelque chose d »elle/lui.
Dans le bénévolat, iel vient sur son temps de loisir car le programme lui plait et iel est là pour s’amuser/se faire plaisir/parler en table ronde de ses sujets préférés. Iel est l’un·e des orgas/bénévoles.
(Bien sûr, il y a des tas de nuances et d’étapes sur le spectre pro/bénévole puisque tu as des festivals bénévoles qui vont faire payer certaines prestations et/ou en rémunérer d’autres, des festivals pros qui vont faire appel au bénévolat — mais, là, j’avoue, sans contexte, j’ai du mal…)
Attention, je vais poser une règle : il n’y a ici aucune critique d’aucun des deux modèles.
Même si je suis anti-capitaliste sur le fond, aujourd’hui, on a toustes besoin de se nourrir.
Ce qui est cool, c’est la diversité, que tout puisse exister/être tenté.
Si les artistes n’ont pas d’espaces pro pour se nourrir, iels vont mourir de faim et ne créeront plus rien pour personne.
— Et, du coup, tu veux en venir où ?
Ne te compare pas, suis ton chemin.
Si tu travailles sur un festival bénévole, cela n’a absolument aucun sens de tenter de faire comme les pros : non seulement tu n’y arriveras pas car, d’emblée, tu ne dégageras déjà jamais autant de temps de travail, mais, en plus, au lieu de proposer de la diversité, tu vas juste proposer un truc moins réussi.
Si, au lieu d’utiliser tes heures bénévole à faire un programme original, tu t’épuises à démarcher, mettons, des gens pour des stands, tu finiras épuisé et déçu… et les autres aussi.
Sur les premières années de l’organisation de Nice Fictions, j’ai senti les doutes de quelques orgas (et iels avaient raison de douter puisqu’on a peu de modèles à disposition).
Pourquoi ne faisions-nous pas « comme les autres » ?
Pourquoi ne nous donnions-nous pas les moyens (i.e. mettre le paquet sur les attendus « traditionnels ») qu’il fallait ?
Bien sûr, ça n’était tout simplement pas le plan, mais il faut quelques années pour montrer que la voie qu’on a suivie est cool aussi.
On ne devrait pas se réjouir d’une pandémie (d’ailleurs, le mot « réjouir » ne convient pas), mais, parfois, certains accidents ouvrent des portes.
La pandémie nous a obligées à faire deux éditions virtuelles.
Bon, en réalité, nous n’étions pas réellement obligés, on aurait pu juste attendre l’édition 2022… mais, bon, c’est pas trop notre truc, à nous, l’attente 😉
Alors on a dû proposer autre chose :
avec une édition en ligne, le programme est brutalement mis en lumière parce qu’on ne voit finalement presque que lui en cherchant quelle table ronde ou conférence on va suivre.
Le stand n’est plus un objet où tu dois vendre pour rentabiliser ton déplacement, mais un endroit (en ligne/sur Discord) où tu vas échanger, te présenter au public, répondre aux questions.
Etc.
L’analogie qui me vient, c’est un peu la production de masse vs de luxe.
Il faut les deux. Parce que le luxe ne peut pas fournir tout le monde. Mais il nous fait rêver et, de temps en temps, avec un peu de chance, on peut en avoir un peu soi aussi.
— Et, du coup, tu conclus ou bien ?
Concrètement, je ne peux vous parler que de Nice Fictions puisque c’est le festival sur lequel je travaille.
On ne démarche personne pour vendre des stands. Si quelqu’un souhaite venir, il est le bienvenu, mais il ne sera pas un client, mais une part du festival.
Notre objectif n’est pas qu’un maximum de personnes viennent.
Viens si tu es dans le coin, ça nous fera plaisir.
Viens si tu as envie : Nice est une ville superbe, il fera beau. Si tu as envie de rencontrer des collègues, d’échanger, viens.
Si tu n’as pas envie ou pas les moyens (financiers, physiques…), un maximum d’interventions te sera accessible en ligne.
Viens parce que tu veux venir, que tu veux passer un chouette week-end, en compagnie d’autres artistes si tu es un artiste, au milieu des artistes et des passionnés si tu es un fan.
