est la version « petites gens » d’essayiste ou chroniqueur·se

est la version « petites gens » d’essayiste ou chroniqueur·se
9.700 signes – 9 minutes #fantastique #romance
J’aurai trente ans demain, c’est officiel.
À moins que mes parents ne me mentent depuis des années.
À moins que mon acte de naissance ne soit pas le mien, mais celui d’un enfant enlevé à la naissance et à la place duquel on m’a mis, mal leur en a pris.
À moins que je ne sache plus quel jour on est.
J’aurai trente ans demain et je ne ferai rien. Pas de fête, pas de sortie délirante en boîte de nuit, pas d’éclate dans un bon resto avec mes potes. Non, rien.
Je n’ai envie de rien.
Parce que, demain, j’aurai trente ans et je n’ai ni boulot génial ni femme adorable (non pas que la mienne ne le soit pas, elle n’existe tout simplement pas) ni trois enfants galopant dans ma villa. De toute façon, je n’ai ni villa ni enfant.
Demain, je rentrerai du boulot assez tôt pour avoir le temps de broyer du noir plus longtemps, avoir le temps de ressasser tout ce qui ne me plaît pas, avoir le temps de bouder, seul, en paix, devant ma télé.
Du coup, quand le réveil sonne, je suis déjà d’une humeur massacrante. C’est parfait : avec la tête que je tire, personne ne prendra le risque d’engager la conversation à la machine à café. Une paix royale ! Un anniversaire nickel !
Comme si une brutale amnésie m’avait fait oublier Audrey.
Elle débarque à midi dans mon bureau dont j’ai tiré la porte pour attaquer un sandwich. Elle porte un grand sac isotherme vert fluo, gonflé, et elle crie : « Bon anniversaire et bon appétit ! »
Comment ai-je pu oublier Audrey ?
Audrey, la fille de la comptabilité. Audrey, ma meilleure amie. Ma seule amie diraient les mauvaises langues, mais c’est jouer sur les mots. C’est juste ma meilleure amie.
Plus je boude, plus elle rit. Quand je suis de mauvaise compagnie, elle me traîne dans les endroits les plus incongrus. Elle a même tenté de me faire faire du shopping en prétextant que ma garde-robe avait besoin de s’envoler vers de nouveaux horizons !
40 épisodes de 40+ minutes
Scénariste : Zhao Tian You
En préambule, je voudrais juste vous dire que, même si vous n’êtes a priori pas consommateurice de cdramas dans un décor Ancien avec des intrigues et batailles, restez un peu avec moi car j’ai envie de vous parler de la représentation des femmes en fiction 😉
Lui (Zhang Wan Yi) est un prince guerrier qui, depuis 3 ans, cherche à vaincre un terrible Bandit quand il tombe sur la concubine préférée de celui-ci, blessée et amnésique, probablement victime d’une tentative d’assassinat. Il décide donc de la garder pour tendre un piège à son ennemi, mais Elle (Wang Chu Ran) est a priori une jeune femme innocente capturée par les bandits sur la route qu’elle suivait pour un mariage arrangé, alors, plutôt que de la faire prisonnière, il lui laisse croire qu’il est son mari et les jours commencent à s’écouler.
Tandis que le Bandit ne semble pas pressé de se montrer, Elle, qui s’ennuierait dans le rôle de femme au foyer, ouvre un commerce de porcelaine, veut rejoindre la guilde des marchands de porcelaine qui est interdite aux femmes…
Continuer la lectureDe bons moyens, mais un scénario qui peine
16 épisodes de 70+ minutes
Disponible sur Netflix sous-titré en français
Elle2 et Elle3 sont amies depuis l’adolescence donc, quand Elle2 part au bout du monde pour sa carrière d’ambassadrice, c’est naturellement qu’elle confie son fils, Lui1 (Jung Hae-in), aux bons soins d’Elle3.