Viens avec plaisir, avec impatience, en te réjouissant.
Et ce dont on a envie, en fait, ce n’est pas que les festivals arrêtent de mentir sur leurs chiffres car on s’en fout, mais que chaque festival bénévole devienne un produit de luxe, avec son unicité, et que, du coup, on ait toustes, collectivement, de plus en plus envie d’y aller pour s’émerveiller et expérimenter.
Et on ira aussi dans les festivals pros pour d’autres expériences et sensations.
Bref, on aura du choix 🙂
Et, évidemment, si ton kif à toi est de faire « comme un festival pro » parce que c’est ce que tu aimes, fais-le aussi. Le bénévolat, on le fait en premier pour soi !
Quand tu commences à vieillir, tes souvenirs se modifient
J’ai commencé à écrire enfante, dès l’école primaire.
Je n’ai aucune trace de mes essais de l’époque, mon seul souvenir est que, à l’âge de 10 ans, en Sixième, je peinais sur un roman policier, ne me résolvant pas à tuer un seul des personnages. (J’en parlais déjà en 2014.)
J’ai imaginé écrire une saga de fantasy quand Mère Dragon nous a lu, à ma soeur et à moi, le Seigneur des Anneaux, puis, à 14 ans, j’ai essayé la forme courte et la poésie et je suis restée sur le non-roman (34 ans plus tard, je suis tentée d’écrire « définitivement » puisque mon plus long texte est une novella de moins de 165.000 signes, mais, bon, l’avenir n’est pas écrit…).
Je m’imagine volontiers que, si j’avais été enfante/ado à notre époque, j’aurais eu un blog, j’aurais beaucoup trop posté sur les réseaux sociaux, mais, à la fin des années 1980, j’ai juste imaginé que j’allais mettre mes textes dans des feuillets en plastique/un classeur que je déposerais en ville pour qu’il circule et vive sa vie.
Je ne l’ai pas fait.
Je n’ai pas non plus engouffré mes économies dans de l’édition à compte d’auteur.
J’ai attendu et, à 17 ans, j’ai lancé mes deux premiers fanzines.
Depuis, si je cherche un mot pour résumer tout ce que j’ai fait, celui qui me vient est expérimenter.
Avant le développement d’internet à partir de 1996, j’ai fait des fanzines avec des photocopies et des agrafes, de la colle et du temps d’imprimante volé ici ou là.
Ensuite, avec internet, j’ai imaginé des sites, des webrevues, j’ai aussi tenté l’impression classique (en me ruinant sur de gros tirages), de l’impression à la demande quand ça s’est développé, des revues en PDF…
Je n’ai jamais été satisfaite, je ne me suis jamais posée.
Cet été, avec une petite équipe, nous (re)lançons une webrevue : la Tribune des Vagabonds du Rêve.
Je n’écris pas « lancer », mais « relancer » car cette webrevue n’est pas « nouvelle », elle est la suite des explorations et essais précédents et, par exemple, nos archives m’indiquent que la première chronique en ligne d’Hélène, ma plus fidèle collaboratrice (c’est le cas de le dire puisque ma mère m’a suivie dès la première page de mon premier fanzine, et même avant ça pour ma toute première « anthologie scolaire »), date de 2003.
Si j’ai ainsi toujours tâtonné en matière d’édition, je ne suis pas différente sur les outils numériques (dois-je vous dire le nombre de fois où j’ai changé de boîte mail, de blogs en important — et perdant au passage — des données d’une plateforme à l’autre, en supprimant un support pour le recréer différemment et tout me retaper à la main ?) ni, of course, sur les réseaux sociaux.
Hier, il s’est passé deux choses qui n’ont a priori aucun rapport entre elles.
1/ Une amie souhaitait aller à Monaco voir l’expo Giacometti.
Je n’ai aucun intérêt particulier pour cet artiste, mais je trouvais sympa d’avoir un motif de sortie pendant les congés.
2/ Après avoir essayé de comprendre le fonctionnement de Twitter en utilisant quelques semaines un compte anonyme, je me suis récemment créé un « vrai » compte et la polémique-troll du moment était une trop jeune femme qui s’est mise en tête que les auteurices/artistes devaient lisser leurs réseaux sociaux, tout absorbé·es par la nécessité de se vendre comme de bons produits capitalistes.
Le débat n’est pas intéressant parce que c’est une affirmation pour faire genre, pas un truc étayé/réfléchi, mais ça m’a fait sortir un point.
L’intérêt en général d’une expo sur un artiste décédé, c’est que ça prend un côté rétrospective.
On cherche les correspondances, les journaux intimes, on fouille dans la vie privée qui, la personne étant partie et ne pouvant pas s’en plaindre, devient un matériau de compréhension : comment crée-t-on ?
Comme tous les artistes, j’imagine, Giacometti a répété, répété, répété. Une femme debout + une femme debout + une femme…
Comme nos artistes qui, sur leur Twitter ou leur Insta, vont chuter, se dévoiler, se plaindre, se retirer…
Pendant longtemps, après une expérience, ratée ou réussie, je jetais, je détruisais, je poubellais.
J’ai peu de traces de pas mal de choses.
Genre les livres papier, c’est OK car ils dorment dans ma bibliothèque, mais, globalement, j’ai peu de traces de ce que j’ai fait.
J’ai changé tellement de fois de comptes sur les différentes plateformes que je suis incapable de dire ce que j’ai pu y faire.
Et je réalise que ces expériences, en fait… elles n’ont pas à être cachées ou détruites.
A minima, elles sont ennuyeuses, mais elles seront peut-être drôles pour la Cenli-du-futur qui les retrouvera comme, cet été, j’ai retrouvé les maquettes des anciennes Tribune (1990-1993) qui vont figurer d’ici quelques jours dans un musée sur le site des Vagabonds.
De mes textes ratés, de mes idées loufoques, de mes multiples « une femme debout »… il ne me reste quasi rien.
Ni dans des cartons, un grenier ou une cave, ni dans les tréfonds de mes disques durs.
Seulement dans la mémoire d’autres personnes (même pas la mienne !) et il n’y a rien de moins sûr que les souvenirs…
Alors, ces jours-ci, j’ai récupéré quelques vieux billets de blog tout pourris que j’ai remis ici, j’ai créé une page Facebook (édit : fermée au 19/3/22) et un compte Insta… et je vais expérimenter sans me cacher, riant d’aventures un peu honteuses, sans aucun souci de l’image que je risque de renvoyer en tant qu’écrivaine ou que directrice sérieuse d’un festival sérieux ou…
Quand on est une jeune femme, on se soucie du regard des autres.
Et puis, un jour, on ne se colore plus les cheveux, on les garde très courts pour ne plus s’en soucier et on se sent soudain infiniment légère.
Black Widow (2021)
Si Black Widow, devenue une Avenger, pense avoir mis fin à l’organisation secrète qui l’a asservie, elle se fourvoie et son passé va revenir la chercher pour une nouvelle mission entre les évènements de Captain America: Civil War (2016) et de Avengers: Infinity War (2018).
Dans un film de super-héros, il y a un grand complot très compliqué avec un Méchant vraiment méchant, un serviteur du Méchant trop fort, des alliés inattendus, des combats et des scènes vertigineuses.
Black Widow obéit aux codes du genre en remplissant toutes les cases de façon fort satisfaisante, mais avec une héroïne, aidée de femmes, combattant des femmes. Les quelques personnages masculins sont en retrait sans être effacés.
Le film appartient à l’univers Marvel, mais peut se voir indépendamment, si vous n’avez pas tout visionné ou oublié une partie 😉
Alors il y a de l’action, forcément, beaucoup d’actions, mais il y a également de l’humour bon enfant, particulièrement autour de la « fausse famille » de l’héroïne, réunie pour l’occasion, une juste dose de bons sentiments.
Un divertissement plaisant, idéal sur grand écran, à déguster sans complexe.
Réalisatrice : Cate Shortland
Sortie : 7 juillet 2021
A Love So Beautiful (Korean) (2020)
24 épisodes de 20+ minutes
Remake du drama chinois éponyme de 2017 (que je n’ai pas vu).
Cinq adolescents.