Elle3, elle, a une fille, du même âge que Lui1, mais beaucoup plus affirmée et dégourdie, alors, toute leur enfance, Elle1 (Jung So-min) « s’occupe » de Lui1 : elle le cajole et le maltraite, on ne sait jamais trop ce qui l’emporte.
Le temps a passé, Elle1 est partie travailler aux USA où elle s’est fiancée, alors, quand elle revient brusquement, ayant perdu emploi et fiancé, Lui1, qui devrait la plaindre, est ravi… parce qu’il l’a toujours aimée.
On a donc un couple principal qui se bagarre beaucoup, avec une Elle1 qui a forcément subi de sacrés trucs pour revenir ainsi des USA où elle a tout abandonné,
Elle4, l’amie d’enfance d’Elle1 et Lui1, avec ses propres aventures et qui rencontre un charmant journaliste, père solo,
les maris d’Elle2 et d’Elle3, leurs amies,
les ex d’Elle1 et Lui1…
2 épisodes de 45+ minutes
Scénariste : Cho Min-jung
Je vous parlais hier de Pas de profit, pas d’amour qui est mon gros coup de coeur 2024 et vous disais en conclusion qu’aujourd’hui sortait son spin-off : Spice Up Our Love / Pimentez votre amour1.
Lors d’un passage de Pas de profit, pas d’amour, Elle2 (Han Ji-hyun) s’évanouit et se réveille dans son propre roman2, prise au piège. On est dans une histoire typique, mais réjouissante qui explore les contraintes du genre (libre-arbitre des personnages, scènes obligées, etc.). Par exemple, Elle2 s’aperçoit que tous les acteurs de son univers ont la tête de Lui2 (Lee Sang-yi) puisque, en tant que héros, c’est « l’homme le plus beau du monde ».
C’est assez court (comme un gros 13e épisode) et je pense que c’est bien ainsi : c’est agréable, c’est rigolo, il y a un message au milieu…
Alors on est vraiment sur du « bonus » : ce spin-off n’est pas un objet autonome et détaché, mais il prolonge le moment passé avec la série initiale.
C’est assez amusant parce que, ces jours-ci, je me plaignais de certains épilogues. Je ne citerai pas de titres pour ne pas les spoiler, mais, grosso modo, dans des fins de séries, quand tout est conclu, on nous rajoute un temps où les héros vieillissent, font des enfants, meurent… Je trouve ça ennuyeux et convenu.
Du coup, je trouve que Pimentez votre amour offre une façon originale de se doter d’un épilogue : on s’attarde encore un peu avec un ou des personnages, ça ne change pas l’intrigue principale, mais on passe un moment agréable.
Bref, je lève le pouce !
Si vous êtes en mode /flemme et n’avez pas envie de lire un billet, je n’aurais qu’une seule chose à vous dire : foncez ! Cette série est un GROS coup de cœur !
12 épisodes de 60+ minutes
Disponible sur Prime sous-titrée en français
Scénariste : Kim Hye-young
Elle1 (Shin Min-a) est la fille unique de parents « angéliques » : ils ont servi de famille d’accueil à plusieurs enfants qui sont passés et repartis. Pour Elle1, ce n’était pas une bénédiction, mais une perte : elle ne recevait pas toute l’attention qui lui était due en tant que fille unique et elle n’y gagnait pas de fratrie.
Car Elle1 accorde beaucoup d’importance à la notion de pertes et profits. Dès l’adolescence, elle s’oppose au professeur d’éducation physique car « les filles jouent au ballon prisonnier dans une petite partie du terrain de sport tandis que les garçons s’étalent au foot ; et pourquoi ne peut-elle pas jouer au foot, d’ailleurs ? »
Adulte, elle attend par exemple de ses relations sexuelles de ressentir du plaisir. Ca parait si simple et si bête formulé ainsi ? Qui sexerait pour ne pas trouver de plaisir ?