Elle1 et Lui1 sont voisins et dans la même classe au lycée. Tout de go, elle lui avoue son amour et, s’il n’y répond pas favorablement, elle décide de continuer à l’aimer. Juste.
Bien sûr, rapidement, il est évident (pour nous) que Lui1 éprouve des sentiments réciproques, mais Elle1 ne semblera jamais le voir.
Lui1 semble susciter l’admiration de toutes les filles, Elle1 est gauche et moins aimée.
Elle2 et Lui2 sont leurs opposés : Elle2 est pleine d’assurance, Lui2 est maladroit et fantasque.
Lui3 est parfait : beau, gentil, destiné à réussir, il n’est là que pour révéler à Lui1 ses sentiments via la jalousie.
Je suis assez « simple » en général : j’aime ou je n’aime pas.
Là, ben… c’est « pas mal, mais… »
On suit nos cinq personnages de leurs années lycée à leurs 30 ans. Chaque épisode, très court, est un moment marquant de leur vie. Marquant au sens de la vie ordinaire : un élément du quotidien qui va les marquer/suivre.
De ce point de vue, ça marche vraiment bien : on passe d’un moment de vie à l’autre et ça fait sens.
Mais… j’ai d’abord un peu de mal avec le passage du temps : nos tourtereaux sont quand même *particulièrement* lents. Je ne parle pas de se sauter dessus dès le premier rendez-vous, mais, là, il leur faut quand même 15 ans pour savoir un peu qu’ils s’aiment très fort.
Ce n’est cependant pas ce qui m’ennuie le plus car, bon, mettons…
Non, ce qui m’ennuie, c’est la non-exploitation des caractéristiques du personnage principal. Car, clairement, Elle1 est l’héroïne au détriment de Lui1 qui est assez passif.
Lui1 est beau et intelligent, fort en sciences et réussira la carrière qu’il veut.
Elle1 est une artiste. Une vraie. Dès le lycée, elle fait des dessins réussis. Elle est maladroite à la façon du vilain petit canard dont on attend qu’elle devienne un cygne. Elle se sent mal car elle est mauvaise élève, mais ce devrait être le propos central : la mauvaise élève se révèle l’artiste douée. La timide est en réalité fantaisiste et amusante.
Et ce fil rouge, qui est central puisque c’est à la fois tout ce qui définit l’héroïne et les raisons qui font que le sage Lui1 est amoureux d’elle, au final, est totalement sous-exploité. Limite, on doit le deviner.
Du coup ?
Je ne sais pas.
Ca se regarde vraiment facilement, j’aime beaucoup cette narration de 24 « petits moments » (le titre de chaque épisode correspondant au moment), mais il y avait tellement mieux à faire avec le même matériau…
Lovestruck in the City (2020)
17 épisodes de 30 minutes environ
Réalisateur : Park Shin-woo (It’s Okay to Not Be Okay – Jealousy Incarnate – Hyde, Jekyll, Me)
Scénariste : Jung Hyun-jung (Romance is a Bonus Book)
(J’ai lu ici ou là que c’était une chronique sur la solitude des jeunes coréen·nes. Réponse : Non.)
Une téléréalité ? documentaire ? (je ne suis pas sure du terme par manque de références) suit trois femmes et trois hommes et les interroge sur l’amour et leurs relations.
Elle2 et Lui2 sont ensemble depuis 5 ans. Elle1 a quitté Lui1. Elle3 a quitté Lui3.
L’équipe de tournage n’est jamais montrée/est présente via des incrustations assez rigolotes. Peu de personnages secondaires (ce qui s’explique par le choix de la narration), mais réussis.
L’histoire principale est celle d’un couple : en vacances dans une station balnéaire (ou équivalent) pour faire du surf, Lui1 rencontre Elle1, tombe amoureux, lui demande de l’épouser…
Ils surfent, rient, font l’amour. La vie est douce et très hippie.
Puis Lui1 doit rentrer précipitamment à Séoul pour le travail, Elle1 (Kim Ji-won) n’a pas de téléphone portable, doit le rejoindre plus tard… et ne viendra jamais à leur rendez-vous.
Une année s’est écoulée quand le tournage commence. Ce n’est pas explicité, mais il est probable que Lui1 participe à l’émission pour qu’Elle1 le voit. Il raconte donc son malheur, la recherche vaine de son amoureuse… et, petit à petit, nous allons bien sûr découvrir pourquoi Elle1 l’a quitté sans aucune explication.
J’aime beaucoup les romances à mystères.
Lui1 est incarné par Ji Chang-wook, assez idéal dans le rôle de l’amoureux romantique et transi. Il est pathétique, mais c’est réussi : l’amour est montré comme rendant vulnérable et un brin fou, mais jamais dans le mauvais sens du terme (pas d’harceleur, aucune violence, des attitudes qui restent respectueuses).
C’est touchant et drôle.
Et la forme narrative apporte un vrai plus : les épisodes de 30 minutes sont tournés autour des questions posées aux participant·es avec une « disparition » de temps à autre du format reportage et l’histoire avance très naturellement.
J’ai littéralement dévoré cette mini-série (sortie mardi, je viens de la finir).
Le bémol est sur le dernier épisode : je viens de googler et une saison 2 n’est pas confirmée à ce jour. Et, sans saison 2, l’épisode final se termine en queue de poisson. D’habitude, je n’ai rien contre les tranches de vie qui ne se terminent pas, j’en ai même écrit plusieurs, mais, là, ça s’arrête vraiment brusquement, genre le scénariste a fait une pause pour passer aux toilettes et n’est jamais revenu…
Cela dit, rien que pour la forme narrative, je n’ai aucun regret 🙂
Publié dans Séries
Marqué avec #kdrama, Corée, Insolite, Ji Chang-wook, Kim Ji-won, Romance
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Tout a bien commencé parce que j’ai cru qu’elle était lesbienne (2020)
11.000 signes #romance
Temps de lecture : 10 minutes
Je me souviens parfaitement de notre première rencontre. Je l’avais repérée en ligne car elle avait exactement le profil que je cherchais : développeuse informatique diplômée, elle s’était lancée dans le graphisme et son CV et son book disaient qu’elle était accro au travail, info qui se confirmait sur les réseaux sociaux : elle postait… du taf. Elle ne faisait que bosser et engrangeait des sous qu’elle claquait dans de grands voyages.
Probablement aucune vie privée ou en tout cas aucun projet qui vienne mordre sur le travail.
Idéale.
Si l’essentiel de mes revenus provenait du foncier hérité de mon père, j’avais divisé le travail que j’aimais en deux boîtes : librairie, devenue boutique de goodies pour collectionneurs fortunés, et édition de livres et de jeux.
Je cherchais cette licorne qui ferait le lien entre technique et esthétique.
Elle est arrivée au début de l’été. L’entretien était une pure formalité car je savais déjà que je la voulais. Cheveux très courts et colorés, elle portait un débardeur, aisselles non épilées, pantalon ranger.
J’aimerais vous dire que je suis un homme féministe, ouvert, sans a priori, mais Céline, mon ex-femme, qui reste une bonne amie, vous dirait, par la bouche de notre fille, que je suis ce que je suis : un mâle hétéro blanc… très riche. Pas un mauvais bougre, pas le pire égoïste de cette planète… mais le juste produit de mon milieu. Qui vote à gauche et fait quelques dons pour s’acheter une conscience.
Alors je l’ai embauchée, ravi, en me disant qu’elle était lesbienne, sans aucun doute, qu’elle avait probablement renoncé à la maternité, qu’elle ne distrairait aucun membre d’une équipe que j’avais constituée à majorité d’hommes, hormis notre secrétaire parce que, bon, quand même, pour être organisée et rangée… ‘fin, bref, vous me comprenez…
Bien sûr, j’ai assez entretenu le déni au fil des ans pour ne pas l’avoir formulé comme ça dans ma tête, mais, avec le recul, il est difficile de croire que j’aurais agi de la même façon si je l’avais pensée hétéro.
Nour a donc commencé un jour d’été. Rapidement, je l’ai intéressée aux bénéfices. Rapidement, je lui ai loué un des appartements de l’immeuble pour qu’elle n’hésite plus à rester tard un soir de bourre.
Comme elle habitait désormais sur place et que nous étions très bien équipés, elle est venue au bureau même le week-end quand elle avait des projets personnels. Et puis le personnel est devenu professionnel. Nous travaillions de plus en plus.