Si Elle1 apparait calculatrice et « différente », notamment aux yeux de Lui1 (Kim Young-dae), l’employé de la supérette, quand elle traine devant lui un amant « incompétent » pour acheter des préservatifs et menacer de le renvoyer s’il n’a rien à offrir, elle a en réalité un sens aigu de la Justice… des notions de gain et de perte.
Continuer la lectureUne idée sympa, mais qui ne prend pas son envol et reste un peu sur le carreau
10 épisodes de 60+ minutes
Disponible sur Viki sous-titré en français
Lui1 est un riche héritier, second fils. Elle1 est une employée modèle qui, plus jeune, a fui des parents maltraitants en emportant son jeune frère dont elle assume la charge. Ils se rencontrent alors que Lui1 découvre le métier dans les fonctions d’employé débutant, ils tombent amoureux sans qu’il avoue sa véritable identité et… bam ! Vient le moment où Elle3, la mère de Lui1, offre une grosse somme d’argent à Elle1 pour qu’elle renonce à son fils.
Cendrillon ne devrait-elle pas accepter cet argent une fois que minuit est passé et que la magie de l’amour s’est envolé ? Ne vaut-il mieux pas fuir puisqu’un mariage dans une riche famille doit être difficile ? Telle est l’annonce du titre : que devient Cendrillon à 2 heures du mat ?
C’est sur cette promesse de revisiter le conte de fées en prenant en compte des facteurs plus pratiques que démarre l’histoire.
Continuer la lectureCa fait longtemps / plusieurs fois que je voulais me pencher sur le sujet, mais j’étais retenu par tout un tas d’états d’âme.
Je vous explique : dans mon quotidien, je suis assez fier des petites astuces que j’ai mises en place pour me simplifier la vie. J’ignore ce qui est venu en premier de la poule ou de l’oeuf1 : est-ce à cause de mes handicaps que j’ai cherché des solutions ou est-ce tout simplement parce que les humains sont compliqués et aiment compliquer la vie des autres et que je ne voulais pas tomber dans le panneau ?2
Bref, je voulais prendre le temps de poser à l’écrit ce que je fais pour me simplifier la vie.
Je précise que ce sont mes solutions à moi, qu’elles ne sont basées sur aucune donnée scientifique, qu’elles me conviennent à moi.
Je ne vais pas faire ça en une seule fois, je le ferai à mon rythme : voici mon premier hack. Je ne me mets aucune pression ni aucun délai. Je fais les choses quand j’en ai envie. Le truc, c’est de les commencer et de se rappeler qu’on veut les faire. Ce blog est gratuit et sans aucun objectif de rentabilité donc le « taux de remplissage » sur tel ou tel sujet n’a aucune importance.
Je pense que je parlerai surtout de cuisine, mais sans doute pas que.
Continuer la lectureAttention, par son propos même, ce billet contient des spoilers.
Hier, c’était la diffusion du 8e épisode (sur 16) de #LoveNextDoor et, sans aucun lien entre les deux, j’ai fini #LoveIsSweet (un cdrama pour lequel je me suis fendu d’un retour hier).
Dans Love Next Door, nous sommes donc à la moitié du récit (pile poil) et, là, on apprend qu’Elle est malade : elle a été opérée 3 ans plus tôt d’un cancer de l’estomac et, puisqu’elle souffre à nouveau, on peut craindre le pire. En amont, pas mal de fans s’inquiétaient déjà que la personnage principale soit malade car iels avaient noté plusieurs indices, notamment qu’elle ne buvait pas d’alcool (j’ai oublié les autres et, perso, je n’aurais rien vu).
Sans préjuger de la suite (qui rattrape peut-être tout ça)1…
Netflix diffuse la série sur le modèle 2 épisodes / week-end. Cette forme est risquée. Si la série envoûte les spectateurices, c’est banco : iels vont en parler abondamment sur les réseaux, mais, s’il y a la moindre faiblesse, le décrochage est à prévoir. Parce que, quand tu regardes une série en une seule fois, tu peux être tentée de voir la suite malgré tout, comme elle est disponible. Mais, si tu décroches, en une semaine, tu es parti ailleurs.
Continuer la lectureUne comédie sympa et drôle, mais qui se prend les pieds dans le tapis sur la longueur
36 épisodes de 40+ minutes
Disponible sur iQIYI sous-titré en anglais
Elle1 (Bai Lu) est allergique à ses propres larmes si bien que son père, alors qu’ils sont enfants, donne de l’argent de poche à Lui1 (Luo Yunxi) pour qu’il veille sur elle, qu’elle ne pleure pas à l’école… mais Lui1 a sa propre interprétation de cette mission et l’harcèle pour « l’endurcir »… Dans leur monde d’enfants, Elle1 est le mouton et Lui1 le loup jusqu’à l’évènement « impardonnable ». Elle quitte le lycée où ils sont scolarisés pour ne plus jamais le revoir…
… et retombe sur lui quelques années plus tard quand elle veut intégrer l’entreprise où il est chef.
Il va vouloir l’empêcher de prendre ce travail car il estime qu’elle est trop faible, elle va réussir malgré tout…
Nous sommes dans une romance : Elle1 le considère comme son pire ennemi depuis l’enfance tandis que Lui1 est amoureux d’elle sur cette même période et, forcément, on va apprendre qu’il a multiplié les maladresses parce que c’était un môme.
Continuer la lectureTout ça pour ça ?
8 épisodes de 60+ minutes
Disponible sur Viki sous-titré en français
Ca démarrait plutôt bien et je voyais passer une certaine hype sur les réseaux sociaux.
Lui revient en Corée après plusieurs années à l’étranger et retrouve Elle, son premier amour, très déçue d’une précédente relation. Y’a des persos sympas, rien que l’ex d’Elle a une histoire à lui et…
Paf !
Je ne veux pas spoiler, mais… disons qu’on dirait que les scénaristes ont commencé une histoire et, en général, sur une série de 16 épisodes, les héros ont droit à leur premier baiser vers le 8 ou 9e, avant d’affronter ensemble les difficultés et de les résoudre.
Là, au 8e épisode, les scénaristes se sont endormis sur leur brouillon et ils ont conclu parce qu’ils avaient perdu le fil ? Qu’ils s’ennuyaient ?
En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti : jusqu’au 7e, ça avançait et, brutalement, voilà, c’est terminé, tout est résolu, rentrez chez vous…
Bref, ce n’est ni bon ni mauvais : ce n’est pas écrit…
J’ai parlé de Lost You Forever dans plusieurs billets et je lui ai mis un tag dédié. Cette oeuvre est donc initialement un roman de Tong Hua adapté en un drama découpé artificiellement en 2 saisons de 39 et 23 épisodes.
Au moment où je rédige ce billet, pour la 2e saison, seulement les 10 premiers épisodes sont sous-titrés en français et, hier, impatient, j’ai craqué et vu les 11 à 23 en anglais, donc je peux avoir perdu des nuances de sens ou des détails de l’histoire.
Pour mon avis global, j’ai relu mon premier billet d’il y a quasi un an et je maintiens mon propos : cette histoire est très chouette, addictive, bien écrite, bien jouée… mais je ne valide pas la fin du roman qui surenchérit dans l’aspect dramatique et je pense que, sur cet point, le drama est mieux équilibré.
Je vais donc juste ajouter quelques petites notes et revenir sur les différences roman/drama.
Entre temps, j’ai appris que l’autrice s’était inspirée du Classique des montagnes et des mers et je n’en apprécie que plus le personnage du démon Xiang Liu (Xiangliu). Le bon usage de la mythologie en fantasy ou fantastique est toujours un gros bonus.