Je ne cherchais plus à faire de nouvelles rencontres pour les week-ends où Chloé était chez sa mère et où je me retrouvais seul. Nour était disponible pour travailler. Disponible pour m’accompagner lors des déplacements voir les clients. Disponible le temps d’un film sur l’immense télé installée dans nos locaux pour le confort des employés : pourquoi se mettre la télé dans un petit deux-pièces quand, trois étages plus bas, tu peux profiter d’un immense écran ?
Sans aucune retenue, j’ai absorbé sa vie et vu grimper les chiffres.
Le sexe a dû me manquer parfois, mais l’investissement relationnel nécessaire pour nouer des liens avec une partenaire sexuelle m’a vite semblé disproportionné quand j’avais tellement mieux à faire à côté.
Chloé n’avait jamais trouvé rien à redire sur le fait que son père était accro au travail car elle se sentait une vraie princesse, calée de longues journées sur tous les jeux vidéo que j’achetais. Alors Chloé et Nour se sont bien entendues parce qu’il n’y avait aucune raison que non.
Je crois même que ma môme aimait bien la disparition de ma vie sexuelle qui l’avait obligée à essayer de s’intéresser à une nouvelle femme à chaque fois que la précédente me quittait parce que je n’avais jamais menti, je ne cherchais réellement pas une femme pour refaire un foyer.
Bref, tout avait très bien commencé parce que j’avais cru que Nour était lesbienne.
Et c’est ensuite que ça a mal tourné.
The King 2 Hearts (2012)
20 épisodes de 60+ minutes
Vu une première fois, j’avais bien l’intention d’un revisionnage à l’occasion. Netflix arrêtant sa diffusion le 22 février, l’obligation a créé le moment.
Dans un monde légèrement parallèle au nôtre, où la Corée du Sud est une royauté, Lui2, roi qui rêve de la paix entre Nord et Sud, oblige son frère, Lui1, a participé à un championnat d’officiers en faisant équipe avec des soldats du Nord.
Entre Lui1 (interprété par Lee Seung-gi) et Elle (Ha Ji-won), membre des Forces Spéciales du Nord, la relation est rapidement explosive et romantique, forcément.
Aussi, l’histoire démarre plutôt comme une comédie romantique entre deux personnages que tout oppose : Lui1 est un playboy qui ne veut surtout jamais être roi, Elle est une soldate à la fois rigoureuse professionnellement, mais midinette dès qu’il s’agit de sa vie privée.
Là, impossible de ne pas SPOILER…
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Rapidement, Lui2 est assassiné par le Big Evil Méchant et Lui1 se retrouve roi.
La comédie romantique laisse la place à l’action et nos deux héros vont affronter des situations de plus en plus extrêmes.
Et c’est vraiment là tout le charme de ce drama : l’action monte en intensité, les choix deviennent de plus en plus serrés, genre niveaux de jeu qui se corsent.
Pas de repos, un Méchant sorti tout droit de James Bond et une Corée dans le rôle de David contre Goliath (les USA, la Chine).
Mention spéciale à Jo Jeong-seok en officier timide et amoureux. So cute.
Juste très chouette.
Descendants of the Sun (2016)
16 épisodes de 60 minutes
Lui1 et Lui2 sont militaires, dans les Forces spéciales, et sauvent le monde, les otages…
Lui2 est très épris d’Elle2, également militaire, médecine, mais, hélas, fille du Général qui ne veut pas de Lui2 comme gendre = un amour impossible.
Quand Lui1 croise par hasard Elle1, médecine aux urgences d’un hôpital, il a aussitôt le coup de foudre… et, comme il est charmant et drôle, peu de mal à la conquérir… mais, pour la garder, c’est une autre histoire : qui voudrait sortir avec un gars qui disparait en permanence, ne peut rien dire et pourrait ne jamais revenir ?
Pas d’intrigue principale, les héro·ïnes vont affronter plusieurs situations/catastrophes avec leurs équipes : équipe des Forces spéciales + équipe de médecin·es de l’hôpital.
Si les personnages sont archétypaux (brave soldat courageux, médecine dévouée…), iels n’en sont pas moins réussi·es et attachant·es : tout est soigné et ça se regarde en riant (de temps en temps) et en pleurant (beaucoup).
Du bon travail, simple et efficace.
Man to Man (2017)
16 épisodes de 60+ minutes
Série vue deux fois.
Je commence par LE bémol : le jeu de Kim Min-jung (Elle1). Je ne me rappelle pas de sa prestation dans « My Fellow Citizens », je ne crois pas avoir eu l’occasion de la voir jouer d’autres rôles et ça ne marche juste pas, limite je trouve qu’elle gâche certaines scènes…
Lui1 est un espion, un vrai. Un gars pour qui l’amour est une tactique pour réussir une mission.
Elle1 et Lui2 se sont rencontré·es quand iels étaient tou·tes les deux dans une mauvaise passe et, par leur rencontre et leur entraide, iels sont désormais frère et sœur : Elle1 est la manager de Lui2 qui est devenu un acteur très connu.
Tout commence parce qu’Elle2, l’ancienne amour de Lui2 qui a épousé Lui3, le Méchant à la tête d’un conglomérat puissant, fait nommer Lui1 comme garde du corps de Lui2 pour une mission.
Lui1 séduit Elle1 parce que c’est son job et, forcément, il en tombe amoureux.
L’intrigue se tient et les personnages secondaires sont attachants, même les méchants.
Il y a de l’action, mais ça n’est jamais trop violent. Disons que c’est de l’espionnage feel good : tu as des rebondissements, mais rien de traumatisant, et l’idée qu’on peut retrouver une famille à chaque instant de notre vie en se faisant de nouveaux·lles ami·es. Elle1 n’a pas besoin de se marier ou de fonder une famille, le fait d’être amoureuse lui suffit.
Et puis le personnage de Lui1 est juste trop mignon, en mode « je suis un espion donc je ne peux absolument rien dire, mais j’ai des yeux de chat potté » 😉
Romance Is a Bonus Book (2019)
16 épisodes de 60+ minutes
Dans la mesure du possible, j’essaie de parler d’une série quand je viens de la (re)voir, histoire d’être assez fidèle à l’histoire et à mon ressenti.
Sauf que j’ai déjà regardé Romance is… au moins deux fois, dont une assez récemment… donc pas de visionnage en vue…
Bref, ce post reste là en attendant une édition future, si elle arrive un jour 😉
J’aime cette série.
Parce que le héros est charmant (Lee Jong-suk), écrivain et travaille dans l’édition.
Parce que l’héroïne galère bien, mais va s’en sortir.
Parce que tout baigne dans l’amour des livres, de la littérature, de la poésie.
Parce que ce sont au départ deux meilleur·es ami·es et que, comme dans Emma de Jane Austen, j’aime cette amitié dévouée qui, petit à petit, se laisse aller à la séduction.
A Korean Odyssey (2017)
20 épisodes de 70/80 minutes
J’ai mis à profit ces vacances pour revisionner cette série : 2e série coréenne que je voyais, j’avais eu un immense coup de cœur pour cette adaptation moderne du roman chinois de La Pérégrination vers l’ouest. Lui (incarné par le délicieux Lee Seung-gi) est le Dieu Singe (Son Ogong en coréen / Son Goku en japonais). Né dans un volcan, égoïste, fanfaron, cruel, il a été puni et enfermé par le Royaume des Esprits. Elle, une humaine élue, incarnation du moine qui doit sauver le monde, est avant tout une petite fille que tous les autres enfants fuient car elle voit les fantômes et tout son village la croit maudite. Par erreur (en lui demandant de lui rapporter un objet), Lui2 (le Taureau, roi des monstres) fait que l’humaine libère le Singe.
25 ans plus tard, Elle est devenue agente immobilière, spécialisée dans les bâtiments hantés. Et elle n’a toujours aucun ami, ni petit ami. Elle recroise le Singe qui veut la manger car son sang donne d’énormes pouvoirs et, pour éviter cela, le royaume des esprits lui procure un bracelet magique : Lui est désormais amoureux d’Elle et est obligé de la protéger.
Ca, c’est le point de départ.