Avant d’aller plus loin et de vous spoiler allègrement, je pose juste ici que, oui, malgré sa fin pas forcément satisfaisante (mais pas nulle non plus), ce drama est clairement dans les « à voir ».
Continuer la lecture16 épisodes de 60+ minutes
Depuis quelques temps, je me fais une liste de dramas à regarder en fonction de l’enthousiasme des réseaux sociaux, mais l’exercice peut être un peu frustrant quand la série n’apparait sur aucune plateforme pendant plusieurs mois. Pour Marry My Husband, sorti en début d’année, je la guettais donc sur Netflix ou Viki avant de découvrir récemment qu’Amazon avait quelques titres à son catalogue, dont celui-ci. Je suis décidément une piètre enquêtrice…
Bref, Elle1 (Park Min-young) se meurt d’un cancer à l’hôpital sans que son mari, Lui2, ne vienne lui rendre visite, mais, heureusement, reste à ses côtés sa meilleure amie, Elle2. Quand l’hôpital lui annonce que Lui2 n’a pas payé la facture et qu’elle doit s’en acquitter ou partir, elle rentre chez elle en urgence et… elle trouve Elle2 et Lui2 au lit, ensemble, attendant impatiemment qu’elle meurt pour toucher l’assurance.
Ils s’énervent et la tuent. Elle se réveille 10 ans plus tôt, avant d’être mariée, avant d’avoir un cancer. Elle comprend très (trop ?) vite que tout ce qui est arrivé doit encore arrivé… mais pas forcément à la même personne : elle ne peut donc pas fuir et refaire sa vie ailleurs, elle doit refiler son destin à quelqu’un d’autre et donc, idéalement, faire en sorte que ce soit Elle2 qui épouse son futur mari.
Difficile de commenter une telle histoire sans spoiler donc je vais tenter de faire ça en deux parties.
Continuer la lectureJ’en ai parlé dans un billet de mars 2020. J’ai découvert les kdramas (séries coréennes) via Netflix puis, plus tard, les cdramas (séries chinoises) avec Viki, abonnement pris en recherchant des séries vantées sur les réseaux sociaux, mais non présentes sur la 1ère plateforme. (Et je me suis aperçu récemment qu’Amazon avait quelques séries que les deux premières n’ont pas1.)
En tant qu’amateur d’imaginaire, je suis séduit par la fantasy et le fantastique de ces deux pays. Je l’ai évoqué dans différents billets sur ce blog et je pense que je pourrais facilement en parler pendant des heures. En découvrant (en premier) le fantastique coréen, j’ai eu le sentiment de rentrer chez moi, je ne peux pas le décrire autrement. Les fantômes, les réincarnations, les voyages dans le temps… Tout m’a semblé familier et naturel et le fantastique que j’avais consommé jusqu’alors (étasunien ? anglais ? français ?) m’a semblé pauvre et triste. Mais, côté fantasy, il y a une élégance qu’on ne va pas trouver côté occidental. Si une partie de notre fantasy va s’inspirer d’un temps imaginé rude (barbare ?), la Corée et la Chine vont invoquer des époques remplies de soies et de lettré·es. (Je ne sais vraiment pas comment mieux le décrire, sinon que le guerrier chinois, mettons, sait écrire et soigne ses longs cheveux, quoi.)
En bonus, leur mythologie me fait plus rêver que la nôtre. Je ne veux pas nier l’aspect nouveauté, mais, depuis mon enfance, je n’ai jamais eu d’appétence pour la mythologie gréco-romaine. J’ai évoqué que A Korean Odyssey était une réinterprétation de la Pérégrination vers l’Ouest, mais, par exemple, l’un des personnes principaux de Lost You Forever est la réécriture du serpent venimeux Xiangliu issu du Classique des montagnes et des mers.
Ce rapport à l’imaginaire, il peut m’être un peu personnel, mais, plus largement, je pense que ces dramas séduisent un public féminin nombreux à travers le monde car… le male gaze y est absent… ou réduit ?
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